Un homme sans moustaches, c'est comme une femme avec une moustache.
Anton Tchékov
Bonjour à toutes et tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où c'est l'heure des éliminations à NXT.
Grand jeu de l'été des Cahiers: sauras-tu trouver la seule bonne catcheuse du roster?
(Réponse en fin d'article)
Nalyse de NXT du 27 juillet
Un homme sans moustaches, c'est comme une femme avec une moustache.
Anton Tchékov
Bonjour à toutes et tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où c'est l'heure des éliminations à NXT.
Grand jeu de l'été des Cahiers: sauras-tu trouver la seule bonne catcheuse du roster?
(Réponse en fin d'article)
Nalyse de NXT du 27 juillet
Cette semaine, la WWE a décidé de donner un vrai boulot sérieux à ses rookies: pas de segment de talkshow (qu'il soit animé par Percy Watson ou MVP), pas d'épreuve dont le principe est ridicule, non, rien que des matchs, des segments intéressants et une élimination finale. Tout a commencé avec le droit donné à chaque rookie de faire une petite promo sur un thème de son choix (sauf son élimination et/ou sa survie dans le concours) et personne n'a vraiment réussi à sortir du lot. On notera que Kaval a fait une promo où il a explicitement cité son nom d'avant: Low-Ki. Je ne suis pas sûr que, vu son passé, ce soit particulièrement malin, surtout à l'heure où la WWE semble faire tout son possible pour se différencier de la TNA (changement des couleurs de cordes à RAW, nouveau générique, etc …).
Et j'ai même été deux fois champion de la X Division… J'espère que je serai aussi bien traité ici que Gail Kim, Vance Archer ou Christian!
Le premier match du show opposait Percy Watson à Zack Ryder et se soldera par la victoire du rookie sur le pro. C'est d'ailleurs la première fois cette saison qu'un nouveau rivait au sol les épaules d'un ancien. Je ne sais pas si c'est parce que je suis un fan de Ryder ou si, semaine après semaine, le personnage de Showtime me sort par les yeux mais je n'ai pas vraiment aimé ce match. J'ai trouvé Watson absolument pas concentré et crédible lorsqu'il s'agissait de se libérer d'un tombé, en particulier, et dans le domaine du selling en général. Etant donné que cet élément est pour moi la base même du catch, cela ne peut que faire baisser mon opinion sur Percy Watson, déjà pas très haute je l'admets.
Zack Ryder, en bon pro, montre aux rookies (et au monde entier) comment encaisser un dropkick.
Avant le second match (Eli Cottonwood contre Michael McGillicutty), la WWE nous a offert un bien étrange segment backstage entre John Morrison et son rookie. En commentant l'épreuve de la semaine dernière, ces deux-là se sont livrés à un exercice qui m'a laissé songeur. Morrison, plus moqueur que jamais, a été bon, retrouvant un peu du lustre que le JoMo heel avait au temps du DirtSheet, mais il était clairement à contre-emploi du personnage de babyface niais qu'il a endossé depuis. Cottonwood, de son côté, était complémentaire: juste dans le ton du rookie pas forcément toujours bon qui cherche des circonstances atténuantes à ses performances catastrophiques. Bon segment donc, mais étrange double contre-emploi là aussi puisqu'Eli avait été dépeint jusqu'à présent comme une brute épaisse et sadique.
John Morrison saisit n'importe quelle occasion pour ne plus être le partenaire de R-Truth.
Le match en lui-même était d'un bon niveau même si assez classique dans le cadre d'une confrontation impliquant un big man: grosse domination initiale du géant malgré une résistance symbolique de son adversaire, big move du big man raté à cause d'une esquive de son opposant plus rapide (en l'occurrence une big boot qui emprisonne Eli dans les cordes), comeback du petit et finisher. Un booking hyper traditionnel mais efficace quand bien réalisé et même si on a vu des centaines de matchs du même type auparavant, la partition déroulée par les deux était plus que correcte.
Eli Cottonwood a une façon bien à lui d'exécuter le big boot.
Avant de terminer le show, on a eu droit au match entre Kaval et Husky Harris, précédé d'une insignifiante séquence backstage. Le match était serré et bien équilibré jusqu'à la séance finale qui entrainera la victoire d'Harris. Globalement, on a eu droit à un tampon de Husky sur les "marraines" de Kaval, puis à un Kaval inquiet qui prend position sur le tablier pour s'enquérir (prends ça dans ta gueule Djipi Bag O'Shit, c'est tous les jours que tu le vois passer "enquérir" même chez Pessoa) de leur sort. Le moteur de Ferrari placé dans un tank en profite pour lui écraser la colonne vertébrale sur le poteau et prendre un avantage décisif qui lui permettra de placer son finisher.
Un moteur de Ferrari dans un tank, pourquoi pas? Mais les ailes d'ange dans le dos, c'est quand même moche, non?
Mon problème avec cette séquence? A peu près tout. L'exécution a été très moyenne. Surtout que c'est le même type de péripétie qui a eu lieu il y a peu à Smackdown et que ce n'est ni flatteur pour Michelle, ni pour Layla de dire que l'éjection du ring rendait mieux à l'antenne avec Vickie Guerrero dans le rôle de la victime. L'angle de caméra, de plus, n'avantageait pas l'intervention vers l'extérieur de Husky. Conclusion mitigée du dernier match du show, heureusement rattrapée par le main-event en forme d'élimination d'un nouveau rookie.
McGillicutty mérite sa première place mais c'est tellement chiant à taper que je souhaite la victoire de Kaval.
En toute logique avec sa série d'invincibilité, c'est MMGC qui a la première place devant Kaval et Alex Riley, Percy Watson rétrogradant à la 4eme place et Lucky Cannon s'installant au numéro 5. L'élimination se jouait donc entre Husky Harris et Eli Cottonwood. Et sans grande surprise c'est le géant qui est parti. Pourquoi sans surprise? Parce que le coup que nous prépare la WWE avec Husky Harris apparaît cousu de fil blanc: s'il a un bon profil e vainqueur, Husky a de toute façon, un destin tout tracé dans NXT, celui d'être le survivant, le type qui, semaine après semaine, passe à un cheveu de la correctionnelle mais y échappe toujours. Je suis prêt à parier qu'il sera finaliste (probablement avec MMGC et Kaval). Mais c'est la séquence post-élimination qui fut la plus réjouissante: un très grand numéro de psychopathe de la part de celui qui fut un temps basketteur en Lituanie. Striker lui donne le micro pour qu'il nous serve un de ces discours angéliques dont seuls les losers ont le secret. Et là, au lieu de s'exécuter benoîtement comme le fit Titus O'Neel, Cottonwood se met à taper tout le monde avant de partir. Sur le chemin, JoMo tente de l'intercepter et le Shaman Of Sexy se fait violemment repousser et sévèrement chambrer à cette occasion par Zack Ryder.
Eli, on est toujours sans nouvelles de l'étrangleur de Vilnius, une réaction?
Tiens d'ailleurs, au passage, il faudra un jour que j'attribue un prix spécial au catcheur qui aura su le mieux rester dans son gimmick tout au long du show, pour ce genre de comportement de parrain qui ne se contente pas de rester sur sa chaise. A peine l'incident clos et tandis que notre commentateur préféré tentait une interview avec un survivant du raid d'Eli, qui surgit de nouveau? Eli, toujours en rogne… Cette bonne séquence où Cottonwood a encore une fois été impeccable dans son emploi de type pas très stable dans sa tête et qui surtout compense son élimination, a conclu de belle manière un épisode de NXT en demi-teinte où certains rookies n'ont pas confirmé (Watson), certain(e)s pros n'ont pas été à la hauteur (Lay Cool) mais où Cottonwood et McGillicuty ont fait leur maximum et largement mérité d'être les deux stars de l'épisode.
Réponse du grand jeu de l'été des Cahiers: Evidemment, il y avait un petit piège en forme de fausse piste: Natalia n'était pas sur la photo.