Une semaine DEUX trop

Now, there's a girl around there called Nattie Neidhart, Jim The Anvil Neidhart daughter's, I know (…) she is one of the best talents and she can outwrestle most men ….

Luna Vachon, Interview

 

Bonjour à toutes et tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où c'est l'avant-dernier épisode des aventures des rookies de NXT et de votre serviteur en tant que reviewer du show du mardi soir.

 

 

Ne vous inquiétez pas, la Rédac a déjà prévu un remplaçant pour prendre la relève.

 

 

Nalyse de NXT du 24 août 2010

 

 

Now, there's a girl around there called Nattie Neidhart, Jim The Anvil Neidhart daughter's, I know (…) she is one of the best talents and she can outwrestle most men ….

Luna Vachon, Interview

 

Bonjour à toutes et tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où c'est l'avant-dernier épisode des aventures des rookies de NXT et de votre serviteur en tant que reviewer du show du mardi soir.

 

 

Ne vous inquiétez pas, la Rédac a déjà prévu un remplaçant pour prendre la relève.

 

 

Nalyse de NXT du 24 août 2010

 

 


C'était la douzième semaine de NXT Saison Deux. Initialement cette promotion de rookies devait terminer son parcours initiatique dans la même durée mais quelques contretemps, notamment liés au fait que la WWE s'est appliquée à réaliser chaque élimination en direct, vont rajouter une treizième semaine. Le moins qu'on puisse dire c'est que ça n'a pas vraiment porté bonheur à la WWE puisque l'épisode du jour ressemblait à un exercice de remplissage et que ça crevait l'écran.

 

Au début, il y a eu une promo des rookies. Essentiellement pour que chacun puisse dire le mal qu'il pensait de Cody Rhodes (sauf Riley qui n'a parlé que de lui) et commence à créer un bon début d'altercation verbale entre Kaval et Rhodes. L'ex-champion de la ROH reprochait, en effet, à Cody de n'avoir décroché son contrat que parce que c'était un fils à Papa et que s'il voulait réellement voir ce que c'était un gars méritant, il n'avait qu'à venir dans le ring, là maintenant … Le nouvellement Dashing refusait, au prétexte que, lui pro, ne se mélangeait pas aux rookies et c'est finalement MVP qui le défiait, prenant ainsi la défense de Kaval.

 

 

– Dis, Kofi, tu sais pourquoi, on nous a demandé de venir ?

– Non, et toi ?

– Pareil. Woo, Woo, Woo don't know it !

 

 

Ouais, ouais, comment dire … Cody Rhodes qui refuse d'aller dans le ring contre Kaval, ça peut se comprendre même s'il avait offert un match du genre 5 minutes of Fame au rookie qui l'avait défié précédemment, Lucky Cannon (Le rookie de Mark Henry, je le reprécise parce que je suis sûr que vous avez déjà tous oublié ce type). Par contre, même avec toute la meilleure volonté du monde, MVP qui défend Kaval, là, c'était vraiment tiré par les cheveux.

 

 

Par les cheveux qu'on a dit …

 

 

Depuis des semaines, maintenant, j'écris à longueur de colonnes que l'idée d'avoir Lay Cool associées à Kaval était une mauvaise idée … Vous voulez la preuve ? On a eu, avant cette semaine, trois fois le match Kaval/Husky Harris et, cette semaine, c'était Cody Rhodes (parrain de Husky) contre MVP (qui défendait Kaval parce que LayCool sont des filles et que la politique PG de la WWE interdit la violence d'un homme sur une femme). Imaginons que Kaval ait eu un parrain homme. Toute la mini-feud aurait pu se décliner sur la base d'un Tag Team Match initial puis des affrontements individuels : Kaval/Harris, le parrain de Kaval/Harris et enfin le pro vs pro auquel on a eu droit ce soir (avec Cody tenant exactement le même discours).

 

Ah, oui, et donc, ce match buildé à l'emporte pièce était le seul de la soirée. Il a duré une bonne demi-heure (en incluant les coupures pub) et il est intervenu juste après le concours à la con. Un match aussi long en weekly, c'est assez rare et même si c'était intéressant d'en voir un, je ne l'ai pas vraiment apprécié.

 

 

Nouvelle stable à la WWE après la Straight-Edge Society, Kaval prête serment  à la Fringues-Orange Society.

 

 

Le build-up du match était sommaire et le storytelling in-ring était assez étrange. S'il y avait une histoire racontée dans le ring (oui  difficile à dire, le commentaire n'aidait pas), elle ne tenait pas la route. Ce que j'ai pu déceler, c'était la manière dont Cody gaspillait les opportunités de réussir son tombé : une fois, en effectuant un pin trop près des cordes, permettant ainsi à MVP de s'en saisir ; une autre fois en réalisant son tombé alors que le 305 man était carrément sous ces mêmes cordes, ce qui a entraîné un refus de compter de l'arbitre. Je pense que c'était l'histoire que ces deux-là voulaient raconter parce que Cody s'est appliqué à rabattre ostensiblement le bras de son adversaire pour obtenir la victoire finale et que le commentaire a alors insisté sur ce point.

 

 

Que tous ceux qui ont un titre lèvent la main …

 

 

Oui, mais, une superstar de seconde génération est censée connaître les trucs de base du catch et ne devrait pas faire ces fautes de débutant, l'histoire tenait donc mal la route … Et ça m'a gâché le match, même s'il y avait quelques beaux mouvements et une jolie séance finale avec un alabama slam.

 

Voilà c'était tout pour finir ce show qui franchement était dispensable. L'épreuve à la con, pour une fois, n'était pas si mal, c'était une sorte de quizz sur le business et Matt Striker a vraiment fait ce qu'il fallait pour la rendre divertissante.


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