You’ve got mail

Avec ma gueule d’équarisseur
De boucher, de déménageur
Et mes cheveux aux quatre vents

Moustaki, chanson apocryphe

 

Au lendemain de Fatal Fourway, Lecharentais, être généralement placide et bonhomme, était colère. Mais alors vraiment colère. Aussi, quand il nous a proposé de faire la review du Raw suivant, nous avons été soulagés de le voir se charger d'une partie de la tonne de boulot qui nous incombe en ces temps de débâcle pour les bleuuuuuus. Et de le voir reposer sa Gatling, fort seyante mais un poil oppressante.

 

 

– Mortel, une review toute prête qui nous arrive sur le mail!

– Génial. On la balance en ligne et on retourner poster des comms sur le blog de Ménès.

 

 

Nalyse de Raw du 21 juin

 

Avec ma gueule d’équarisseur
De boucher, de déménageur
Et mes cheveux aux quatre vents

Moustaki, chanson apocryphe

 

Au lendemain de Fatal Fourway, Lecharentais, être généralement placide et bonhomme, était colère. Mais alors vraiment colère. Aussi, quand il nous a proposé de faire la review du Raw suivant, nous avons été soulagés de le voir se charger d'une partie de la tonne de boulot qui nous incombe en ces temps de débâcle pour les bleuuuuuus. Et de le voir reposer sa Gatling, fort seyante mais un poil oppressante.

 

 

– Mortel, une review toute prête qui nous arrive sur le mail!

– Génial. On la balance en ligne et on retourner poster des comms sur le blog de Ménès.

 

 

Nalyse de Raw du 21 juin

 

 

La WWE doit se racheter. Après un PPV ayant couronné un chicano monosyllabique — face à une SeS qui en avait pourtant grand besoin pour se crédibiliser et à un champion qui aura eu un règne pathétique —, ayant couronné aussi un parvenu rouquin copain du gendre du patron, les deux au terme d’interventions extérieures qui devraient permettre de rebaptiser le PPV Fatal Foutoir (en même temps, n’importe quel programme de cinéma vous aurait montré qu’il ne fait pas bon s’appeler Fatal par les temps qui courent), la WWE avait donc, selon l’éminent Axl, choisi la continuité des storylines. Soit. Dans ce cas, il était totalement hors de question que ces storylines persistent à s’enliser comme elles menaçaient de le faire, et ce Raw devait tracer de nouvelles routes vers le prochain PPV, Money In The Bank, attendu avec impatience.

 

 

Ah, y a de l'argent dans cette mallette? Virgil, tu monteras me la chercher.

 

 

Pour ce faire, le show s’ouvrait sur une allocution de Mistaa MacMaaaaaaaaaaaaaan, le Big Boss en personne. Rappelons que VKM avait annoncé il y a peu son désir de se retirer un peu de l’antenne; or pour un absent, sa présence est tout de même fort régulière. J’y vois une manifestation de cette période de transition que Silver annonçait dans un excellent papier. Car si VKM se montre autant, c’est sans doute le fruit de certaines inquiétudes de la WWE. Les nouveaux médias, type Twitter et autres, représentent des sources de fuites et de gaffes que l’on n’avait jamais connues jusqu’alors, et il semble que la WWE ait décidé de prendre les armes en étendant le kayfabe jusque sur la toile, certains allant même jusqu’à se demander si le licenciement de Bryan n’était pas une sorte de fake. Il semble d’ailleurs hélas que ce ne soit pas le cas, mais que la WWE attende que la pression soit retombée pour le réembaucher… si VKM digère le crachat adressé à Cena, qui semble l’avoir fait entrer dans une fureur noire et être la véritable raison de ce licenciement surprise.

 

 

Rappelons quand même que voici le seul type de crachat qui pourrait presque indisposer SuperCena.

 

 

Ainsi donc, la sortie de VKM me semblait indiquer que la WWE était assez angoissée par ces nouveaux enjeux. Quand le patron monte au charbon, ce n’est jamais pour rien.

 

Revenons à nos moutons: VKM, donc, se présente sur le ring, et semble s’excuser pour le chaos de la veille. Or, VKM est un peu comme Chuck Norris, il ne s’excuse jamais, parce que ce n’est jamais de sa faute. Et le responsable est donc… Bret Hart. Il est vrai que l’absence du GM de Raw, la veille, avait été diversement ressentie, et les spéculations allaient bon train: absence prévue ou pas, décision de dernière minute ou non, difficile à dire. Toujours est-il que VKM, avec ses allures de jeune homme qui aurait des hanches en plastique, se délectait de mettre toute la faute sur le dos de Hart pour l’intervention de Nexus (oui, les rookies s’appellent comme ça désormais, c’est plus vendeur je présume), et leur attribuait donc la responsabilité de l'obtention du titre par Sheamus. Deux observations en passant quant au match du WWE Championship à Fatal Fourway:

  • Cena s’en sort gagnant, puisque, encore une fois, il n'a pas perdu clean, et il a encore fallu s’y mettre à sept pour le sécher.
  • Sheamus est un champion accidentel, ce qui renforce cette nouvelle catégorie du Champion illégitime inaugurée par Swagger.

 

 

Comme d'hab, quoi. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

 

 

Toujours est-il que cette imprévisible intervention des rookies (oui, il va falloir être très crédule pour gober ça) était selon les mots de VKM due à une décision malvenue de Bret: les virer. Pardon? Des rookies déboulent, cassent tout, tabassent des catcheurs et du personnel, et il ne faudrait pas les virer? Que VKM soit injuste n’est pas nouveau, mais qu’il se pose en gestionnaire malavisé est original: Bret aurait donc dû laisser des types sans carrière ni réelle popularité (or un certain Bryan à l’absence étouffante) foutre à sac son entreprise et demander du rab? Il a vu jouer ça où? Cependant, McMahon poursuit et relève Bret de ses fonctions, car il a été embauché pour prendre des décisions difficiles, mais pas mauvaises, et que ce n’est pas parce qu’il a été balloté dans un auto-tamponneuse qu’il n’avait pas à être là la veille. Il aurait pu, et dû, prendre les mesures adéquates, au cas où (et sur ce dernier point, Axl l’a relevé dans sa review du PPV, il n’a pas tort).

 

 

Et là, attention, j'ai préparé une phrase énorme pour l'occasion: Bret screwed Bret! Pas mal hein?

 

 

Toujours est-il qu’il semble que le rôle de Hart sous les spotlights à la WWE soit terminé, puisqu’à part au micro (et encore, bon sang que c’est laborieux parfois), il n’a plus vraiment d’utilité autrement que backstage.

 

Raw se retrouve donc sans GM. Et VKM propose sa nouvelle règle: un GM mystère, qui envoie ses consignes droit sur l’ordinateur de Cole! Le GM agissant de toute façon sur ordre, seule la forme change, mais il n’empêche que cela peut permettre de réagir un peu plus vite à ce qui se dit sur le net, puisque Raw est en live, et améliorer le show en temps réel de façon plus optimale. Une innovation + un mystère, voilà qui n’est pas mal du tout finalement. Si on ajoute à cela l'absence, pour un soir, d'un Guest Host ignare en catch, en promo pour un truc dont tout le monde se cogne, les feux sont au vert pour un bon show (même si le Guest fera son retour la semaine prochaine, il faut croire que le public apprécie…).

 

Et, bien évidemment, quel est le premier mail reçu par Cole? TOUS les rookies de la Saison 1 de NXT sont réembauchés! N’importe quelle Françoise Dolto de campagne vous dira que céder aux caprices des gamins en fait des enfants gâtés, mais les Américains n’ont pas eu la chance d’avoir la mère de Carlos comme pédopsychiatre.

 

Alors, qui peut bien être ce mystérieux GM qui a les rookies envahisseurs à la bonne? Le pilote de la limousine (qui, selon ce qu’il a dit au PPV, ne serait pas Y2J)? Cole lui-même, qui rappelons-le avait échappé au passage à tabac monstre deux semaines auparavant? VKM lui-même? Quelque grand revenant? Le mystère plane.

 

 

Ah, le mystérieux GM termine son mail par "And that's the bottom line cause your new GM said so".

 

 

En plus, pour ce qui concerne l'éventuel mentor de Nexus, Hart peut se rajouter à la liste: son agression, publique, semble le mettre hors de cause, mais il pourrait justement être cet esprit vengeur désireux de faire trembler la WWE. Et puis, les faux accidents de limousine, ça le connaît, remember le récent épisode de sa fausse fracture de la jambe…

 

Toujours est-il que VKM va pour sortir du ring, lorsqu’il est interrompu par notre nouveau champion WWE, Sheamus.

 

Le rouquin arrive sur le ring avec sa ceinture, l’air contrit. Et sa promo est aussi inhabituelle que convaincante: il est désolé! Le boucher irlandais présente des excuses, arguant qu’il ne souhaitait pas que cela se passe ainsi, qu’il voulait prouver au monde qu’il pouvait battre trois grandes Superstars (son manque de grandes victoires est justement la principale critique qui lui est faite) et va jusqu’à tendre sa ceinture à VKM. Stupeur de la foule! Le Celtic Warrior opère un face-turn, renouant avec la longue tradition des honorables guerriers Irlandais! Enorme pop dans le public, évidemment.

 

 

Vous connaissez cette sculpture. Mais si! Le penseur, du Rouquin!

 

 

Mais alors que VKM s’apprête à récupérer la ceinture, Sheamus la reprend, un sourire vicieux aux lèvres. Car peu importe comment il y est parvenu, c’est bien lui le nouveau champion WWE! Sa toute nouvelle popularité se mue instantanément en heel heat du tonnerre, et Sheamus, comme un poisson dans l’eau, en rajoute: si Nexus doit retirer une chose d’hier, et une seule, c’est que grâce à eux, il est champion WWE (quoique même sans eux, il aurait gagné). Donc, selon Sheamus, non seulement ils n’ont servi à rien, mais s’ils ont servi à quelque chose, ce n’est pas du tout à ce à quoi ils s’attendaient. Ils ont tabassé Cena, lui ont permis de prendre le titre, que demander de plus? En tout cas, leur irruption a ouvert une voie royale à Sheamus, thank you guys.

 

Sheamus n’a pas si souvent l’occasion de faire de longues promos, et sur celle-ci il a été tout simplement excellent: vicieux, retors, fourbe, le heel dans toute sa splendeur, faisant oublier Batista et s’imposant, à court terme, comme un très grand heel pour la Fédération. Du même coup, d’ailleurs, son évident piston se ressent moins durement, tant le bonhomme semble avoir les moyens de ses ambitions. En moins d’un an, il a déjà deux titres majeurs au compteur, on a connu débuts moins prometteurs (qui a dit "McIntyre et son charisme de poulpe froid"? Ah c’est moi, pardon).

 

 

Tiens, toi là, passe un coup de torchon, je veux pouvoir me mirer dedans.

 

 

Tout cela était trop beau pour ne pas être gâché, et c’est avec un brin d’amertume que l’on voit débouler Cena (bien entendu, au mieux de sa forme: un Four Way et un tabassage, il suffit d’un suppo pour s’en remettre). Et Cena est de bonne humeur, en plus: les rookies sont embauchés, il va donc pouvoir se les faire un par un, et il va mettre une fessée à Sheamus pour récupérer son bien. Une star qui tabasse de multiples autres stars du programme, ça n’est pas sans rappeler un peu le rampage actuel d’Angle à la TNA. Pour une fois que le pillage se fait dans ce sens, sachons être fair play avec Tsuru et reconnaissons-le.

 

 

Ooook? Ooook? Ook?

 

 

Bien évidemment, Sheamus, qui n’aime pas les enfants gâtés, envoie Cena sur les roses, et demande à VKM de le sortir du ring avant qu’il ne s’en charge. Sur ces entrefaites (tabernac’ quel suspense!), Mystery GM s’en mêle: il y aura bien rematch dès ce soir. Clairement, si Cena récupère la ceinture, ils auront plus vite fait de graver son nom dessus définitivement.

 

Et pour être sûr qu’il n’y aura pas d’interférence, il y aura un arbitre spécial: VKM himself! Parfait, John Cena va donc faire leurs fêtes conjointement au rouquin et au grand méchant patron, il est très possible que ce soir on se roule encore dans le ridicule. Et accessoirement, qu’un GM impose ses décisions au Chairman, il vaut mieux qu’il l’ait à la bonne, et pas qu’un peu.

 

 

Ah, et le GM veut aussi que vous arbitriez en string léopard, Monsieur McMahon.

 

 

Je vais éclaircir un point: je sais que tous ne partagent pas cet avis, mais je hais Cena. Pas seulement pour sa gimmick, totalement immonde, mais pour ce qui en est fait: Cena est un excellent catcheur, puissant, avec un bon moveset, il a un micskill de premier ordre, mais le booker à ce point comme un surhomme est juste insupportable. Quels que soient ses adversaires, SuperCena est toujours trop fort.

 

Et même si ce soir, à ce stade de la soirée, il est probable qu’il ne récupère pas la ceinture (en weekly, ça serait VRAIMENT moche pour Sheamus), cette espèce de domination ahurissante est assez lassante, surtout dans de telles conditions.

 

Cette précision, à pure fin de transparence, étant faite, on pourrait alors être tenté de faire une analyse similaire pour Mysterio: restant sur une winning streak incroyable, invité sur un coup du sort, il a pourtant remporté le titre la veille. A mon sens, il y a pourtant une sacrée différence: Alors que Cena est encore là pour des années, Mysterio se dirige vers la sortie. Le corps ne suit plus, différents conflits l’ont opposé à la direction, ce titre ressemble donc beaucoup à un baroud d’honneur, surtout si on l’associe au push monstrueux reçu par Bourne. De low-midcarder gentillet, le benêt volant a depuis peu pris une ampleur incroyable: parrainage de Cena, apparition en PPV face à un Jericho dont tout le monde connaît le talent pour mettre les jeunots over (je ne pense pas qu’il soit possible d’être moins carriériste), Bourne est-il destiné à être le remplaçant de Mysterio? De toute façon, un catcheur avec une musique d’entrée un peu punk et un peu grindcore ne peut pas être mauvais.

 

 

Et quel immense charisme, en plus!

 

 

Et justement, transition habile s’il en est, le match suivant oppose Evan Bourne à Y2J. Première réaction: encore? Car c'est quand même leur troisième en une semaine. Mais les deux catcheurs étant talentueux, un petit filet de bave vient aux lèvres. Et s’amplifie ignoblement quand Y2J annonce l’enjeu: s’il perd ce match, il quitte la Fédération définitivement. Même si une telle annonce en weekly sonne un peu creux, elle peut tout de même faire naître quelques angoisses. Jericho n’est pas dans son attitude habituelle de heel arrogant: il apparait furieux, amer, frustré, décidé à prouver qu’il est toujours le meilleur. Une phrase de promo, une seule, et tout est dit: ce type est un génie.

 

 

Quand je vous dis qu’il a l’air furieux.

 

 

Le match commence: Jericho envoie Bourne dans un angle, lui met une volée en règle, mais le petit ne se laisse pas faire, tente deux tombés consécutivement sans succès, Jericho quitte le ring pour échapper à un mawashi geri. Quel début de match! 20 à 30 secondes, guère plus, on est à la pub, mais on a déjà assisté à plus de catch que dans toute la carrière de Khali!

 

Quel dommage, d’ailleurs, que Bourne ne soit pas plus varié dans ses expressions, car Jericho hors du ring, c’est l’occasion pour lui de se montrer plus fauve, plus prédateur, comme peut le faire un Kaval. Toujours est-il que le match est pour l’instant plaisant.

 

Retour pub: on apprend que durant la pause, Bourne a sauté hors du ring, puis que Y2J l’a jeté dans les gradins. En live, Jericho tente une sorte de Full Nelson (les pros de la technique me corrigeront), mais Bourne se libère, et tente à nouveau le tombé sans succès. Y2J se reprend, dropkick pour coucher Bourne, puis tacle pour le sortir du ring ! Le décompte commence, pour Jericho l’affaire est entendue, mais comme tout bon face en péril Bourne remonte à 9. Jericho, en bon heel, le passe donc à tabac, prépare un joli suplex… mais le schtroumpf volant lui assène un coup de genou, et lui tombe dessus, pour un compte de deux. Succession pieds/poings d’un Evan Bourne de retour aux affaires, dropkick sur Jericho assis dans le coin, et nouveau compte de deux. Si vous comptez bien, on est à cinq nearfalls pour Bourne, et aucun pour Jericho, autant dire que la concurrence est rude!

 

 

Excusez-moi, m’sieur, vous auriez pas un peu de heat, c’est pour la misère?

 

 

Bourne tente un Hurricanrana, Jericho riposte en tâchant de changer la prise en Walls, mais Bourne riposte à son tour en un DDT qui lui offre un nouveau compte de deux.

 

Jericho se remet, assène un backbreaker et obtient enfin un nearfall, c’est à s’en demander qui est le face en détresse!

 

Bourne enfin à sa merci, Jericho retente un backbreaker, puis une soumission, mais Bourne tient bon.

 

AirBourne réalise ensuite un spot hallucinant: Jericho se tient debout dans le coin sur la deuxième corde, Bourne s’élance et lui assène un Hurrancanrana! Je vous laisse apprécier la détente et la précision du geste…

 

 

Evan Bourne, le décapsuleur humain!

 

 

Nouveau compte de deux, donc, et le match reprend, les deux hommes sont à bout, double coup de genou de Bourne, sans succès puisque contré en nouveau Walls, Bourne parvient, non sans mal, à atteindre les cordes, assomme Jericho, prend son élan pour le AirBourne… et se fait accueillir par les genoux de Y2J ! Codebreaker, la messe est dite, Jericho obtient le pin!

 

Ce match de sept minutes est sans doute l’un des plus agréables que j’aie vus depuis très longtemps: rythme, précision, les talents des deux catcheurs ont été exploités avec brio et, surtout, le combat racontait une histoire, avec ses temps forts, ses climax, bref, un grand match, qui justifie à lui seul de voir le show.

 

Bien sûr, Jericho n’en a pas fini: il relève son petit camarade, semble le consoler… et l’encastre dans le sol, sous les cris d’orfraie de Lawler et l’approbation de Cole. Seul bémol, on voit clairement, tandis qu’il relève son partenaire, Jericho murmurer à l’oreille de Bourne. Ce genre de détail n’est pas gênant, bien sûr, mais sur un match comme celui-là, on voudrait vraiment que le kayfabe soit respecté de A à Z…

 

 

Tu es fier. Fier et susceptible. Tu me plais, petit. Non, je déconne.

 

 

Petit segment, ensuite: DiBiase Jr et Virgil discutent en coulisses, DiBiase l’informe que, même s’ils se connaissent depuis longtemps, il a besoin d’améliorer sa protection. Par conséquent, il embauche… Maryse! Bien joué, mon grand, ça va terrifier Orton ça. Et quand Virgil lui demande ce qu’il va faire pour se protéger, DiBiase dévisage Maryse avec l'air d'un légionnaire devant un troupeau de chèvres en bikini et répond: "je vais passer à la pharmacie".

 

On a donc eu droit en quelques minutes aux deux extrêmes de la WWE: ce qu’elle fait de mieux, avec le match précédent, et ce segment, aussi bête que de mauvais goût, parfaitement inutile, et qui confirme que Virgil aurait mieux fait de rester chez lui, tant jusqu’ici il n’aura servi à rien. Le calcul de DiBiase en lui-même n’est pas mauvais: aucun homme n’oserait frapper une femme. Je conseille donc à Virgil, pour sa vengeance, et en bon bordelais que je suis, d’embaucher Bertand Cantat pour s’occuper de Maryse et avoir les coudées franches avec le petit millionnaire.

 

 

Maryse? Mais mec, t’as vu son nez? C’est le seul truc d’origine de l’ensemble!

 

 

Passons rapidement à autre chose…

 

S’ensuit, en coulisses, une interview de la Hart Dynasty, évidemment choquée par le traitement réservé à Tonton, et bien décidée à ne plus jamais laisser un Hart être sali de la sorte, dans un de ces serments dont les Américains ont le secret. Ils décident donc que plus jamais ils ne seront vaincus, et que dès ce soir, Natalya dédiera son match et sa victoire contre Tamina à Tonton. Hola hola attendez une seconde là, qu’est-ce que j’ai entendu? Dans un roster rempli de jolies filles mais au talent inring limité, on va laisser deux jeunes femmes très talentueuses mais au charme moins évident combattre? Le lendemain d’un changement de titres chez les Divas? Mais c’est une excellente nouvelle! Pourvu que le match dure plus de 40 secondes…

 

 

Hart Dynasty, j'ai une seule question à vous poser: selon vous, le matérialisme de Hobbes contredit-il empiriquement la téléologie des présocratiques?

 

 

Plan de coupe, on aperçoit une limousine qui arrive. Bon, d’accord, du point de vue de la storyline des rookies, c’est sans doute passionnant, mais là, c’est un peu court. Si vous filmez les Renault Kangoo qui se garent dans votre rue, envoyez vos CV à la rédac, qui transmettra à la WWE.

 

Natalya se présente donc avec ses deux acolytes, et Tamina avec ses deux Samoans. La fille de Snuka a de la puissance à revendre, et elle le montre! Big boot, coups de poing, même coup de boule (et quel coup de boule!), tout y passe, corde à linge de Natalya, powerslam, Fireman Carry de Tamina converti en petit paquet par Natalya, soumission en cours, le combat monte en puissance et…

 

Et ils arrivent. Les sept de NXT. Kidd et DHS, visiblement en colère, vont pour les cogner, mais se font dégager sans ménagement. Les Sept auront donc fait le serment le plus vite pris à défaut que l’on n’ait jamais vu, tandis que ce qui partait comme un vrai match de catch féminin à la WWE est interrompu… Formidable, comme un symbole… sincèrement, à ce rythme, que la WWE arrête avec les Divas: qu’elle vende des calendriers et ce sera tout, puisque manifestement même quand elle a d’excellentes catcheuses elle ne veut rien en faire.

 

Bref. Nos rookies, donc, soucieux de se racheter, ont pour ce faire interrompu un match, signe évident de bonne volonté…

 

Et un par un, ils égrènent un chapelet d’excuses, faces comme heels, on a été vilains, on le refera plus, mais si on l’a fait, c’est parce qu’on adore la WWE, on aurait tout fait pour en faire partie. Ah, si, quand même, à noter, Young qui s’excuse auprès de Cena, parce que ça lui a fait mal de l’attaquer, puisqu’on l’appelle lui-même le Black Cena, Sheffield qui montre que sa catchphrase est bien connue et appréciée du grand public, ou encore Tarver qui explique aux kidz (à commencer par les siens) qu’il faut se battre pour obtenir ce que l’on veut. Chers amis, un fils de pasteur explique donc aux enfants d’aller démolir un McDo si on leur refuse un Happy Meal. Tout va bien.

 

 

La seule différence, c’est que même Cena ne se coifferait pas comme ça.

 

 

Bref, nos petits garçons pas sages ont donc tout cassé pour montrer qu’ils étaient tristes et qu’ils voulaient aussi venir jouer dans le bac à sable.

 

Ce qui était donc une invasion formidable il y a deux semaines a donc tourné court, dans un déluge de bons sentiments proprement écoeurant, dont personne ne sort grandi, et qui aura au passage coûté Bryan à la WWE…

 

C’est en tous cas ce que l’on peut penser, jusqu’à l’intervention du leader, Wade Barrett. On pourra gloser longtemps sur son prétendu manque de charisme, pour ma part je suis totalement convaincu par l’allure et le micskill de ce type. Wade en vient donc à son cas personnel. Il s’est lié aux autres, durant NXT. Ils ont traversé des épreuves ensemble (Intervilles, pensez donc!), et ne voulaient pas que la WWE leur dicte leur avenir. Ils ont donc pris le taureau par les cornes pour former un Nexus parallèle (le mot est enfin lâché).

 

Beaucoup de pistes pour ce Nexus: un nouveau NWO? Une stable en tous cas, sans aucun doute. Répartis entre les rosters? Peut-être les héros du futur show du mardi après NXT saison 2? De belles storylines en perspective pour scénaristes fatigués : héros, trahisons, amitié, etc, il y a de quoi faire.

 

Quant à Barrett, il a donc récupéré son title shot, et en revient à Sheamus. Oui, Sheamus n’a eu le titre que grâce à leur intervention. Mais si Cena était leur cible, Sheamus peut la devenir. Et si ce n’est pas de la main de Cena, ce sera de celle de Barrett, mais il perdra le titre. Et quand Barrett l’aura, de qui que ce soit, cette fois il ne fera pas d’excuse.

 

Super promo d’un Barrett au sommet, se posant en prétendant naturel à des titres majeurs, à la tête d’une stable dont certains (Justin, Otunga, mais on sent encore l’absence de Bryan) peuvent prétendre à d’autres grands titres, d’autres, comme Slater, aux titres plus anonymes, et les derniers (Sheffield ou Young) à de basses besognes pour le bien du Nexus (en plus, ça a quand même un nom d’organisation secrète de James Bond, ce qui à mon humble avis est un peu le sommet de la classe).

 

Bref, intéressante mise en perspective, par la seule intervention de Barrett, ce qui en dit long sur son talent micro en main. A retenir également, une petite musique, dont je ne sais pas si elle est une musique d’ambiance ou un thème pour le Nexus. A vérifier dans les semaines à venir.

 

Suite du show, avec un JoMo contre Ryder, tous deux accompagnés de leurs rookies, Eli Cottonwood et Titus O’Neill, respectivement. Et oui, je hais toujours le thème de Ryder et son look.

 

 

Le concours concurrent de Miss France sera animé par Sébastien Chabal.

 

 

J’ai eu du mal à suivre le début du match parce que j’avais peur. Peur de Cottonwood en train de se malaxer les mains. Ce type a vraiment une tête de psychopathe, et comme le relevait SAT, je doute fort qu’il ait une gimmick pour lui hors de l’Attitude Era…

 

Bref, le début du match se passe essentiellement dans les cordes, chacun y coinçant l’autre pour un traitement de faveur successivement. Levier de Ryder dans les cordes avant un premier nearfall, dropkick dans le dos, nouveau nearfall, soumission sans succès, JoMo tente un tombé à son tour, Ryder, plus frais, s’en sort vite et le renvoie au tapis d’une corde à linge. Ryder n’est pas un mauvais catcheur, loin s’en faut, mais quand j’évoquais son entrée et son look, j’aurais dû aussi citer son célèbre WOO WOO WOO, grotesque… Kneedrop, nouveau nearfall, soumission à nouveau… JoMo se libère, décroche la machoire de son petit camarade, puis lui adresse un bon mae geri dans la tempe. Les deux hommes sont au sol, mais JoMo est le premier à se relever, corde à linge, double kick dans le visage, nouveau nearfall.

 

Big Kick de JoMo raté, Ryder lui claque le visage dans les cordes, puis tente un Rough Ryder contré en Power Bomb (me semble-t-il, mais comme toujours je parle sous le contrôle des pros), JoMo enchaîne avec son magnifique Starship Pain et remporte le combat, dans un stade qui s’en fout totalement… Match sympathique, sans plus, beaucoup trop de temps morts pour être vraiment mémorable, mais Ryder et JoMo confirment qu’ils sont d’excellents catcheurs tous les deux.

 

 

Eli, tu m’agaces! Ok je suis plus petit que toi, mais je ne suis pas un kid! Alors, range ta langue!

 

 

Petite promo de Cena: blablabla je m’occuperai de Nexus plus tard, blablabla regagner le titre. VKM, en tenue d’arbitre, explique qu’aucun des deux n’aura d’excuse cette fois. Fascinant. J’avoue que je n’ai pas vu le sens de ce segment.

 

Mais le pire reste à venir, avec un Mixed Tag Team Match, entre une team Eve Torres/Great Khali et une team Alicia Fox/Primo.

 

Je parlais tout à l’heure du traitement que réservait la WWE à ses Divas, et je sais que McOcee va hurler si je les traite encore de potiches, mais justement : si la WWE y accordait un tant soit peu d’attention, personne ne tiendrait ce genre de discours. Posons les données du problème : nous avions tout à l’heure un match qui s’annonçait sincérement superbe : interrompu. Nous avons maintenant un match entre deux Divas plus que méritantes : Eve a fait ses preuves, et Alicia, bookée très forte ces derniers temps jusqu’à obtenir la ceinture la veille, a tenu son rang sans démériter.

 

Pourquoi, dès lors, leur adjoindre deux lowcarders minables ? Cela ne fait que confirmer, et des matchs comme ceux qu’il AURAIT PU y avoir ce soir ne font que rendre la pilule plus amère, que la WWE se fout totalement de ses Divas.

 

Revenons-en donc à cette purge, fort heureusement très courte.

 

Khali et Primo ouvrent le bal, Primo ne veut pas se frotter à ça, et les Divas entrent vite.

 

Headlock d’Eve, Alicia parvient à se relever, mais Eve la remet au sol. Alicia finit par se dégager, tente un kick bloqué par Eve qui la punit d’une corde à linge tout en puissance, et premier Nearfall de la belle latina.

 

Alicia envoie Eve dans les cordes, Eve roule sur le dos de son adversaire et lui assène un dropkick.  Alicia, d’une feinte, expédie néanmoins Torres dans les cordes, et tente le tombé. Flying knee de Fox, qui charge ensuite Torres sur ses épaules pour la livrer en patûre à Lawler conduire vers un coin du ring. Eve la repousse, double coup de pied, puis Moonsault. Le tombé est tout près, mais Primo intervient. Le bruit de la gifle qu’Eve lui assène réveille Khali, qui rêvait d’une époque où ses genoux fonctionnaient, et du coup, le Khali n’étant pas du matin, il entreprend de désintégrer un Primo possédé par l’esprit de Christian Clavier, ce qui est assez rapide et se conclut avec un tombé où le malheureux Punjabi doit garder les jambes tendues. Atroce. Et, au loin, Alicia Fox se barre discrètement.

 

 

SI! SI! IL PEUT! IL PEUT!

 

 

Et voilà exactement le problème: sincèrement, j’admire les Divas. Elles se battent avec des moyens plus ou moins limités (encore que cette rencontre aussi était de bonne tenue), mais y mettent manifestement beaucoup de cœur. Un un-contre-un, ce soir, aurait pu donner un excellent match, très agréable. Mais il a fallu y rajouter un aspect comique, burlesque, comme si selon la WWE le catch féminin ne pouvait pas être sérieux. Sexy, marrant, mais pas sérieux. Et je comprends mieux pourquoi ils n’ont pas embauché Awesome Kong…

 

Tout à coup, hurlements de la foule: la léthargie dans laquelle ce final atroce m’avait plongé prend fin. Et la raison de ces hurlements ne tarde pas : Orton arrive! Cena est populaire,  aucun doute. Mais je me suis souvent demandé qui obtiendrait le plus de réactions du public si l’on ne retenait que les réactions "favorables".

 

Classique, mais efficace, la Vipère, tout comme Cena, annonce que puisque tous les rookies sont embauchés, il va tous, sans exception, leur coller un punt kick dans la tête. Et il souhaite à Barrett de remporter le titre, pour faire d’une pierre deux coups.

 

 

Et il vous le dit droit dans les yeux. Maintenant, allez changer de slip, les gars.

 

 

La revue d’effectif continue, avec The Miz et son air de Chihuahua sous coke qui interrompt Orton, sur la thématique vue et revue du "on en a marre de toi, marre de te voir tout le temps dans la Title Picture" qui revient si (trop ?) souvent, encore récemment avec Kingston face au chouchou du patron. The Miz a un bon micskill, et il parvient à s’en sortir, mais il est quand même dommage qu’il n’ait pas un peu mieux à proposer. C’est un peu comme s’il disait "même pas peur" à l’Undertaker. C’est vrai, mais c’est nul.

 

Et de rajouter, dans un grotesque remarquable "tu n’as jamais été à la fois Champion US et Tag Team!". Bon, si Orton était une grosse enflure, il lui répondrait qu’il ne s’intéresse qu’aux titres majeurs, et que tant qu’il a sa grosse breloque "stars and stripes", c’est pas encore demain qu’il va pouvoir toucher au Graal. Mais non, il laisse le petite jeune continuer et affirmer que le prochain title shot sera pour lui, "Because I’m The Miz, and" et vous connaissez la suite.

 

 

Because I’m Angela Lansbury!

 

 

Eh bien non. Pas de suite. The Miz colle un kick à Orton dans une zone hautement sensible, puis des punchs, mais Orton n’est quand même pas Primo : un Power Slam envoie The Miz et ses ambitions au tapis, Orton martèle ledit tapis… Et The Miz se glisse dehors, tandis qu’Edge se glisse sur le ring et assène son Spear à Orton (c’est beau d’avoir comme finisher une prise que plusieurs autres catcheurs considèrent comme ordinaire). Edge prend le micro, et annonce que ce n’est que le début de la rigolade.

 

Donc, récapitulons: nos deux déçus de la veille sont donc occupés à se chamailler entre eux, avec le sale gosse qui tient lieu d’US Champion qui va s’en doute s’en mêler et continuer sa tournée des grands ducs, après Jericho. Et Orton, de son côté… Voyons, comptons un peu : sept rookies, plus The Miz, plus Edge… J’annonce donc bientôt un John Cena Match (c’est une nouvelle stipulation): Orton vs Nexus, Edge and The Miz. En fait, c’est un Cena Match parce qu’Orton n’a pas les yeux bandés. Sinon, ce serait un HHH Match.

 

 

Miz! Passe-moi un verre d’eau! Ca va être énorme!

 

 

Nous arrivons enfin au main-event de la soirée. Je ne le détaillerai pas comme les autres pour de simples raisons: Cena et Sheamus sont, je pense, connus de tous. Et, ce soir, ils ont fait une revue de tout leur moveset. Tout y est passé : Celtic Cross, Bicycle Kick et consorts pour le rouquin, STFU, AA et autres pour The Marine. Le match n’a pas été déplaisant, mais je ne suis pas un grand fan des grosses brutes qui s’affrontent, et même si l’intensité du match n’est pas remise en cause, ni une certaine technique au regard du nombre de contres, je pense que quiconque a déjà vu catcher ces deux types, a fortiori ensemble, n’aura rien vu de neuf, ce qui est bien regrettable.

 

 

On avait dit aux danseurs étoiles de ne pas forcer sur les amphéts. Mais ils n’écoutent jamais.

 

 

Le combat dure depuis 11 minutes. Cena est en très mauvaise posture face au Celtic Warrior: se pourrait-il que Cena puisse perdre clean?

 

VKM n’est pas arbitre, mais une espèce de sentinelle du ringside. Tout à fait indiqué pour un sexagénaire, ceci d’autant plus qu’on peut, de ce fait, un peu se demander à quoi il sert… Un nouveau Screwjob? Une nouvelle agression? Improbable, puisque les rookies sont rentrés dans le rang, regrettant leurs gestes et affirmant leur loyauté et leur attachement à la WWE.

 

Vous avez deviné. C’est bien Nexus qui déboule, à nouveau. Sheamus, évidemment, prend la clé des champs, au grand dam de Nexus, et garde son titre, sur un No Contest.

 

Cena pense les avoir bien eu: il est déjà KO, ahahaha! Et bien non, nos petits Anakin Skywalker (vous savez, l’ado revanchard) décident de s’en prendre quand même à lui. Et comme ils voient que Cena fait ce qu’il faut pour ne pas trop souffrir de sa projection par-dessus la table des commentateurs, ils lui font ce que l’on appelle dorénavant une « Skip Sheffield » : ils lui renversent la table dessus. Cena est out, ça c’est fait, et ça a toujours un je-ne-sais-quoi de réjouissant, même si pour une fois il semblait bien parti pour perdre un match clean. L’honneur est sauf, ce n’est pas pour aujourd’hui…

 

VKM, en vieux filou, est toujours là, et les invite sur le ring. Il présente ces jeunes et talentueux athlètes, assume en partie la responsabilité de ce qu’ils ont fait à Cole, Lawler, Cena, Hart, et aux autres, réclame bien sûr quelques applaudissements pour lui-même, bravo, c’était super cette semaine, mais la semaine prochaine ce sera mieux puisque le GM aura une révélation à faire et…

 

Et rien. Le bailleur de fonds de la Fédé aura cru trop vite s’en être sorti, puisque le Nexus tout entier le fixe, une expression de rage féroce dans les regards.

 

Ouf, souffle Oncle Picsou, ce n’était qu’une blague. Mais des tribunes, descendent des chants, discrets au départ, puis de plus en plus forts : « Daniel Bryan ». Cette fois, le Nexus l’encercle.

 

 

BUKKAKE!

 

 

Pardon?

 

 

Et c’est la curée. Comme un seul homme, les 7 rookies se jettent sur VKM et le tabassent brutalement, sous les chants "NXT! NXT!". Tous les finishers, tout l’arsenal y passe,  et il est loin, alors, le Bret vs VKM de WM 26…

 

Le show s’achève sur le cameraman, ayant posé sa caméra, et réclamant de l’aide pour VKM.

 

Sacré final que celui-là. Vous l’aurez compris, les analyses livrées au cours de cette review l’étaient comme si elles étaient livrées au même moment de la diffusion. Car pour la NXT, enfin le Nexus, les choses sont plus compliquées que prévu. La comparaison avec New World Order devient de plus en plus évidente. VKM tirait donc les ficelles, pour discréditer Hart. Manifestement, ils étaient aussi sensés s’en prendre à Sheamus. Serait-il possible de voir Cena et Sheamus s’allier pour affronter VKM et Nexus, avant de se battre pour l’honneur et le Titre? Idée séduisante, sur le papier. Manifestement, en permettant à VKM d’être sur le ringside pour cette occasion, le GM est de son côté (s’il n’est pas VKM lui-même)… ou lui a tendu un piège.

 

 

– Faudrait des canons sciés pour ces affaires-là.

– Y’a combien de types ?

– 3 ou 4 ?

– En comptant Cena ?

– Pas sûr.

– Faudrait des canons sciés.

 

 

Enfin, qui est l’homme de la limousine? Bryan? Qui a converti ses camarades aux valeurs indies et en a fait des pourfendeurs de la WWE, qui l’investissent pour mieux la détruire?

 

En somme, qui a su tirer les ficelles d’encore plus haut que VKM?

 

A vos pronostics, la liste est longue…

 

 

Amène-toi mec, son portefeuille est plein!


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