Superstars: double dose

Quand une jumelle est très jolie, sa soeur l'est aussi.

Claude Frisoni

 

Double ration de Superstars à l'approche des vacances! Deux épisodes pour deux fois plus de… Bella Twins, de jobbers, de combats parfois décevants, et une louche de Christian pour faire passer le tout.

 

 

Ca fait toujours plaisir de voir Aragorn et Legolas se lâcher un peu.

 

 

Review de Superstars des 24 juin et 1er juillet

 

Quand une jumelle est très jolie, sa soeur l'est aussi.

Claude Frisoni

 

Double ration de Superstars à l'approche des vacances! Deux épisodes pour deux fois plus de… Bella Twins, de jobbers, de combats parfois décevants, et une louche de Christian pour faire passer le tout.

 

 

Ca fait toujours plaisir de voir Aragorn et Legolas se lâcher un peu.

 

 

Review de Superstars des 24 juin et 1er juillet

 

 

Ce sont les Bella Twins et Jillian qui vont ouvrir cette review,  oeuvrant deux semaines de suite à Superstars. Ben oui, faute de guest hosts à faire chier à Raw, faut bien s'employer.

 

En réalité, la dernière semaine de juin, c'est Brie qui s'est frittée avec Jillian. Mais bon, nos jumelles sont indissociables. On notera la première performance remarquable de ce match, avec Jillian qui chante… en français. Oui, oui. Mais n'allez pas imaginer un standard de la variété française: en cette période de Coupe du Monde, la blonde chanteuse nous massacre un bon vieux "Allez, allez, allez" des familles.

 

 

Et les Bellas jouent le rôle des cheerleaders qui accueillent le réparateur de la photocopieuse.

 

 

Heureusement, l'entrée des twins met fin au massacre auditif. Une autre opposition, cette fois-ci de « catch pur » commence. Enfin, tout est relatif, car ce début de combat ressemble plutôt à une baston féminine en période de soldes. Brie tente d'abîmer le bras de son adversaire, qui en retour balance la jumelle au sol.

 

Les deux femmes se rendent coup pour coup, mais la petite tape sur les fesses faite par Jillian choque son adversaire, qui marque une pause, incrédule. Ben oui, c'est pas très PG, tout ça.

 

Brie riposte donc avec un Lou Thesz Press et enchaîne avec un CATFIIIIIIGHT (Christophe Agius, sors d'ici). Bon sang, on se croirait vraiment dans une friperie. Malgré tout, Jillian, plus fourbe, semble prendre le dessus. Ainsi, Brie se retrouve coincée dans une prise de soumission au centre du ring, qui n'est pas maintenue très longtemps, Jillian enchaînant les mouvements rapides.

 

Mais, au moment ou elle se recoiffe pour tenter un splash, elle se fait accueillir par les genoux de la Twin qui a récupéré et enchaîne les dropkicks. Mais cela se révèle insuffisant. Toutefois, Brie manque de se faire bêtement surprendre en tentant un hurracanrana contré en petit paquet.

 

De la même manière, toujours surprise à l'approche des cordes, Brie est envoyée à l'extérieur. Parfait pour que sa soeur prenne le relais. Manque de pot, l'arbitre a grillé la combine…

 

 

… ou pas.

 

 

Mais l'arbitre se fait distraire quelques secondes plus tard, une fois tout le monde de retour in ring. Esquive de Nikki, petit paquet, tombé, et voilà, encore une victoire absolument pas clean.

 

Quid de l'affrontement du 1er juillet? Ben on prend les mêmes et on recommence.

 

Jillian apparaît comme beaucoup plus nerveuse, mais tout aussi fourbe. Sans doute n'a-t-elle pas envie de se faire voler la victoire une fois de plus. A moins que ce ne soit par pure jalousie due au fait qu'elle ne suscite l'intérêt d'aucun guest host et qu'avec leur effacement progressif, ça ne va pas changer…. Bref, étranglements, tirages de cheveux, tout l'arsenal de la potiche heel y passe, et la twin (Nikki cette fois) jobbe, sous les encouragements de sa soeur.

 

 Le moins que l'on puisse dire, en tout cas, c'est que Jillian fait le boulot, à tous les niveaux. Elle assume sa gimmick ridicule et les pontes de la WWE lui rendent bien, en lui ayant offert un titre quelques minutes. Puissent-ils en faire un jour autant avec Kelly Kelly.

 

La twin revient dans le match, avec ses traditionnels mouvements rapides. Son moveset n'a pas évolué en une semaine, hein. Et comme la semaine dernière, les deux jumelles se retrouvent à l'extérieur.

 

 

Pénibles, ces partisans de l'arbitrage vidéo!

 

 

Mais cette fois-ci, Jillian anticipe et tabasse en règle la jumelle illégale. Mais vu qu'elles ont été grillées, la tactique change: les deux donzelles se glissent sous le ring, telles le premier Hornswoggle venu. La jumelle illégale tente de remonter in ring, mais fait en réalité distraction. La jumelle légale débarque, petit paquet, et encore une victoire. Mouais, ca commence à devenir lourd.

 

 

La prochaine fois on fusionne, pour pas qu'on nous fasse de remarque.

 

 

C'est au tour de Chris Masters de squatter la place, et de potentiellement gagner quelques rangs dans la carte.

 

Lors de l'épisode du 24, Chris affrontait Luke Gallows.

 

Les deux hommes jaugent leur force en ce début de combat, et incontestablement, malgré un gabarit défavorable, le masterpiece prend invariablement le dessus. Mais il faut peu de temps à Gallows pour revenir, avec force droites et coups de coude, qui sonnent l'ex-copain d'Eve.

 

Les deux hommes imposent chacun leur tour un défi physique, c'est à qui esquivera et infligera à l'autre une série de coups surpuissants, rappelant un peu le catch à l'ancienne, ou deux béhémots enchaînaient les droites dans le but de faire vaciller l'adversaire.

 

Plus mobile, Masters arrive à anticiper les attaques. Il fait même preuve d'une force épatante, réussissant à caler une souplesse avec maintien. Vu le gabarit de Luke Gallows, la performance est notable.

 

 

Chris Masters facts: Chris Masters ramène les tox repentis à l'armoire à pharmacie.

 

 

Chris est alors prêt pour sa Masterlock, oui mais voilà: le gabarit de son adversaire empêche la prise d'être correctement portée. Ca permet à Luke de revenir dans le match, sous l'oeil bienveillant de Serena, qui incite son partenaire à travailler le dos de Masters. La seconde souplesse de ce dernier ne passe pas, il prend tout le poids de son adversaire sur le corps, et se retrouve les épaules rivées. Compte de deux, l'honneur est sauf.

 

 

C'est vrai qu'elle penche un peu, la tour de Pise.

 

 

Mais Masters jobbe. Et c'est embêtant pour lui, surtout que vu l'état de délabrement de la SES, une victoire face à Luke ne lui ferait pas de mal.

 

Ceci dit, cet échec décuple les forces de Chris qui, même a une main, détruit tout sur son passage. Mais voilà, Luke a de la ressource, et c'est avec un monstrueux big boot out of nowhere qu'il allonge le chef d'œuvre au sol. Nearfall, le match est indécis.

 

Luke est prêt pour son Gallowspole, mais Masters esquive. Pas pour longtemps. Debout sur les cordes, il se fait distraire par Serena, et Luke reprend le dessus. Gallowspole, 1,2,3, et une victoire assez peu méritée, tant Masters a fait un gros match.

 

Voyons maintenant la performance de deux mecs oubliés avant qu'on ait appros à les connaître: Croft et Barretta. En effet, le 24 voyait s'affronter Caylen Croft (accompagné par Baretta) et JTG.

 

Du bon duel de low-midcard en perspective en opener de cet épisode.

 

Et en voyant ce début de combat, on comprend mieux la situation de ces lutteurs dans la carte: les coups sont mal vendus, mal portés aussi, généralement on assiste à un gros "coup de frein" au moment de l'impact. Bref, crédibilité zéro. Même Silvernights lorsqu'il imite John Cena dans son jardin est bien plus crédible. Ajoutons à cela un arbitre très interventionniste, qui de fait, rend les gruges de Trent Baretta absolument pas spontanées.

 

Soulignons à ce niveau le travail remarquable de la paire de commentateurs (Todd Grisham et Matt Striker), qui réussit à vendre ce match pourtant absolument ennuyeux.

 

Une corde à linge acrobatique portée par JTG réussit tout de même à faire réagir la foule, sans doute endormie jusqu'à présent comme l'auteur de ces ZZZzzzzzz…

 

 

Yoyoyooyoyoyoyoyooyoyo deeeeeebouuuut!!!

 

 

Bref, saut chassé et projection, tacle glissé sur Baretta, finish, wesh, gros, t'as vu, JTG il a gagné. Et quoi de mieux pour s'attirer la sympathie des Kidz (et de la WWE?) d'inviter des gamins rapper sur le ring? Un peu kitsch ceci dit.

 

 

Les gangs recrutent décidément leurs membres de plus en plus jeunes.

 

 

Dans le genre duel de low-midcarders perdus, l'épisode du 1er juillet mettait aux prisesla paire Primo/Ryder, qui affronte la paire Goldust/Tatsu.

 

Et comme souvent, c'est Yoshi qui bondit partout avant de se décider à affronter Ryder.

 

 

Vas-y Zack, pique ses ressorts, j'le tiens!

 

 

Le premier contact a lieu, et Zack, toujours en quête de l'amour, se fait naïvement surprendre par des atémis portés par le lutteur nippon, qui enchaîne avec un tour de hanche et une clef de bras, zone que Goldust continue à travailler une fois le tag fait.

Zack jobbe, et ne voit absolument pas le jour durant ce début de match.

 

Et ce n'est pas le tag fait avec Primo qui va changer quelque chose, puisque Goldust bloque son adversaire, en le retenant également par le bras, avant de faire le tag. Ca bosse bien dans cette équipe. Le storytelling est simple et clair: abîmer les bras de nos deux célibataires endurcis, unis par le vent que leur a mis à tous deux Alicia Fox; la méthode semble efficace, car on n'a pas vu la paire Primo/Ryder porter une seule prise. Quoiqu'en même temps, la paire Goldust/Tatsu n'a pas porté une seule vraie prise non plus.

 

Primo réussit pourtant à claquer un coup de la guillotine. Suffisant pour sonner quelque peu Tatsu, et permettre au frangin Colon de revenir dans le match. Ryder prend le relais, et la paire a enfin l'occasion de montrer ses talents et de bosser en équipe. Néanmoins, on n'est pas à l'abri d'un tag, et Goldust semble prêt à tout massacrer une fois rentré in ring.

 

Le big boot porté par Tatsu ouvre une brèche. Le tag est fait, et comme prévu, Goldust enchaîne, avec une série de mouvements rapides, se payant même le luxe d'envoyer bouler Ryder hors du ring.Mais c'en est trop, et Primo en profite pour le surprendre. La team Primyder (ouais, on continue les noms d'équipes mixées) domine totalement cette fin de match.

 

Goldust tente bien de revenir, mais il est totalement épuisé, leurs partenaires attendant avec impatience le changement.

Double tag, et Tatsu prend légèrement le dessus, avec une série de kicks. Primo intervient pour sauver la mise de Ryder, et juste derrière, Tatsu botche un saut sur les cordes. Plus de peur que de mal, mais Ryder reprend la main, avec une descente de la cuisse. Tombé, et victoire un peu surprenante, vu la construction du match.

 

 

Who are the bosses, now? (Indice: suivez le doigt)

 

 

Cette feud commence à sentir le réchauffé. Et s'il faut bien occuper Goldust et Yoshi, voire même Primo, ca m'embête beaucoup pour Zack Ryder dont le catch et la gimmick (en considérant qu'il garde celle de Chick Magnet version 2) permettent de viser bien mieux.

 

Glissons un mot désormais du match opposant R-Truth à William Regal. Un match intéressant sur le papier. R-Truth bouge pas mal au milieu de la carte, tantôt exposé en team, tantôt alpaguant un titre US. Quoi de mieux alors, pour un main-event (le 24) de Superstars, que de le faire lutter face à l'expérimenté William Regal?

 

Le match tarde toutefois à démarrer, les lutteurs profitant de l'énergie transmise par la foule, qui scande tour à tour les noms des deux protagonistes. Une fois le combat lancé, c'est une véritable opposition de styles à laquelle on assiste. Si les lutteurs sont tous deux d'un gabarit semblable, Regal est plus technique qu'un Truth qui apparaît plus vif. Faut dire qu'a force de sauter partout en gueulant What's up?, ça aide.

 

La rapidité de Truth se perçoit sur des enchaînements de mouvements simples: ciseau de tête, tour de hanche, saut chassé. Néanmoins, suite à un enchaînement pourtant non botché, Truth se blesse au genou. Kayfabe ou non, the show must go on, et Regal, en bon heel, prend évidemment un malin plaisir à travailler le genou de son adversaire. Coups, soumissions, tout y passe. Truth fait d'ailleurs preuve d'une énorme résistance, plaçant notamment une planchette japonaise histoire de souffler cinq minutes. On ne voit pas comment, même si Truth retarde l'échéance, ce match pourrait échapper à Regal, d'autant que les finishs de la vraie vérité font appel à la force dans les jambes. Ouais, mais voilà. Alors qu'il a la jambe blessée et que Regal s'acharne dessus depuis cinq bonnes minutes, Truth réussit à placer un DDT et son Lie Detector out of nowhere. Crédibilité zéro; Truth avait la possibilité, sans doute, de gagner le match clean, et serait passé pour un héros qui a souffert mais a fait preuve de vaillance (un sous-Cena, quoi!), mais à mon sens, cette façon de finir le match (le finish nécessitant une impulsion) décrédibilise totalement le storytelling, surtout si cette blessure est kayfabe.

 

 

T'inquiète mec, j'ai pris des cours de selling chez Matt Hardy, et depuis ça va beaucoup mieux.

 

 

Bref. On sait que Christian, même face à Curt Hawkins, saura effacer cette déception.

 

Souvenez-vous un bref instant de Curt Hawkins, ex-comparse d'Edge et Zack Ryder dans la team des Edgeheads, désormais associé à Vance Archer. Les deux hommes devaient oeuvrer en tag dans le cadre d'un CDD de quelques semaines ou ils devaient tout détruire pour être titularisés. Bon, on attend encore, même si apparemment ils ont fini par avoir leur contrat. Quoi qu'il en soit, Hawkins oeuvre seul ce soir, même si Archer traîne en ringside.

 

En tout cas, vu la pitoyable entrée d'Hawkins (avec Christian qui se retient même de rire un bon coup), qu'il a dû concocter après une soirée fumette avec les copains que sont Kofi et Brian Kendrick, ca sent le roussi pour lui.

 

Malgré tout, il fait le boulot, amenant Captain Charisma au sol et se permettant même de l'imiter, ce qui lui vaut en retour une bonne claque. Car Christian a du métier, et ne s'en laisse pas conter, même si Hawkins tient franchement la corde.

 

 

Et pourtant, vu comment il botche pour sauter par-dessus son adversaire, c'était pas gagné.

 

 

Archer tente de s'en mêler, Christian se trouvant à l'extérieur, mais il a à peine le temps de faire  un pas que l'arbitre l'envoie directement aux vestiaires!

 

Certes, ça n'empeche pas Hawkins de continuer — Christian semblant même jobber —, mais la décision semble sévère.

 

Christian en profite pour revenir dans le match avec quelques droites et un brise-dos, mais quoiqu'il en soit, le match est plaisant, tant les deux lutteurs donnent tout, Hawkins (me) faisant très forte impression sur ce match. Mais à la fin, c'est toujours Christian qui gagne: contre, Killswitch, tombé, victoire.

 

Mais peu importe le résultat: Christian a une fois encore prouvé son immense talent, et sa capacité à construire de grands matchs, alors qu'Hawkins a gagné des galons sur ce combat. Du positif pour tout le monde, donc.

 

 

Hép, le monsieur m'a crédité d'un bon match, maintenant je veux mon title-shot, svp.

 

 

Jacadi a dit, and i quote: "Hell no, and if you're not down with that, I've got two words for ya: Suck It!"

 

 

Du positif comme dans l'ensemble de ce Superstars, à quelques exceptions près. De quoi revenir malgré tout avec envie la semaine prochaine (et en théorie à un rythme plus régulier), si le Dieu du Catch le veut, en tout cas, moi je serai au rendez-vous de Superstars…

 

 

Cause i'm Arthemiz, and, believe it or not, I'm Gordon.


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