Après-Midi of Champions

On ne devient pas champion dans un gymnase. On devient champion grâce à ce qu'on ressent ; un désir, un rêve, une vision. On doit avoir du talent et de la technique. Mais le talent doit être plus fort que la technique.

 

Mohammed Ali

 

C'est un peu comme Night Of Champions avant l'heure puisque Gib nous fait un résumé complet de la situation juste avant que la WWE ne mette en jeu tous les titres existants dans la fédération. De quoi éclairer les pronostics de ceux qui manqueraient d'inspiration.

 

 

Une partie de la rédaction des Cahiers du Catch, découvrant l'article de Gib après une nuit de travail intense.

 

 

Nalyse du Build-up de Night Of Champions

 

 

On ne devient pas champion dans un gymnase. On devient champion grâce à ce qu'on ressent ; un désir, un rêve, une vision. On doit avoir du talent et de la technique. Mais le talent doit être plus fort que la technique.

 

Mohammed Ali

 

C'est un peu comme Night Of Champions avant l'heure puisque Gib nous fait un résumé complet de la situation juste avant que la WWE ne mette en jeu tous les titres existants dans la fédération. De quoi éclairer les pronostics de ceux qui manqueraient d'inspiration.

 

 

Une partie de la rédaction des Cahiers du Catch, découvrant l'article de Gib après une nuit de travail intense.

 

 

Nalyse du Build-up de Night Of Champions

 

 

 

Dans le ludus, le gladiateur vérifie que ses sandales sont suffisamment serrées. Dans le vestiaire, le lutteur lace minutieusement ses bottes en cuir. Le gladiateur vérifie l’état de son équipement et l’ajuste afin d’éviter toute erreur d'inattention qui pourrait lui coûter cher. Le lutteur s’échauffe méthodiquement pour prévenir toute blessure qui mettrait en danger sa vie et celle de son adversaire. Les deux hommes se dirigent vers l’arène, concentrés, alors que les cris de la foule scandant leurs noms leur parviennent, et que des milliers de paires d’yeux se braquent sur eux.

 

Si j’avais eu le malheur de naître sous l’empire romain, dans un siècle sans Burger King ni Nutella, et où le sabordage du FC Nantes n’était encore qu’une lueur de d’incompétence dans le regard de l’ancêtre de Waldemar Kita, j’aurais au moins pu me consoler grâce aux combats de gladiateurs. Ces hommes, souvent libres et sous contrats, s’affrontaient selon des schémas d’armements prédéterminés ( léger contre lourd, combat en équipe.. ) afin d’offrir à la populace le spectacle le plus divertissant possible. Les ressemblances sont trop frappantes pour nier l’évidence, le catch moderne n’est que l’évolution de la gladiature de l’époque, ce qui a d’ailleurs été confirmé par Aristote lors d’une de ses nombreuses études posthumes sur le catch.

Voila qui tombe bien, le PPV de ce soir emprunte beaucoup à l’imaginaire romain. Et si Summerslam est le “biggest event of the summer”, que le Royal Rumble est un évenement unique et que les Survivors Series ont une histoire chargée, tous les ans Night of Champions reste mon pay per view préféré, derrière Wrestlemania.

 

Pourquoi donc ? Et bien premièrement grâce à ce thème, cette ambiance gréco-romaine que j’affectionne beaucoup : l’image des guerriers bâtis comme des dieux s’affrontant pour déterminer lequel des leurs aura le droit de régner au sommet de l’Olympe est assez fantastique. Deuxièmement, en dehors du délire mythologique, Night of Champions fait un bien fou à la fédération en focalisant l’attention sur ce qu’elle possède de plus prestigieux, ses titres. Qu’ils soient de la WWE, Heavyweight, ou dans une moindre mesure Divas, Women, Intercontinental, USA ou Tag Team, ces titres représentent ce à quoi chaque lutteur aspire, ce pourquoi ils se battent et mettent constamment leur santé en jeu. L’obtention d’un titre devrait être un moment exceptionnel dans la carrière d’un catcheur, tout comme le sacre d’un nouveau champion un évènement spécial. C’est une des raisons qui font que j’aime autant la ROH et le puroresu : la crédibilité des titres. Les règnes sont longs, les challengers variés et les changements de champion honorés comme il se doit. J’ai le plus profond respect pour cette idée de champion, d’icône et de numéro 1 de la fédération, quel qu’il soit. Les titres WWE ont pourtant potentiellement plus d’impact que les titres indies et japonais, tant ils font office de titres mondiaux, et tant le pouvoir manipulateur de la WWE et de ses video-makers est important. Malheureusement il est difficile d’accorder beaucoup de respect à ces ceintures au vu de la façon dont elles sont traitées, voir même maltraitées, en plus d’être franchement bling bling pour certaines. Parfois mises au second plan derrière des feuds rocambolesques, changeant de mains tousl es deux mois, portées n’importe comment ( oui John c’est toi que je vise, je sais que tu gagnes souvent des titres, mais ce n’est pas une raison pour les porter comme des vulgaires sacs à patates à chaque fois ) ou encore remportées dans des situations ridicules, les deux ceintures les plus importantes du catch ont bien du mal à maintenir une certaine aura autour d’elles. Il faut dire qu’elles sembles presque maudites, tant elles ont récemment rendues leurs porteurs plus faibles qu’ils ne l’étaient avant la prise de titre. Les exemples flagrants de Swagger et Mysterio, et dans une moindre mesure Sheamus parlent d’eux mêmes. Alors que le port d’une ceinture d’une telle importance devrait donner une force supplémentaire au champion, en en faisant l’homme à battre de la fédération, à la WWE c’est plutôt l’effet inverse qui se produit. Sans demander des règnes de 9 mois et des champions indestructibles, certains compromis pourraient être fait. Comme réduire le nombre de pay per view, diversifier le main event, ou arrêter de systématiquer favoriser les challengers aux dépens du champion lors d’un buildup de PPV. Plus simple, des ajustements minimes en apparence pourraient être fait et contribuer à redorer le blason des titres : forcer les lutteurs à porter la ceinture autour de la taille par exemple, ou encore faire tomber une pluie de confettis lors d’un changement de champion. Mais c’est une question qui ne peut être réglée en un claquement de doigt, et qui demanderait une refonte de certains principes de la fédération.


En attendant, Night of Champions permet donc, au moins pour une soirée, de souligner l’importance de ces titres et combien ils sont prestigieux. Encore faut il que l’évènement soit préparé comme il se doit, ce qui n’est malheureusement pas le cas de celui ci. Le buildup du PPV est un peu en dents de scie, et fait alterner l'incompréhensible et le mauvais avec du bon, voir de l’excellent. J’ai rangé complètement arbitrairement les matchs de la soirée dans l’ordre sus-cité.

 

La Hart Dynasty possède de bien jolies ceintures. Dommage qu’elle n’ai pas l’occasion de les montrer à l’écran. Blague à part, je suis assez perdu dans la stratégie de la fédération. Faire faire de nouvelles ceintures pour les Undisputed Tag Team Champion, les présenter en grandes pompes via Bret Hart himself, avant de les faire sombrer dans l’oubli. Faire des déclarations publiques comme quoi une forte division tag team est un aspect important pour le futur, tout en privant d’écran les champions, avant de les faire revenir la dernière semaine pour qu’ils enchaînent deux défaites. Sans doute le point le plus incompréhensible du lot, annoncer un pay per view où tout les titres sont défendus, tout en ne défendant pas le titre Tag Team. J’ose espérer que les Hart auront bien un match ce soir, si possible contre Dashing Ones, ce qui éviterait de tomber complètement dans la grosse farce. Si ils n’apparaissent pas du PPV, et bien.. screw you Vince.

 


Pff ouai, drew you même

 

 

Alors que des champions légitimes n’ont pas de combat annoncés, Punk et Show qui n’ont pourtant pas d’or à leurs tailles se tapent l’incruste à Night of Champions. Soit, après tout, du moment que tous les titres sont défendus, la gimmick du PPV n’interdit pas explicitement les combats sans ceintures. Ce genre d’opposition casse quand même un peu l’impression de club privé que donnait le PPV, réservé aux tous puissants champions et à leurs courageux challengers. Et on peut quand même s’interroger sur le but d’une telle affiche, si ce n’est remplir la carte et donner un peu de relief à la fin de la SES. Car j'espère que Gallows et Mercury seront impliqués à un moment ou un autre et que la SES aura le droit une fin correcte. Dans le cas contraire où les deux tristes sires n’interviendront pas, il faudra se contenter du jeu d’acteur de Punk, puisque de toute façon il y a peu à attendre in ring d’une opposition avec Show.

 


Tiens Punk, je t’ai trouvé un autre leucémique insipide et sans charisme, t’en veux ?

 

L’image du tout puissant champion ne colle pas spécialement bien à Dolph Ziggler. Lui pourtant si bon dans un ring, et qui avait bataillé si dur avant d’obtenir ce titre, ne possède pas vraiment l’aura d’un champion, résultat en grande partie de son association avec Vickie ( d’ailleurs, qui est le valet de qui dans le couple ? ). La cougar, si elle lui a apporté un peu de heel heat, lui a surtout retiré tout son charisme et sa personnalité pour le faire apparaître comme un vulgaire pantin. C’est d’autant plus dommage que Kofi avait fait des efforts de son coté, de plus en plus convaincant au micro, et crédible dans ses récents brawls encore assez inhabituelles pour lui. On aurait pu à la rigueur se rabattre sur la fraîcheur des deux cruiserweights si l’affiche que l’on nous servait n’était pas déjà affreusement réchauffée. La bonne nouvelle, c’est que grâce à la stip Ziggler devrait ressortir grandi de l’affrontement et va pouvoir se trouver un nouveau challenger. La mauvaise, c’est que si Kofi se dirige vers le main-event comme cela semble être le cas, la fédération pourrait être tentée de lui éviter une sévère défaite. Et avec Vickie dans le coin, c’est si tentant de faire gagner le blondinet sur un coup foireux..


Je suis incapable de me rappeler depuis quand je n’avais pas autant attendu un match féminin de PPV. Car oui, le match de ce soir est à mes yeux le match féminin le plus appétissant de l’année. Premièrement parce qu’on aura Michelle contre Melina, donc pas de Kelly Kelly ni de Maryse, le niveau in ring devrait être plus que correct. Deuxièmement, parce que c’est un lumberjill match, donc on pourra quand même reluquer Maryse et Kelly Kelly. Troisièmement parce que Layla est peut-être en train de turner face et devrait dans tous les cas régler ses comptes avec Michelle. J’en profite du coup pour souligner les énormes progrès ( au micro, dans l’attitude, dans le ring ) de la jolie Layla depuis un an, qui est en train de devenir ma petite favorite et qui a prouvé qu’elle avait mérité son push aux cotés de Michelle. En cas de turn face de l’anglaise, j’espère une association avec Kaval qui pourrait profiter aux deux. Quatrième et dernière raison de prêter plus d’attention que d’habitude au match féminin, l’unification des titres. Le combat aboutira à la création de l’Undisputed Women Title ( ou un truc semblable ), sensé être le titre Diva le plus prestigieux jamais créé. Paradoxal, puisque la division féminine n’a rarement été aussi insipide que cette année. Il n'empêche que Melina, la Diva en activité la plus titrée, saura pleinement assumer ce titre et possède la prestance nécessaire pour lui redonner un peu de valeur.

 

 

Le seul but de cette légende est de dénoncer l’incroyable lubricité du vignette-maker des CDC.

 

 

Le combat pour le titre des Etats-Unis est une affiche qui aura fait couler beaucoup d’encre. Difficile à imaginer il y a un an, annoncée par tout le monde il y a six mois, inenvisageable au début de l’été, elle est cette fois bien réelle. Le buildup récent est léger, mais la fédération peut se le permettre tant l’histoire est chargée entre ces deux là. L’opposition devrait être de grande qualité au vu du talent de Bryan et du zèle du Miz, et le combat pourrait bien voler le show. Mais l’affiche ne se limite pas au spectacle in-ring, car hormis peut être le 6 pack, c’est le combat qui promet le plus de changements directs en cas de victoire de Bryan. En effet, lui octroyer une ceinture dès sa première apparition en PPV témoignerait de la confiance que la fédération lui porte et des espoirs qu’elle fonde sur lui, et ce premier titre pourrait servir de test à grande échelle. Quand au Miz, la perte du titre serait un mini-évènement tant il est collé à la ceinture US depuis maintenant un moment, au point qu’elle pourrait devenir sa “marque de fabrique” dans le futur, comme elle l’est pour MVP ou comme est le titre Intercontinental pour Jericho. Cependant difficile de ne pas imaginer que si la ceinture est retirée de l’épaule du Miz, c’est pour lui laisser le champ libre afin de chasser de plus gros poissons…

 


Preuve de confiance, la WWE a même fait tourner Bryan dans Legendary.

 


Vient ensuite l’affiche que beaucoup considèrent comme le véritable main-event de la soirée, un terrible combat opposant deux frères torturés par les puissances du mal, un combat transcendant la vie et la mort qui décidera de l’avenir du monde. Quoique non, pas du monde justement, juste d’une ceinture de catch. Et c’est bien là le problème à mes yeux, le plot était parfait pour un film de Peter Jackson ou un bouquin de David Eddings, mais pas pour un combat de catch, tout du moins pas pour un combat à l’affiche de Night of Champions. Encore une fois le titre devrait être l’élément central d’une feud, le but ultime du contender et le bien le plus cher du champion. Ici, il est passé au second plan derrière l’histoire des deux frères. Ne nous méprenons pas, le build up du combat est exceptionnel, tant soit peu qu’on adhère aux gimmicks farfelues. Kane a sorti les meilleures promos de sa vie ces derniers mois, et a porté la feud à lui tout seul, alors que de l’autre coté, on retrouve l’Undertaker dans un rôle inédit, celui de l’underdog. En fait, le build up en est presque trop bon, puisque la fédération s’est sans doute vu obligée de donner le titre à Kane de peur qu’une feud autre autour de la ceinture reste dans l’ombre des Brothers of Destruction. Une victoire de Kane est fortement envisageable ici, afin de souligner clairement l’impuissance actuelle de l’Undertaker, avant de faire culminer la feud dans un Hell in a Cell dantesque ou Taker finirait par triompher de son frère. Et puis après hein, fini la rigolade, on enchaîne sur les préparatifs du départ en retraite du mort vivant au prochain WM. Parce que le coup des 4 mois de vacances, puis le retour la bouche en coeur pour prendre le titre à la fin de l’été, il va pas nous le faire tous les ans le garcon !

 

 

Tu paries ?

 

 

Voila enfin le véritable main event de la soirée. Une opposition de titans entre la crème des lutteurs du flagship RAW. L’affiche est exceptionnelle, et le buildup est à la auteur de l’enjeu. Chaque participant ou presque peut raisonnablement prétendre à la victoire, et chacun à sa propre histoire. Le champion en titre Sheamus, qui bien qu’il ne soit pas booké aussi fort qu’il devrait l’être, continue d’impressionner semaine après semaine. Alors qu’il a maintenant acquis une bonne aisance in-ring et dans ses promos, il commence à prendre plus de libertés et donne de la profondeur à son personnage. Comme cette altercation de lundi dernier avec les guest host whore : ”hey bellas”, sur le ton de son “hey fella”. Sheamus est maintenant un champion complètement légitime, et plus personne ne s’offusque de le voir au sommet. D’ailleurs, pour les sceptiques de la future politique de gestion de Triple H, rappelez-vous que c’est à lui qu’on doit son push réussi.

 

John Cena, du haut de tout ses titres, et avec son aura de héros moderne serait de toute façon un prétendant sérieux à la victoire dans n’importe quel type de match. Ici cependant, j’ose espérer qu’il passera son tour. Une enième feud avec Sheamus étant peu envisageable, il sera intéressant de noter les interactions entre le marine et ses adversaires afin de déterminer qui sera le prochain adversaire qui le gardera hors de la title picture. Wade Barett est la grosse côte, il est d’ailleurs fort possible que ce dernier élimine Cena. Il n’empêche qu’on sera tout pris d’un frisson de peur lorsqu’on verra la STF “locked in”, en espérant fort qu’il n’enterre pas encore un heel avec cette anomalie de booking.

 

Viens ensuite Edge, qui est celui des six qui possède le build-up le plus faible. Ces derniers temps à RAW, on l’a plus vu dans des segments backstages ( hilarants d’ailleurs ), faire l’andouille en ringside ou encore tenter de maltraiter un ordinateur que promouvoir sa possible prise de titre. De plus il semblerait que l’homme soit promis à Smackdown dès le passage sur Syfy dans moins de deux semaines. Attention cependant, avec une gimmick d’Ultimate Opportunist comme la sienne, une prise de titre est toujours possible, et ne choquerait personne. Qui plus est, un transfert à Smackdown du titre WWE ferait grimper les audiences du show bleu. Et dans le cas où il resterait à RAW, une feud avec le general manager semble toute trouvée.

 


Scoop de l’année, l’AGM était en fait Zack Ryder

 

 

Depuis plusieurs semaines, Wade Barett et son Nexus sont au centre de l’attention à RAW. C’est pourtant son premier combat de PPV en tant qu’individualité. L’anglais a démontré qu’il était capable de tenir la dragée haute aux autres main eventeurs, et rentre dans le match avec l’aura de celui qui n’a rien à perdre. Le Nexus est en légère perte de vitesse à RAW ces derniers temps, du moins en tant que groupe uni et inarrêtable, nul doute qu’une intervention réussie dans le 6 pack suivi d’une victoire de Barett relancerait complètement la feud et changerait la donne. Et quand on voit l’insistance de la fédération à surpusher ses jeunes ces derniers temps ( NXT, Drew, Miz, Del Rio… ), on se dit que le scénario de la victoire totale du Nexus, surtout après la défaite de Summerslam, est envisageable. L’inconnue est la confiance que la WWE a en Wade : peut il déjà assumer un title run crédible ?

 

Jericho possède potentiellement l’histoire la plus intéressante en entrant dans le match. L’histoire d’une semi loosing streak qui commence à durer depuis quelques temps, et surtout d’un ultimatum terrible pour tous les vers de terres hypocrites que nous sommes : si il perd, c’en est fini de la WWE. L’histoire est potentiellement seulement la plus intéressante, puisque malheureusement ( heureusement ? ) Jericho n’a rien confirmé à propos de cet ultimatum lors du dernier RAW. Pour moi, la situation est claire, Jericho a signé un nouveau contrat, et la WWE cherche à faire oublier cette déclaration génante. Dans le cas contraire, il est évident que la fédération aurait hypé le phénomène à fond pour vendre le combat et expliquer le départ en même temps. Je ne vois pas Jericho remporter le titre, comme je ne le vois pas s’en aller non plus. Il devrait continuer le programme commencé avec Morrison, qui, connaissant le talent des deux hommes, tout particulièrement celui du canadien à mettre en valeur ses adversaires, devrait être exceptionnel.

 


J'attends avec une impatience pleine de satisfaction le moment où tous ces hypocrites sycophantes qui n'ont de cesse de conspuer "le best in the world at what he does" regretteront amèrement leur héros avec force vivas.

 

En dernière place, l’homme qui ces derniers temps à réussi l’exploit de faire passer Cena pour un super héros de seconde zone tant il a inexplicablement écrasé tous ses adversaires l’un après l’autre, souvent tous en même temps d’ailleurs. La vipère est chaude comme la braise, et qui y touche s’y brule. Elle se débarasse de ses opposants rapidement, proprement, via la terrible morsure de son RKO. Elle communie avec le public, ses mimiques primales ne faisant que renforcer la ferveur des milliers d’admirateurs qu’elle fedère grâce à son charisme magnétique. Booking 101 nous indiquerait donc que lorsque un lutteur est mis en valeur le weekly précédant le PPV, ca n’est que pour mieux perdre son combat ensuite. La situation est un peu différente dans le cas présent : Orton n’a pas été mis en valeur simplement cette semaine à RAW, puisque depuis l’annonce du 6 pack il détruit systématiquement toute opposition. Il aura fini plusieurs fois seul debout sur le ring, ses adversaires battus à ses pieds. Et si Cena lui a tenu tête la semaine dernière, la vipère a été prompte à le faire passer à travers une table et assoir sa position de lutteur overbooké et overhypé du moment. Pour moi cela ne peut signifier qu’une chose : Randy va prendre la ceinture ce soir. Son booking est bien trop abusé pour qu’il puisse raisonnablement souffrir une autre défaite. La prise de titre se ferait alors qu’il est au sommet de la vague, et lancerait un règne de champion dominateur comme il n’a jamais eu le droit en tant que heel. M’est avis que le fameux “Age of Orton” ne fait que commencer.

 


 

J’aime l’odeur du RKO au petit matin.

 

 

Bien sur il existe toujours la possibilité de faire retain Sheamus, afin de préparer un Hell in a Cell entre les deux hommes qui aboutirait sur une victoire du Legend Killer. Mais je vois mal l’overbooking affolant d’Orton durer jusqu’au prochain PPV, et il est plus que temps qu’il prenne enfin la ceinture après la réussite insolente de son face/tweener turn.

 

 

Pourtant construit un peu étrangement, ce Night of Champions s’annonce quand même plein de promesses. Sa gimmick géniale contribue à redonner un peu d’importance aux titres et aux champions en les remettant au centre de l’attention, à défaut d’avoir mieux. La WWE aurait beaucoup à apprendre de l’indy ou du MMA sur la gestion de ses champions et le hype autour des combats pour les titres mondiaux. En attendant elle nous propose quand même une carte assez originale, qui devrait permettre de voir émerger de nouveaux porteurs de ceintures. En espérant qu’elle les traite cette fois avec le respect que leur rang nécessite.


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