Si ma tante en avait, on l'appelerait mon oncle …
Pierre Dac, Pensées
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où pour ce deuxième classement Powerslam, on va arrêter de donner des cours de maths et passer aux cours d'espagnol et de généalogie.
Nouvelle présentation du classement Powerslam : 100 % de dashing en plus.
Classement Powerslam, Semaine Deux
Si ma tante en avait, on l'appelerait mon oncle …
Pierre Dac, Pensées
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où pour ce deuxième classement Powerslam, on va arrêter de donner des cours de maths et passer aux cours d'espagnol et de généalogie.
Nouvelle présentation du classement Powerslam : 100 % de dashing en plus.
Classement Powerslam, Semaine Deux
Les losers de la semaine :
Ils sont nombreux, 16, mais la liste est toujours importante à regarder, voici tous ceux et celles qu'on a pas vus à l'antenne cette semaine sans que la WWE ne nous donne la moindre raison :
– Pour les divas : Tiffany & Tamina.
– Pour les tag-teams : Caylen Croft & Trent Barretta, Vladimir Kozlov & Santino Marella, Jimmy & Jay Uso.
– Pour RAW : Goldust, Evan Bourne, Ted DiBiase & William Regal
– Pour Smackdown : Chavo Guerrero, Ezekiel Jackson, Shad Gaspard & The Undertaker
Histoire de simplifier les classements, tous ceux qu'on n'a pas vu du tout à l'antenne depuis deux PPVS n'y figureront désormais plus…
Pour son nouveau gimmick, Hornswoggle revisite un grand classique de la littérature : Où est Charlie ?
A ces losers, on peut ajouter les quelques privilégiés dont l'absence est justifiée par un angle ou un commentaire de la WWE :
Beth Phoenix, Triple H & Mark Henry, blessés in kayfabe, Eli Cottonwood, Lucky Cannon et Titus O'Neil éliminés de NXT avant cette semaine (et bientôt rejoints par Husky Harris et Percy Watson).
Les deux nouveaux de la semaine :
Avant de passer à la liste des winners de la semaine, signalons l'arrivée de deux nouveaux dans les classements : Serena qui a enfin débuté après des mois en tant que valet Straight-Edge et Alberto Del Rio qui fait des débuts fracassants avec une victoire en Main-event de Smackdown. Ils entrent tous deux au classement Powerslam avec respectivement 2033 et 2084 points.
Séréna, des débuts prometteurs dans de nombreuses fédérations indépendantes (Shimmer, ROH), fond en larmes en découvrant qu'elle va feuder avec Kelly Kelly.
Et pour faire honneur à cette belle entrée d'Alberto Del Rio, je vais vous raconter une petite histoire sur la lucha libre.
Certains d'entre vous ont peut-être frémi en entendant Matt Striker dire qu'on lui avait rapporté qu'Alberto Del Rio était un homme à deux visages. Ne croyez pas que ce soit un indice sur un éventuel gimmick où le Million Pesos Man deviendrait la nuit un gentil catcheur masqué à la Batman, c'est simplement la traduction de son nom originel de Luchador : Dos Caras Jr. qui signifie "Deux Faces". La métaphore est d'ailleurs filée par Alberto lui-même qui porte sur son magnifique slip doré les deux aigles qu'il arborait auparavant sur son masque de Lucha. Pour compléter l'anecdote, son propre père arborait ces deux mêmes profils aquilins sur son masque et s'il avait ce pseudonyme de Dos Caras, c'est pour plusieurs raisons.
Un slip doré avec deux aigles. Deux. Oui j'en ai deux. Et ils sont gros. Deux gros aigles. Alberto Del Rio.
La première, c'est pour des raisons de gimmick : en tant que "Rudo" – c'est comme ça qu'on appelle un heel dans la Lucha Libre – il prétendait fièrement être un homme honnête et pourtant ne rechignait pas à utiliser quelques coups en traître propres aux mauvais garçons. C'est d'ailleurs plus ou moins ce qu'on peut s'attendre à voir de la part du personnage d'Alberto.
La seconde est purement marketing : Dos Caras a choisi ce nom pour signifier aux marks qu'il était le petit frère de Mil Mascaras, une des légendes des rings mexicains qui portait un masque dont les ailes d'aigles entouraient les yeux. L'allusion graphique, la rime riche et le "Dos" initial permettait aux initiés d'identifier assez facilement la connexion avec son grand frère.
Moi, j'ai choisi de m'appeler Primo pour que personne ne se rappelle que j'ai un grand frère…
Tiens d'ailleurs, à propos de son grand frère, Mil Mascaras, l'oncle d'Alberto, "l'homme aux mille masques", vous savez pourquoi on le nomme ainsi ? C'est parce que c'est le premier à être entré dans une arena avec deux masques l'un sur l'autre. Sur le chemin du ring, il enlevait le premier et le donnait à un fan. Le truc a depuis été repris par Rey Mysterio qui a lui-même hérité son masque de son oncle et qui a fort respectueusement décidé de ne pas utiliser ce truc en s'avançant pour combattre Alberto Del Rio.
Les jobbers de la semaine :
Rey Mysterio (-42) : Il a fait le nécessaire pour mettre over Alberto Del Rio et ses deux couilles (grosses, les couilles) en s'inclinant en main event de Smackdown.
Par contre le truc de mal se déguiser en héros de cinéma, c'est à Patrick Sébastien qu'il l'a piqué, Rey Rey.
Le Big Show (-40) : Booké comme un géant indestructible depuis le draft, quasiment invaincu depuis autant de temps (si on excepte le Money In The Bank où il avait fallu que 7 catcheurs le noyent sous des échelles), il a subi une défaite dans un tag-team match mixte.
Melina (-34) : Premier match avec la ceinture et première défaite. Même si c'était un tag-team match à six et que c'est Eve qui a pris le tombé, son build-up express pour la reconquête du titre semble terminé.
Les petits joueurs de la semaine :
Donnez moi une feud, vite, même contre MVP … S'il vous plaît … J'ai été World Heavyweight Champion .
The Miz, John Cena & Jack Swagger (+5, +6, +7) : Ils ont marqué des points, certes, mais si peu. Disposer rapidement de Chris Masters ou de Darren Young en main-event, ça n'est pas remporter une grande victoire, pas plus que de réaliser un beatdown sur un Daniel Bryan dont le build-up ne fait que commencer. On pourrait leur dire de s'attaquer à des gens de leur niveau, mais comme aucun des porteurs de titre majeur n'a daigné combattre cette semaine…
Les winners de la semaine :
Dolph Ziggler (+43): Il a peut-être perdu le le match le plus important de la semaine mais il a conservé son titre Intercontinental et a laissé Kofi Kingston inanimé dans le ring une fois la cloche sonnée.
Jillian Hall (+32) : La jobbeuse heel officielle a gagné un match à RAW en faisant le tombé. Une grande victoire pour celle qu'on était plus habitué à voir perdre à Superstars que gagner à RAW.
Par contre, cette idée de faire caca sur un poteau du ring après le match, faut arrêter. Le public n'est pas prêt pour ce genre de heels.
Justin Gabriel (+31) : De tous les membres victorieux du Nexus, c'est celui qui a gagné le plus de points. Assez logique, quand on pense qu'il n'avait fait aucun tombé à Summerslam. Une victoire, même par décompte à l'extérieur contre le top guy de RAW, ça compte.
Allez, il est temps de passer aux classements avec de modifications pour qu'ils soient plus lisibles (des couleurs différentes pour les heels et les faces, des chiffres plus gros) :
Pas grand chose à dire sur ce classement NXT, juste signaler que l'écart se resserre entre les trois derniers compétiteurs et que la WWE prend bien garde de ne pas builder ses rookies trop forts (comme l'a démontré mardi dernier la victoire d'un jobbeur officiel de RAW contre le top guy de NXT) par rapport à son roster de pros.
Ce classement des tag-teams est surtout réalisé pour rendre le classement des catcheurs évoluant essentiellement en individuel plus lisible. Il ne faut pas négliger cependant une vraie tentative de build de l'équipe Hawkins Archer en tag-team heel crédible. Même si elle a lieu dans le B-Show qu'est Superstars, l'équipe commence à avoir une jolie petite winning-streak qui pourrait bien lui être utile si le titre est défendu un jour.
Le roster féminin de Smackdown a beau être plus riche d'une unité, il n'en demeure pas moins qu'il fait face à un cruel manque de babyfaces.
Du côté du roster féminin de RAW, le constat est terrible pour Jillian, malgré sa victoire, elle a tellement perdu de matchs qu'il semble inconcevable qu'elle puisse prétendre à quoi que ce soit.
Passons maintenant aux rosters masculins que j'ai essayé de séparer en trois parties : un premier tiers qui présente les top-guys du moment, un second tiers qui regroupe les midcarders et enfin tous ceux qui sont dans la zone rouge, avec un niveau inférieur à celui d'un catcheur débutant.
La top card de Smackdown est toujours dominée par les babyfaces même si on trouve toujours à sa tête le champion heel. L'ordre des heels dans cette carte est d'ailleurs assez significatif d'un booking très classique pour les bad guys : les deux champions en tête et le dernier champion du show juste après.
La midcard de Smackdown équilibre la top card avec une grande majorité de heels et deux jobbeurs de luxe qui s'efforcent de les mettre over du mieux possible.
L'apparente très faible taille du job squad de Smackdown (4 catcheurs sous les 2000 points) n'est qu'une illusion puisqu'elle reçoit souvent le renfort de la division tag-team du show.
A RAW, l'angle Nexus a pris le pas et les babyfaces sont loin d'être en majorité parmi les top-guys du show. Cependant, comme à Smackdown, c'est un babyface qui domine le roster des épaules et de la tête de ses adversaires plantée dans le ring par un RKO.
Dix heels pour six babyfaces, ce roster est surpeuplé de méchants, non ?
L'absence quasi chronique de babyfaces est probablement une des raisons de l'étrange booking du champion qui n'a que très peu de proies à squasher. Entre les jobbeurs officiels du champion (Mark Henry, Goldust et Evan Bourne) qui s'y sont déjà collés, les top-faces (qu'il faut préserver pour d'éventuels title matches) et les jobbeurs de luxe que la WWE doit préserver pour succéder aux précédents en cas de blessure (Truth & Morrison), le champion n'a quasiment plus rien à se mettre sous la dent.