Superstars: Back to basics

La vraie nouveauté naît toujours dans le retour aux sources.

Edgar Morin

 

Tout comme le dernier Raw, le dernier Superstars a été placé sous le signe du retour aux choses sérieuses (d'où une certaine similitude des intitulés des reviews). Votre awesome serviteur avait traversé la France pour prendre un repos bien mérité, laissant passer deux épisodes du show du jeudi, entachés par des aberrations catchesques comme le job des Uso face à Goldust et Yoshi Tatsu le 12 août (malgré une victoire des premiers nommés), un squat longue durée de Chris Masters (encore présent ce soir, lui qui avait affronté Swagger le 19 août) et divers matchs de qualité variable. Il a bien fait, votre serviteur, de rentrer à temps pour chroniquer le show de ce jeudi, show auquel on reconnaîtra de la solidité dans les storylines et dans les matchs, exception faite du main-event.

 

 

Et puis, franchement, il aurait été dommage de rater cette image-là.

 

 

Review de Superstars du 26 août

 

La vraie nouveauté naît toujours dans le retour aux sources.

Edgar Morin

 

Tout comme le dernier Raw, le dernier Superstars a été placé sous le signe du retour aux choses sérieuses (d'où une certaine similitude des intitulés des reviews). Votre awesome serviteur avait traversé la France pour prendre un repos bien mérité, laissant passer deux épisodes du show du jeudi, entachés par des aberrations catchesques comme le job des Uso face à Goldust et Yoshi Tatsu le 12 août (malgré une victoire des premiers nommés), un squat longue durée de Chris Masters (encore présent ce soir, lui qui avait affronté Swagger le 19 août) et divers matchs de qualité variable. Il a bien fait, votre serviteur, de rentrer à temps pour chroniquer le show de ce jeudi, show auquel on reconnaîtra de la solidité dans les storylines et dans les matchs, exception faite du main-event.

 

 

Et puis, franchement, il aurait été dommage de rater cette image-là.

 

 

Review de Superstars du 26 août

 

 

Bon, certaines choses ne changent heureusement pas au retour de vacances. Ainsi, Goldust fait comme souvent l'opener, cette fois-ci face à William Regal. Mais c'est un combat récurrent à Superstars, entre deux lutteurs qui aiment et savent travailler ensemble.

 

Et on a beau souvent se moquer en ces lignes de Goldust ou ne même plus se plaindre de la position de William Regal dans la carte, force est de constater que regarder ces deux hommes permet toujours d'assister à un match technique, dans l'esprit du catch "d'antan", se rapprochant de la lutte.

 

Les clés de bras et autres tentatives de soumission sont ainsi légion. Pour autant, le match se déroule d'abord sur un rythme rapide, et on ne s'ennuie pas. Mais la lourde chute de Goldust à l'extérieur, suite à une esquive de Regal, ralentit un peu le jeu.

 

Les deux hommes se livrent néanmoins un très beau combat, avec peu de temps morts, et quelques fourberies classiques (refus de poignées de main, aide des cordes…), avec des frontières face-heel plutôt bien définies, le heel dominant de plus le match. Les combattants se donnent à fond, Goldust perdant même son maquillage sous l'effet de la transpiration. Pourtant, la fin apparaît un peu… bizarre. Les deux lutteurs enchaînent les contres et les coups, et Regal place son High Knee out of nowhere et gagne le match… Un peu sorti n'importe comment, le finisher perd de son intérêt. Néanmoins, le combat fut de très bonne facture.

 

 

Non, pas l'éponge magique! Mon maquillaaaaaaaage!

 

 

Le second match le "terrible" duo Archkins aux habitués de Superstars que sont les Dudebusters, en un affrontement entre deux équipes heels plutôt rare (un quignon à celui qui retrouvera dans sa mémoire le dernier match en date entre deux équipes heels, hormis le premier Archkins-Dudebusters, quelques semaines plus tôt).

 

La hiérarchie est respectée en début de combat. Plus brutaux, plus puissants, Archer et Hawkins donnent une leçon à leurs adversaires. Les Dudes répliquent en jouant la carte de la vitesse, tels les Reyreys du pauvre. Mais face à des adversaires bookés bien plus puissants, l'illusion ne dure que quelques minutes, et très vite, le "squash" reprend son cours. Du moins, c'est ce qu'on croit… Les deux compères jouent la carte du tag à fond, Archer projetant Hawkins dans le coin, droit dans Caylen Croft.

 

Archer, qui a troqué son pantalon pour un slip, dispose du plus gros temps d'exposition dans ce match ‑ encore un qui fait tout pour figurer dans le classement Powerslam. Mais il risque surtout de finir à la place du con, car il traîne pour placer son finish: cela permet à Baretta de prendre appui sur les cordes et de placer sur le béhémot un DDT qui le met complètement KO, et qui permet aux Dudebusters de voler (certes de manière clean) la victoire.

 

 

Salaud de Dudebuster! Il a pris l'application "Projecteur" dans son iPhone pour m'aveugler!

 

 

L'heure du dépush a sonné pour notre main-eventer…. En effet, il s'agit ni plus ni moins deDrew Mc Intyre qui, si mes statistiques sont exactes, honore pour la toute première fois de sa présence le show du jeudi. Et qui de mieux pour relever le défi que notre éternel lower midcarder de Superstars, j'ai nommé Chris Masters?

 

 

Super Jobber est décryogénisé tous les jeudi, pour votre plus grand plaisir.

 

 

Drew reprend finalement par là ou il aurait du commencer (non, je ne parle pas du fait d'admirer les nichons sautillants de Masters), en apprenant sur le tas à Superstars, pour ensuite s'installer durablement à Smackdown.

 

L'Ecossais tente de prendre le dessus, mais on ne peut nier que Masters a une musculature impressionnante. Il est donc difficile à faire vaciller et encore plus à soumettre. C'est pourtant ce qu'entreprend le Chosen One, qui en retour subit une première Masterlock, vite esquivée. Changement de tactique: Drew se met à multiplier les pains, tel le premier hooligan venu. Manque de pot, ca énerve Masters, qui envoie les atémis en retour, faisant rougir la poitrine de son adversaire.

 

Mc Intyre subit la foudre du chef d'oeuvre, qui le domine alors copieusement. Une fourberie du protégé de Vince lui permet de s'ouvrir une brèche et de travailler longuement la cheville de Masters. Les pires moyens sont employés: Drew y va à l'aide du poteau de coin, en marchant dessus, en tentant une clé… Il étale toute sa technique (si tant est qu'on la considère vaste), il montre au moins quelque chose, parce que sur ce match, il a le charisme d'une huître. C'est tout de même, vu sa place dans la carte, une Superstar confirmée, que les gens payent pour voir, et même si c'est un heel, le public est en droit d'attendre autre chose qu'un simple sourire narquois.

 

Masters, même sur une jambe, revient dans le match, avec moult coups de coudes. Mais il est trop affaibli par le travail effectué sur sa malheureuse cheville. Ainsi, Drew n'a aucun mal à transformer la Masterlock en Future Shock, pour s'assurer le gain du match. Le contraire aurait été aberrant.

 

 

Et en plus, Drew a beau traîner avec Cody Rhodes, il n'a toujours pas appris à s'épiler les aisselles.

 

 

Un match qui laisse tout de même sur sa faim; le Chosen One n'a pas montré grand chose, et même le fait de travailler la jambe de son adversaire ne lui a pas réellement apporté de heat. Bref, un main-event à oublier, mais heureusement les deux autres matchs ont permis de maintenir l'épisode à un bon niveau.

 

De quoi revenir la semaine prochaine, maintenant que je suis en forme et bronzé…

 

 

– Because I'm Arthemiz and…

You're awesome?

– … Ne m'interromps plus jamais.


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