L’ennui des champions

Il y a ceux qui veulent mourir seuls dans un lit
Tranquilles dans leur sommeil
Moi je veux mourir sur scène devant les projecteurs .

 

Dalida, Mourir sur scène

 

Bonjour à toutes et tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où, pour ce Pay per View, la WWE s'est appliquée à faire  exactement le contraire : naître des carrières et surtout briser des légendes ….

 

 

Visiblement, Michelle Mc Cool fait les meilleurs couscous de tout le roster de la WWE, l'Undertaker a pris quinze kilos..

 

 

Nalyse de Night Of Champions

 

Il y a ceux qui veulent mourir seuls dans un lit
Tranquilles dans leur sommeil
Moi je veux mourir sur scène devant les projecteurs .

 

Dalida, Mourir sur scène

 

Bonjour à toutes et tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où, pour ce Pay per View, la WWE s'est appliquée à faire  exactement le contraire : naître des carrières et surtout briser des légendes ….

 

 

Visiblement, Michelle Mc Cool fait les meilleurs couscous de tout le roster de la WWE, l'Undertaker a pris quinze kilos..

 

 

Nalyse de Night Of Champions

 

 

Commençons par la division Tag-Team, une division dont la légende à la WWE n'est déjà plus grand chose, même si ce soir ont a vu deux équipes reliées à deux familles qui en ont fait les plus belles heures. La WWE avait organisé un Tag-Team Turmoil à destination de ses champions en titre. C'était en réalité un Gauntlet match qui était proposé à la Hart Dynasty mais la fédération a préféré l'appeler autrement vu que cette stipulation est extrêmement défavorable aux champions et que ceux-ci sont des babyfaces. En plus, ça permettait aussi d'essayer de faire oublier qu'ils avaient gagné leur title-shot exactement de la même manière et aussi en PPV, il y a quelques mois, face aux champions précédents.

 

 

La WWE faisant un bras d'honneur à sa division tag-team : allégorie

 

 

L'idée d'un truc avec de multiples tag-teams était une bonne idée dans cette division tag-team ravagée pour laquelle la WWE ne prend même plus la peine de réaliser des build-ups de match. Et  pourtant, honnêtement, l'action in-ring était loin d'être mauvaise. Un bon match, perdu grace à l'intervention de Tamina, pour les champions face aux Usos suivi d'un court Comedy Match toujours au bénéfice des Samoans contre l'équipe de Santinov (en fait Santino tout seul, Kozlov n'entrera même pas dans le ring). Puis viendront les deux contenders qui se disputeront finalement le titre : Mark Henry & Evan Bourne et Dashing Cody Rhodes & Drew McIntyre.

 

Deux équipes sorties plus ou moins de nulle part donc (ce qui a dû faire pleurer Vance Archer, Curt Hawkins et les Dudebusters en coulisses et en dit long sur l'estime qu'a la WWE pour un titre qui a permis de faire éclore des talents comme Shawn Michaels, Edge, Bret Hart) qui ont réalisé un joli petit match même s'il manquait de ces mouvements synchrones qui font la richesse du catch par équipe. Au final, ça a donné un segment solide qui a bien comblé les lacunes du passé mais certainement pas amorcé un renouveau de la division tag-team de la WWE. Les nouveaux tenants du titre (Cody Rhodes & Drew McIntyre) se retrouvent avec d'embarrassantes ceintures autour de la taille qui vont probablement les empêcher de viser plus haut (ce qui tombe bien puisqu'avec Matt Hardy plus ou moins sur le départ, ils viennent de perdre un adversaire de midcard de choix) mais bon, il semblait inéluctable que des ceintures qu'on n'ose pas abandonner et des lutteurs dont on ne sait pas quoi faire se rencontrent.

 

 

-Félicitations, Cody, tu viens juste de voir ton push définitivement terminé.

– Tu sais, Drew, moi j'ai l'habitude des voies de garage, j'ai commencé avec Hardcore Holly et puis j'étais dans la Legacy ….

 

 

A propos de ceintures abandonnées et de titres dont la légende palit chaque jour, parlons donc des titres féminins unifiés ce soir dans un match assez peu intéressant : 400 secondes, une intervention de Layla pour aider la victoire de Michelle et un botch monumental venu du coin du ring et bien racheté par des lumberjills assez dynamiques sur ce coup-là (et c'était d'ailleurs le seul).

 

Ne croyez surtout pas que je digresse sur les lumberjills pour éviter de dire du mal de Michelle McCool – Ceci-dit, c'est vrai que McOcee a émis quelques plaintes en interne nous trouvant trop sévères avec elle. Au contraire, je pense que l'attitude des filles entourant le ring ce soir était assez symptômatique de ce qui se passe dans la division. D'abord, il manquait de cohérence. Quand Michelle, que tout le monde est censé détester, était éjectée du ring, tout le monde se précipitait pour la rosser (Oui, on utilise trop peu le verbe rosser, vous ne trouvez pas?) mais certaines divas ne pouvaient s'empêcher de se frapper entre elles, ce qui n'était pas forcément très logique. Pire encore, parfois, en plein dans l'angle de la caméra, elles se donnaient des gifles qui atterissaient à 20 centimètres de la joue de leur adversaire du moment. Et franchement, je ne vois pas d'autre meilleur symbole de la division divas que ce genre de détails : pas de cohérence, pas d'unité, pas de motivation.

 

 

Jillian est une lumberjill, Ok … J'ai compris …

Mais moi je suis pas plutôt une LumberLumberKellyKelly ?

 

 

Et s'il y a bien quelqu'un à blâmer pour ça, c'est la WWE. Elle dispose d'un roster de 10 filles à RAW, de 6 rookies à NXT et de 4 filles à Smackdown et elle décide de donner le titre aux filles qui n'ont aucune opposition dans le roster le moins fourni ! Drôle de choix, surtout quand on considère que la parenthèse du titre des Divas a été ouverte par Michelle, première tenante du titre, qui l'a refermée ce soir en unifiant les ceintures. Franchement, j'ignore quelle est l'influence de Michelle backstage. Mais je pense que le message qui consiste à faire de la femme de l'Undertaker – bonne catcheuse, certes mais elle n'est ni la seule ni même forcément la meilleure – l'unique centre d'attention de la division est assez mauvais et pas vraiment motivant pour toutes les filles du roster qui ne sont pas flawless et doivent se demander à quel point la politique backstage influence ce qui se passe à l'écran.

 

 

La WWE faisant un bras d'honneur à sa division féminine : allégorie (bis).

 

 

Le match placé en opener, pour le titre Intercontinental entre Dolph Ziggler et Kofi Kingston, était à l'image de la soirée, solide mais plein de déceptions : ce n'est pas qu'il était mauvais, non Dolph et Kofi ont fait le boulot, Vickie en ringside a encore une fois prouvé qu'elle avait assimilé toutes les ficelles du business. Mais sérieusement, combien de gens avaient envie de voir le énième épisode de cette feud usée jusqu'à la corde par une série de matchs ayant épuisé une tripotée de stipulations ? Si Dolph a remporté le match clean, et j'espère que c'est le match final, toute l'action in-ring a souffert de la comparaison avec le match que la WWE avait organisé à Smackdown quelques jours plus tôt entre Jack Swagger et Kofi Kingston. Tout était mieux dans le match de vendredi et même si Dolph repart avec la ceinture Intercontinentale, son image est ternie par ce comparatif qui montre le chemin qu'il a encore à parcourir pour devenir du «Main-Event Material».

 

 

Putain, les gars, priez pour que le noeud tienne.

 

 

En deuxième opener, la WWE avait choisi de nous donner un match entre CM Punk et le Big Show, deux éléments importants du roster de Smackdown, complètement écartés de la recherche d'un titre depuis des mois. C'était, certes, une bonne idée de donner à Punk l'occasion de figurer sur la carte, surtout quand on a entendu l'accueil que lui a réservé sa ville natale après une très bonne promo introductive mais la feud était en bout de course, l'antagonisme entre les deux catcheurs était très mal entretenu depuis leur confrontation à Summerslam. L'action in-ring était assez correcte grâce à Punk qui a merveilleusement joué son rôle de heel surmotivé face au gentil géant un peu pataud et a vraiment donné tout ce qu'il avait. Seul problème, le finish trop similaire à celui d'un des matchs du Big Show depuis son face-turn : Punk s'élance de la troisième corde pour un splash et se faire démonter par un plaquage de premier choix et d'un peu plus de deux quintaux. Un Knock-Out Punch qui suit puis rideau mais surtout le match donne l'impression que CM Punk, malgré toute sa bonne volonté, n'a pas fait ses devoirs et n'a pas bien étudié son adversaire. C'est le genre d'erreurs de booking acceptables pour un rookie ou un catcheur un peu novice mais pas pour quelqu'un de la trempe de Punk. Dommage donc qu'on en soit encore réduit à dire que le match, pourtant solide, souffrait d'un défaut majeur.

 

 

Perdu, c'est mon index là …

 

 

Heureusement, on pourra dire du match pour le titre US qu'il a atteint son objectif : construire deux carrières, celle du Miz et celle de Bryan. Le combat pour le titre a tenu ses promesses et la WWE a globalement réussi son coup : en quelques mois, elle est parvenue à transformer Daniel Bryan, star indy inconnue du grand public, en un catcheur plein d'avenir qu'on imagine mal ne pas continuer sa marche ascendante. Premier match dans la fédération contre le champion en titre, premier match en PPV en main-event et premier match en PPV en solo pour le titre avec une victoire à la clé. Que demander de plus et que dire du match ? Bon, Daniel Bryan est de ces lutteurs qui, quand ils sont aux commandes, seraient capables de faire un bon match de dix minutes avec un manche à balai (ce qui le place dans la lignée des très grands lutteurs de ce business, les Dean Malenko, Curt Hennig, Bret Hart, Eddie Guerrero, Ricky Steamboat et quelques autres) et donc son match contre le champion US était très plaisant avec quelques interventions d'Alex Riley, valet/apprenti du Miz et surtout un joli final plein de nearfalls qui se conclut par un LeBell Lock sorti de nulle part. Tiens d'ailleurs au passage, c'est très cool que la WWE ait deux catcheurs dans son roster qui soient capables de soumettre leur adversaire à partir de n'importe quelle position, non ?

 

 

Cool, moyennement quand même, ça m'a coûté ma ceinture…

 

 

Par contre, du côté du Miz, même s'il a encore été impérial dans certains domaines (pleurer après sa défaite était loin d'être une mauvaise idée, excellent sur son selling comme toujours et depuis longtemps), je suis toujours aussi dubitatif sur sa façon de gérer ses temps forts (ceux où il domine in ring) durant le match : il a tendance à ralentir imperceptiblement le rythme et c'est un défaut qu'il doit corriger. Opposé au mauvais adversaire, ses matchs peuvent être chiants et si avec un type comme Bryan, il peut éviter les rencontres soporifiques (comme l'était le Miz-R-Truth de cet été), s'il veut accéder durablement au stade supérieur, il va falloir remédier à ça, surtout que le Main-Event de Raw est déjà surchargé de lutteurs qui ne sont que moyens contre des catcheurs qui ne leur correspondent pas (Orton & Sheamus en ont fait la démonstration tout l'été).

 

Enfin, inutile de faire trop la fine bouche non plus, le match était très bon et il s'impose comme LE match référence en PPV pour ces deux-là qui seront appelés à gagner une place plus haut dans la carte dans le futur. Ce sera d'ailleurs la seule fois dans ce Night Of Champions qu'un match tiendra ses promesses. En terme de résultat, la victoire de Bryan le propulse du statut de rookie bien pushé à celui bien plus enviable (n'est-ce pas Drew?) de lutteur légitime. Quant à la défaite du Miz, elle ne ternit aucunement son prestige et lui permet de voguer tranquillement vers d'autres destins mallette à la main.

 

 

Moi, Alberto Del Rio, avec un livre à la main, je vous guéris tous de la constipation mentale. Je suis un laxatif spirituel. Alberto Del Rio.

 

 

Avant de s'intéresser aux deux matchs pour les titres de champion du monde, on notera aussi l'absence de tous les catcheurs qui n'étaient pas annoncés sur la carte. Pas de midcarder en vue dans un show ou un autre qui aurait droit à une petite apparition backstage, histoire de… La WWE a voulu se concentrer sur l'essentiel, à savoir les champions, et pour un PPV intitulé Night of Champions, on ne peut que s'en féliciter. Une exception cependant, la présence d'une vignette enregistrée présentant un best-of des promos d'Alberto Del Rio. L'insistance de la WWE à propos de celui qui est là pour permettre à nos esprits de cesser d'être constipés en dit très long sur son avenir et s'il n'a pas de match au prochain Pay Per View, c'est à n'y rien comprendre.

 

Allez, venons-en au six pack challenge qui pourrait d'ailleurs se résumer en un 5-Pack Challenge puisque Chris Jericho en a été éliminé très rapidement et sur un RKO pour le plus grande incrédulité de tous les participants qui ont assisté, figés dans le ring, à son départ tandis que la foule entonnait des chants « Y2J » qui préfigurent une évolution dans le personnage du Best in the world at what he does. J'ignore pourquoi la WWE s'applique à ternir la légende Chris Jericho: on peut se demander si son départ est imminent (et, dans ce cas, la WWE fait une erreur monumentale de laisser partir le Canadien) ou si cette défaite cumulée aux précédentes est un moyen d'amorcer un peu de compassion pour Jericho pour aider la promotion de son DVD voire même faire un face-turn en douceur, mais j'attends avec impatience d'en savoir plus.

 

 

Je comprends pas, j'ai pourtant  bien agité frénétiquement ma main en hurlant "You Can't See Me" comme ce paltoquet au T-shirt pourpre et ça ne m'a pas rendu invicible.

 

 

Bon, pour détailler ce 6 Pack Challenge, je vais parler du type le plus important du match : celui qui endosse le rôle de ring-general, s'assure que tout va pour le mieux, que ce qui a été prévu se passe dans le meilleur timing et donc, fort logiquement occupe le plus l'espace et l'action. Très clairement, le nouveau ring-general de RAW, s'appelle John Cena (la place était auparavant dévolue à Triple H). C'est lui qui s'est chargé de ce rôle pendant toute la première partie du match et il l'a assumé à merveille garantissant un match assez fluide (ce qui n'est jamais évident quand il y a autant de monde dans le ring). L'exercice était d'autant plus difficile que ni Wade Barrett, ni Sheamus ne sont pour le moment au niveau de leurs adversaires du soir. On a d'ailleurs pu le constater sur la séquence d'élimination d'Edge réalisée avec la participation unique d'Orton, Cena et du Canadien et qui s'est déroulée sur un rythme beaucoup plus rapide que tout le reste du match.

 

Pour l'élimination du Marine qui s'est par ailleurs autorisé à réaliser un drop-kick ce qu'on avait pas vu de sa part depuis une éternité, l'inévitable run-in du Nexus s'est produit (contré par deux coups de chaise de Cena et deux RKO) avant que Randy Orton ne conclue le match par deux RKOs victorieux sur les deux Britanniques. Le long push d'Orton babyface, commencé à Wrestlemania, se termine par une victoire nette, franche qui conclut une période de domination très importante et fait de Randy, de facto, le Top Guy du roster de RAW.

 

 

A Nights of Champions, Randy Orton a pris la ceinture. Littéralement …

 

 

Il n'y a pas grand chose à redire sur le résultat, logique, mais reste à espérer que The Viper arrivera à incarner un rôle pas forcément facile où il va être constamment en première ligne face aux critiques de toutes parts. Vis-à-vis de son booking, de son charisme  de son mic-skill et de tout ce qui peut arriver à la fédération, il va devoir affronter les critiques et endosser un rôle de relations publiques pas forcément aisé surtout quand on a des observateurs attentifs toujours prêts à décortiquer le moindre de vos mouvements. Souhaitons qu'il y parvienne (car il le mérite à l'écoute des ovations qu'il reçoit actuellement) et qu'il arrivera à faire mieux dans ces domaines que par le passé.

 

Ceci dit, en termes de qualité, le match en lui-même manquait quand même d'un petit quelque chose, perdant notamment beaucoup en intensité quand Randy a endossé le rôle de Ring General pour le finish en lieu et place de Cena. Si ce match demeurera dans les mémoires comme un temps fort de la carrière d'Orton, largement savouré post match d'ailleurs, ce qui permet d'ailleurs de souligner son importance, il ne sera pas à inscrire au panthéon des meilleurs matchs de l'année : solide mais manquant du je ne sais quoi épicé qui fait les grands matchs.

 

 

Oui, un cash-in aurait pu aider…

 

 

Et gardons pour la bonne bouche, le match pour le titre de Smackdown : Kane contre l'Undertaker. Inutile de vous rappeler la règle des quatre tubes qui permet de connaître l'issue du match dès que la cloche sonne et donc je ne vais pas vous faire languir sur le résultat: victoire d'un Kane qui apparaît très dominateur sur un Undertaker qui a pourtant moins joué sa partition du type diminué pendant le match mais l'a jouée à fond après coup.

 

Le match était bon mais pas exceptionnel, une fois encore, même si l'Undertaker a parfois été assez étrange dans son comportement in-ring : forçant à fond sur son selling de type diminué avant de bondir de la meilleure manière possible pour passer par dessus une barrière. Un petit détail de selling, certes, mais assez gênant venant d'un type comme l'Undertaker. En tous cas, il semblerait bien que la WWE ait enfin osé s'attaquer à la légende du Deadman, clairement la plus grande en activité dans ce business (et c'est une bonne chose). Depuis un an, à l'exception de sa brillante participation au pot de départ de Shawn Michaels, l'Undertaker a été incapable de faire un seul match correct de plus de quinze minutes. Et encore tous ces matchs (à part peut-être celui contre Drew McIntyre, loin d'être terrible) ont été réalisés avec des gens qui sont d'excellents workers et capables de porter une rencontre sur leurs seules épaules.

 

 

Kane, content, Kane retrouver son précieux…

 

 

Alors évidemment, j'approuve et je signe des deux mains quand la WWE décide de s'attaquer à sa dernière légende vivante en activité parce que si ce n'est pas un booking intelligent qui le fait, c'est le temps qui le fera. Le Taker ressemble de plus en plus au personnage de Randy The Ram Robinson dans The Wrestler. Il a de plus en plus de mal à assurer régulièrement dans le ring, sa coiffure cache de moins en moins une calvitie imposante et s'il continue ainsi, il va avoir une fin de carrière à la WWE aussi triste que celle de Ric Flair (qui à part son angle de départ à la retraite n'a rien fait de bon dans le ring les deux années précédentes). Il est temps pour lui de raccrocher avant de devoir monter sur le ring grâce à un escalator. Et si je puis me permettre un emprunt à la gimmick d'alter-gauchiste de Mc Ocee, je pense pas qu'un recul de deux ans de l'age de la retraite soit une bonne chose.

 

 

Mais non, je vais très bien, j'en ai encore pour des années avant de prendre ma retraite. 22 ans avec la réforme.

 

 

Pour conclure, la WWE s'est effectivement appliquée à ternir des légendes que ce soit volontairement (l'Undertaker, Chris Jericho) ou pas (le titre féminin ou celui par équipe), ce qui est déjà beaucoup plus génant. Elle a essayé, aussi, de lancer des carrières : le début d'une nouvelle Orton Era est en marche, la montée vers les sommets de Daniel Bryan et du Miz semble inéluctable mais le résultat in-ring a quand même été globalement décevant, ennuyeux, un peu à l'image de ce match pour le titre intercontinental qui a ouvert le show : on s'attendait à mieux, on s'attendait à voir quelque de chose de plus imprévisible, on s'attendait à voir un truc qui fasse sortir du lot les matchs proposés et les différencie de ce qu'on peut voir chaque semaine gratuitement à RAW et à Smackdown et on n'a rien eu de tout cela, à une exception près, celle du titre US.

 

 

Les gars, ça y est : on a trouvé le seul type qui en a eu pour son argent ce soir-là.


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