Au delà de toute limite

Bizarre bizarre, moi j'ai dit bizarre? Comme c'est bizarre…
Louis Jouvet, Drôle de Drame.


Etrange PPV que ce Over the Limit qui a vu une série d'évènements bizarres. En vrac, un match diva aussi long que le match WHC, une blessure legit qui change le cours d'un match, Batista jouant aux auto tamponneuses, plus de sang que dans le dernier PPV de la TNA ou encore Punk qui se fait une coupe à la Hulk Hogan. Passage en revue de toute cette étrangeté, dans un format lui même étrange: la nalyse de PPV contiendra quelques morceaux de Smackdown, pour lequel les plus attentifs d'entre vous auront réalisé que la review n'est pas parue.

 

 


– Regarde Luke, derrière le miroir, c'est un autre monde, où tout est différent!
– C'est quand même grave chelou…

 


Review bizarre d'Over the Limit avec micro-nalyse de Smackdown!

 

Bizarre bizarre, moi j'ai dit bizarre? Comme c'est bizarre…
Louis Jouvet, Drôle de Drame.


Etrange PPV que ce Over the Limit qui a vu une série d'évènements bizarres. En vrac, un match diva aussi long que le match WHC, une blessure legit qui change le cours d'un match, Batista jouant aux auto tamponneuses, plus de sang que dans le dernier PPV de la TNA ou encore Punk qui se fait une coupe à la Hulk Hogan. Passage en revue de toute cette étrangeté, dans un format lui même étrange: la nalyse de PPV contiendra quelques morceaux de Smackdown, pour lequel les plus attentifs d'entre vous auront réalisé que la review n'est pas parue.

 

 


– Regarde Luke, derrière le miroir, c'est un autre monde, où tout est différent!
– C'est quand même grave chelou…

 


Review bizarre d'Over the Limit avec micro-nalyse de Smackdown!

 


Commençons par nous échauffer en éliminant tout ce qui n'a pas eu d'importance dans le Smackdown précédent. Le show lui même servait à mettre en avant les trois feuds exploitées à Over the Limit, soit Drew-Kofi, Swagger-Big Show et Rey-Punk. Le reste du show fut constellé de petits segments allant du faible (la paire Archer Awkins qui détruit des jobbers, JTG qui squash une moitié des Dude Busters, même si nous ne savons toujours pas si le catcheur qui a perdu ce soir était Dude ou Busters) au mieux (le match tag team féminin entre Laycool et les deux gymnastes blondes, qui fut meilleur qu'attendu pour la courte durée investie, et le Peep show ou Christian réalisait l'exploit d'interviewer Hornswoggle, avant qu'excédés par tant de talents, Vickie, Chavo et surtout Ziggler ne viennent punir le canadien). De tout ceci, on retiendra surtout l'espoir de voir une feud entre Dolph et Christian, définitivement mes deux catcheurs préférés de Smackdown! avec Swagger, et qui à défaut de feuder pour les ceintures, pourraient nous proposer une rivalité fantastique.

 

 


Même sur un esprit aussi simple, le talent qui émane d'une confrontation entre Dolph et Christian est éblouissant.

 


Pour ce qui concerne la "partie sérieuse", les trois confrontations étaient exploitées en de nombreux segments. Déjà entre Rey et la SES, le premier angle voyait les trois straight edge raser chacun un pauvre être, avant que le Mexicain n'intervienne pour proposer une photo montage de Punk chauve. De rage, la SES tabassait les trois pauvres types venus s'enrôler dans la secte sans alcool, sans tabac et sans cheveux. Une approche vraiment bizarre… Plus tard dans la soirée, La SES perdait une nouvelle fois contre MVP et Rey, et l'adepte du booking inversé que je suis était alors convaincu que le bon CM l'emporterait deux jours après (j'en aurais presque parié mes cheveux tiens…). Les deux autres feuds étaient mixées, avec un match de qualité entre Swagger et Kofi, et un duel opposant McIntyre au Big Show. Kofi gagna après une distraction du Big Show, poursuivant la victory streak du Ghanéen, et Drew fut disqualifié après un beatdown monstrueux quand Swagger attaqua le géant en ciblant sa main à KO punchs. En effet le world largest athlete avait tout le long du show parodié les Swag facts à sa sauce, en se foutant littéralement de Jack Swagger, et ce dernier le fit payer à sa sauce (mais en fuyant quand même devant son adversaire au final). Bref les contenders paraissaient forts, ce qui est intelligent, et Rey était dominateur.

 

 

La réaction des catcheurs quand on leur parle de notre théorie du booking inversé.

 


Ainsi pouvait commencer un PPV qui fait partie des shows payants sans thème de la WWE, le nouveau nom Over The Limit ne servant qu'à présenter une apparence de compteur de vitesse, sans doute pour fidéliser les fans de nascar ayant découvert le catch à l'occasion de la venue des champions de la discipline comme guest hosts. L'opening fut une des satisfactions in ring de la soirée, avec le match pour le titre IC entre Kofi Kingston et Drew McIntyre. Malgré un match court (six minutes), les deux catcheurs ont démontré une alchimie intéressante et proposé un rythme de combat élevé. Mais la principale surprise vint du fait que l'écossais a étoffé son moveset! Visiblement il a tenu comptes des remarques qui lui étaient faites, et nous a proposé des moves originaux et des attitudes inédites. Déjà en le voyant monter sur la seconde corde avant de sauter sur Kofi, on percevait un début de changement. Le fireman carry qu'il proposa et qui se terminait comme un GTS modifié, Kofi étant projeté sur le genou fléchi au sol de l'écossais confirmait cet état de fait. Mais c'est bien le Ghanéen qui dominait le match malgré quelques botchs inévitable liés au style highflyer, et le suicide dive ou encore le boomdrop sur un adversaire posé sur les cordes dans le coin du ring furent sacrément impressionnants. Sans oublier le SOS, qui servit de finisher et permit au Ghanéen de l'emporter. La réponse très positive de la foule montra que cet opener avait tenu son rang, même si on peut se questionner sur le changement de ceinture si tôt dans la feud. Cette dernière semble ne pas devoir durer (ou alors elle sera élargie) car le segment post match voyait Drew demander un énième changement de résultat par Teddy Long, et Matt Hardy de répondre à cet appel par un twist of fate, sous les hourras de la foule.

 

 


Nouvelle gimmick pour Drew: après l'élu, le sauveur avec des supers pouvoirs qui finit crucifié.

 


Le segment qui suivait nous proposait une prêche très esthétique de Punk devant son miroir, et on enchainait immédiatement sur le match entre R-Truth et Ted Dibiase. Ce match fut mauvais, avec une construction assez décevante, et peu de moves sortant de l'ordinaire. La présence de Virgil au côtés de Ted Dibiase soulevait beaucoup d'interrogations, et permettait des interactions variées, mais aucune ne fut exploitée, ce qui participe un peu à la déception du match. R-Truth l'emportait clean, et on se demande où cette victoire nous amène, si ce n'est à la poursuite de cette feud assez peu passionnante. Certains sites spécialisés soulignent que Ted était légèrement blessé, ce qui a conduit à une modification de la construction du match, et réduit une partie des choses qui étaient prévues. Toujours est il que le résultat final était assez décevant, et que seul le suplex modifié en stunner de Ted a attiré un peu l'attention. Un angle sans catch venait ensuite: Drew énervé de sa défaite allait voir Teddy Long, commençait à tout casser dans le bureau du GM, puis s'arrêtait devant le portrait de Martin Luther King. Long suppliait l'Ecossais de ne pas toucher à l'icône, et ce dernier nous sortait un couplet intéressant épargnant le portrait, mais mettant le GM plus bas que terre.

 

 


Grosse désillusion pour R-Truth: confronté à sa propre personnalité dix ans plus vieille, il se rend compte que tout son parcours à la WWE n'a abouti qu'à en faire un majordome de luxe pour superstars friquées.

 


Petite surprise, on voyait ensuite intervenir un des combats ayant le plus d'enjeux. Cette troisième confrontation entre Rey et Punk, prometteuse de beaucoup de spectacle et avec un enjeu important pouvait tenir en haleine les spectateurs, et on s'attendait à le voir en fin de carte. Or il arriva tôt. Quand on connait la popularité du Mexicain, on se fait toujours autant de soucis pour la place de Punk dans la carte en voyant ce match ici. Le match fut naturellement bon, et suffisamment riche pour faire parler à tous les niveaux! Déjà concernant le in ring, on eut droit à un rythme intense et plusieurs moves originaux comme ce tiger backbreaker de Punk (qui porte certainement un autre nom) ou la powerbomb de Rey en partant du dos de Punk. Sans égaler les matchs de l'an dernier entre Jericho et Mysterio, on se rapproche pas mal avec cette feud. Le déroulement du match aussi fut passionnant: le front du gourou de la SES fut ouvert assez tôt et saigna abondamment, ce qui provoqua un break et les chants "boring" de la foule. Le retour au match fut rare d'intensité avec un Punk piqué au vif et catchant à pleine vitesse. CM porta d'ailleurs les stigmates de cette intervention tout le long du match, ce qui lui donna un cachet assez spécial. Surtout quand le déroulement du match aboutit à la victoire surprise de Rey: après le 619 et alors que le springboard splash était en cours, Punk esquiva en se relevant et s'apprête à soulever Rey en fireman carry pour porter son GTS, mais le Mexicain réalisa un espèce de roll up et obtint le compte de trois! Enorme surprise, qui n'empêcha pas la SES d'intervenir pour punir Rey, mais le deus-ex-machina de Kane (difficilement explicable néanmoins) remettait tout dans l'ordre, éliminant les sbires de Punk et permettant à Rey d'attacher le gourou avec des menottes. Le 619 avait ainsi le champ libre pour raser CM, dans une scène assez violente du fait que Punk le visage toujours en sang résista. Ca n'empêchait pas le gourou de perdre l'attribut de sa pureté dans une séquence qui pourra figurer aux slammy awards de 2010.

 

 


Les bandits mexicains sont les plus bêtes du monde: ils rackettent leurs victimes au rasoir électrique.

 


Ce résultat assez inattendu et pour lequel tous les indicateurs allaient en sens inverse a de quoi surprendre. On peut légitimement se poser un millier de questions sur la straight edge society, et sur l'avenir de Punk. La SES qui enchaine les déconvenues depuis sa création a certainement besoin de rebondir, et elle est tellement bas que soit elle remonte, soit elle disparait. Dans tous les cas c'est le moment rêvé pour un changement profond de Punk, dont on souhaite qu'il aboutisse à un push. Fatal 4 way sera d'ailleurs le moment rêvé pour prendre la ceinture, le format du match pouvant justifier tout et n'importe quoi. Dans tous les cas ce match fut hors normes à tous niveaux, et nécessite un certain recul pour être jugé à sa juste valeur. J'en suis d'autant plus surpris qu'il est clairement un des rares points mémorables du PPV, et que son positionnement me parait vraiment trop tôt dans la carte.

 

 


Note technique: 5.9. Note artistique: 0.2.

 


Après un tel match, il fallait du solide ou une pause (oui je parle des divas dans leur usage WWE…). Ce fut la première option qui fut choisie avec le match pour les titres tag team unifiés. Un segment backstage permettait de nettoyer le ring des cheveux et du sang de Punk, mettant en scène Jericho, le Big Show et le Miz. Les deux roquets venaient faire de l'esbroufe face à leur ancien partenaire commun, le Big Show les envoyant balader d'une simple menace qui faisait froid dans le dos (et au niveau des dents aussi). Le match en lui même commençait, Jerimiz défiant la Hart Dynasty. Le match fut correct, sans être impressionnant. Les deux équipes ont sorti des choses intéressantes, et après une habituelle phase incluant tout les codes du match par équipe, la fin de match était indécise. On a vu pleins de bonnes choses, l'équipe Canadienne était prise au sérieux et crédibilisée par de nombreux détails, par exemple ce codebreaker sur un Tyson Kidd sautant depuis les cordes, qui n'aboutit pas au compte de trois, Tyson sauvant le match proprement. Mais voilà, quelque chose ne prend pas. La Hart Dynasty manque de personnalité, rien d'individuel n'est développé chez les deux canadiens, clairement on en voit le résultat dans un match comme celui-ci. Il y a encore beaucoup de route avant que ces champions ne soient de réelles stars (ce qui ne remet aucunement en cause leur talent). Mizicho de son côté, peut autant poursuivre que se séparer, la fin de match ne donnant pas d'indications sur leur futur.

 

 


Mais tu vas la fermer ta gueule oui!

 


Le match suivant était assez attendu entre deux favoris de la foule, ayant les trajectoires opposées de turns récents. Dans les deux cas, la mue semble un succès, et l'opposition fait plaisir à voir à défaut d'avoir un réel intérêt tant le résultat était prévisible. Mais voilà, nous sommes en live, et tout ne se passe jamais comme on voudrait. Les indices étaient pourtant là: quand on revoit les images d'un houseshow ayant lieu le WE, Randy se tient le bras après un match tag team avec Cena contre Batista et Sheamus. Puis plusieurs fois pendant le match, on le voit revenir vers ce bras droit (par exemple après le superplex ou encore le scoop slam ainsi que le DDT), et c'est avec ce genre de détails qu'on réalise que les catcheurs montent parfois sur le ring perclus de douleurs. On imagine aussi que Randy a fait tout le match avec une douleur irradiante, avant de craquer sur la fin. J'étais clairement attristé devant ce qui se passait, et voir les catcheurs quand même fournir un semblant de fin de match augmenta encore ce sentiment dérangeant. Ces types sont courageux et conditionnés au point que même souffrant, ils tentent, au péril de leur santé, de fournir une prestation qui tienne la route. Sans le finisher prévu, impossible de juger un tel match (qui ne fut ni transcendant, ni décevant). Le résultat de double count out ne présente aucun intérêt et ne lèse personne, mais la blessure jeta un froid sur le PPV. Apparemment la blessure ne parait pas si grave, mais on va attendre de voir ce qui débouchera. Fan ou pas, on espère que Randy qui était dans une période très intéressante sera le plus tôt possible sur pied et à 100%. Dans tous les cas le risque de le voir continuer blessé existe, et on espère qu'Orton pourra se reposer ce qui est nécessaire pour ne pas prendre plus de risques.

 

 


C'est sur que la même pause amputée d'un bras, ça le fait moins…

 


On ne va pas y aller par quatre chemin: après ce match qui jetait un froid, le suivant fut un bide complet. Alors que c'était l'occasion de prendre une partie du temps non utilisé (le PPV a duré moins de 2h45, ce qui est un affreux record), il dura cinq misérables minutes, soit à trois secondes près ce qui était proposé pour les divas ensuite! Le contenu était hyper-prévisible, avec une domination sans partage du géant, Swagger sauvant seulement son titre grâce à sa disqualification en usant de sa ceinture comme d'une arme. Le beatdown post-match avec un Big Show atomisant le champion ne compensait pas le match. La seule chose amusante fut que le world largest athlete utilisa une prise de grappling de l'arsenal de Swagger, avant de faire des pompes, devant le regard perdu du all american american. Mais c'est bien trop léger pour un match impliquant un des deux titres majeurs de la fédération. Au final on ne sait pas quoi faire du Big Show, et Swagger n'est pas spécialement crédibilisé par un tel match. D'ailleurs il est amusant de constater que le parcours de Jack suit un peu celui de Sheamus (prise de titre surprise, match contre Randy Orton et globalement des retains de ceintures un peu légers, et sans doute perte du titre à venir dans un PPV mettant en scène des combats à plusieurs).

 

 


Disponible sur wweshop.com ce magnifique octuple DVD des victoires du Big Show par DQ, count out et fuite en courant de son adversaire pour les titres majeurs.

 


La WWE nous proposait le match divas juste avant le main event, ce qui semble encore un choix bizarre. Un match chauffant la foule (ou à défaut important) devrait précéder le match le plus important de la soirée. En regardant la chose positivement, on peut se dire que les divas sont mieux mises en valeur avec également un match sensiblement plus long que d'habitude, mais la réalité pousse plutôt à penser que les demoiselles ont pu prendre plus de temps que prévu à cause de la blessure de Orton, et que le positionnement est plutôt discutable que calculé. Toujours est-il que malgré deux filles qui ne sont pas réellement des catcheuses, le match fut bon, avec un nombre de nearfalls important et une construction travaillée pour les divas. L'intensité était correcte, et quelques moves sortent du lot comme ce sunset flip d'Eve ou le contre avec les genoux de Maryse après le salto d'Eve. Les attitudes de Maryse, plutôt étranges et à la limite de l'hystérie, entre rire et larme pour se moquer d'Eve, était également intéressantes. Eve retint son titre à la fin, comme prévu. Bref un match correct, qui confirme la légère progression des divas ces derniers temps, même si la route est encore longue.

 

 


Allégorie: la tête dans le cul.

 


Restait presque quarante minutes pour le main event, qui en dura quand même une grosse vingtaine. Le résultat était connu, pas la manière, et pour la quatrième fois, les deux monstres stéroïdés de la WWE nous ont servi un spectacle très solide, même si ça pèse à beaucoup de l'admettre. La foule était assez éteinte au début du combat, et les deux catcheurs ont offert un bon boulot pour la réveiller jusqu'à atteindre un niveau raisonnable, spécialement aidé par le passage dans le public. Les chants "Lets go Cena/Cena sucks" étaient particulièrement jouissifs, quand on sait que ce personnage controversé est exactement ce que la WWE essaye de faire avec Cena. Personne n'est indifférent et tout le public rivalise de chants, créant une ambiance vraiment intéressante. Là aussi la construction était basique, mais bien menée. On a eu notre lot de bumps impressionnants, parmi lesquels je ressortirai particulièrement le running powerslam de Batista sur les tables de commentateurs, qui s'est transformé quasiment en tombstone. La tête du champ' heurtait la table et saignait généreusement, nécessitant une nouvelle intervention de soigneurs très sollicités. Heureusement la tête n'est pas un point vital chez le prototype. Autre bump, la chute de Batista depuis un escalier, qui même si amortie par les gars de la sécurité, était impressionnante. Le bump final voyait l'attitude adjustment de Cena avoir lieu depuis le haut d'une voiture et envoyer Batista à travers le sol métallique de la rampe. Avant ça, on avait eu une série de petits moments créatifs ou amusants, avec Batista démarrant la voiture pour essayer de rouler sur Cena et n'arrivant qu'à casser une partie du titantron, Batista s'évanouissant sur le STFU et réveillé à coup de bouteille d'eau, ou Cena contrant le Batista bite en fireman carry. En bref, un bon petit match et une des rares choses normales de ce PPV.

 

 


– John, vous comptez abandonner?
– Non, c'est juste une quadruple fracture du crane, ça n'est rien, j'ai promis au petit Showtime que je ne quitterais pas.

 


Cena fêtait son titre, on repassait quelques ralentis impressionnants, et bien sur Sheamus intervenait à ce moment là, ne laissant pas de doute sur la suite immédiate. La suite semble toute tracée autour de la ceinture, même si l'ajout de deux autres catcheurs à Fatal 4 Way promet des interactions intéressantes. La logique voudrait que Edge et Orton soient ces deux là, mais Randy pourra t'il tenir son rang. Si non, qui pour le remplacer? Morrison sans doute? Ou alors Jericho? Bref plusieurs possibilités sont soulevées, et on attend de voir. Pour Batista, ça sent la fin: un bump dévastateur, et pas sur qu'il soient encore là au prochain PPV. En tous cas, la fin de son passage à la WWE aura été à la hauteur, et feuder pour le titre de champion contre John Cena, ça reste un beau départ.

 

 


Il y en a marre de ce job à la con, j'ai assez de thune, je me casse…

 


Au final, on sort de ce PPV avec une impression brouillonne et décevante. En y regardant individuellement, le contenu de la plupart des match est correct (l'IC, le SES/Rey, le UTTC, le WWE, voire le match des divas) et il n'y a que deux matchs ratés (le WHC et le Ted/Truth). Mais l'impression de chaos est importante, avec les saignements qui coupent les matchs en plus des fronts des catcheurs, la blessure d'Orton qui a jeté un froid, le fait qu'un match très important fasse partie des ratés (le WHC) et un PPV bien trop court. L'ordre des matchs était discutable, ainsi que la fin de certains, et on ne réalise sans doute pas les conséquences que certains moments auront (quel avenir pour Punk?). En bref un PPV qui sans gimmick et pour un premier opus, n'avait pas beaucoup de personnalité, et se présente un peu comme sous-PPV avant un vrai event à venir plus tard. Cena, Kofi, Punk, Rey ou Jericho ont relativement bien assuré leurs prestations et les bookers sans doute donnés leur maximum, mais avec tant de PPV dans l'année, il est inévitable qu'il y ait des coups de mou comme celui là. Fatal 4 Way dans quatre semaines devrait être plus intéressant, même si lui aussi aura certainement pour but d'amener aux events de l'été sur lesquels la WWE joue gros.

 

 


– Qui viens-tu de traiter de gros?
– Heu…


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