Back dans les bacs

Compact!

NTM

 

Je me tape sur le bec, Drew est revenu, Kofi l’a dans le cul, Jack Swagger est champion de danse, de scrabble et d’échecs, Beth Phoenix est blessée, Layla est championne du monde, CM Punk est-il un pitre? C’était vendredi soir à Smackdown.

 

 

Jackie, lui, se prend pour Jerry Lawler.

 

 

 

Nalyse du Smackdown du 14 mai

 

 

Compact!

NTM

 

Je me tape sur le bec, Drew est revenu, Kofi l’a dans le cul, Jack Swagger est champion de danse, de scrabble et d’échecs, Beth Phoenix est blessée, Layla est championne du monde, CM Punk est-il un pitre? C’était vendredi soir à Smackdown.

 

 

Jackie, lui, se prend pour Jerry Lawler.

 

 

 

Nalyse du Smackdown du 14 mai

 

 

La WWE continue de carburer fort et enchaine à Raw comme à Smackdown des shows très solides avec des storylines à l’avenant. Les amateurs de catch que nous sommes sont plutôt gâtés ces derniers temps et ce vendredi n’a pas échappé à la règle. Les main eventers heel du show ont certes tous deux été bookés faibles voire très faibles, ce qui a toujours un côté un peu agaçant, et certains matchs n’étaient là que pour boucher les trous et ont mal rempli leur mission d’accrocher un minimum l’intérêt du spectateur, mais les quelques gros segments très efficaces font de ce show un épisode de Smackdown réussi, avec d’excellents moments et une étonnante promo de Swagger.

 

 

What is yours now is mine.

 

Pan sur le bec! Si nous savions pertinemment que le renvoi de Drew McIntyre ne durerait que le temps d’un voyage de noces avec sa blonde, en all inclusive dans un resort de Mexico, je dois reconnaitre m’être un peu avancée la semaine dernière en laissant entendre que l’absence de l’écossais pourrait se prolonger, ou encore en râlant contre le non booking de l’absence de Tiffany, l’élue du chosen one. J’avais oublié un petit détail : Il n’est pas trop dans les habitudes de la WWE de filer des jours de congés à ses superstars pour cause de mariage ou de naissance, à moins d’être le beau fils du boss et de s’appeler Triple H. Et alors que l’on s’attendait à ce que Drew délaisse les rings pendant quelques jours voire quelques semaines, il n’en fut rien puisque son « retour » fut enregistré une semaine après son « licenciement ». Ça m’apprendra à prendre les rumeurs backstage pour argent comptant.

 

 

La conclusion qui s'impose dès maintenant: Tiffany ne sait pas habiller son mec.

 

 

 

Mais avant que Drew McIntyre ne fasse son retour triomphal dans la carte du show du vendredi soir, il y a eu un peu de catch à se mettre sous la dent et un excellent match pour le titre : Kofi Kingston versus Christian, finale du mini tournoi organisé par Long. Et là encore, avouons-le, l’auteure de ces quelques lignes a fait preuve d’une clairvoyance remarquable en affirmant haut et fort la semaine passée, péremptoire,  que Christian serait sacré ce vendredi… Las, au terme d’un très bon combat, très engagé et qui nous aura tenu en haleine pendant de longues minutes avant de se conclure sur un Trouble of Paradise de Kofi, c’est l’ancien Jamaïcain qui a été sacré champion Intercontinental. Indépendamment du résultat, l’alchimie in ring est assez naturelle entre les deux hommes et cet opener bourré de nearfalls et de mouvements spectaculaires aura tenu toutes ses promesses. La joie du Ghanéen fit plaisir à voir tant il semblait sincèrement ému de pouvoir brandir à nouveau une ceinture fut-elle mineure, mais ce bonheur ne fut que de courte durée. Lorsque retentit « Broken Dreams » (quel à propos !), le thème de l’auto proclamé prodige de Smackdown, tout le WWE Universe comprit de quoi il retournait, à part ce brave Kofi qui continuait à fêter son titre sur le ring sans se douter de l’enclume qu’il se préparait à recevoir sur le coin de la tronche. D’un pas lent et assuré, le Chosen One, vêtu d’un combo costume blanc – chemise noire à faire passer le Don Johnson époque « Miami Vice » pour un chantre du bon goût et de la modernité vestimentaire, se dirigea vers le ring pour remettre à un Ted Long perplexe une lettre que celui-ci s’empressa de lire en silence, sous le regard inquiet de Kingston et l’air rigolard de McIntyre.

 

 

– Au fait Playa, y'a eu une erreur informatique, finalement t'as pas gagné le gros lot à l'Euromillions…

– C'est pas grave! Je suis encore Champion Intercontinental, y'a que ça qui compte, patron!

– Oui fiston, allez, on va lire la lettre que nous a apporté Drew McIntyre et qui porte le sceau de Monsieur McMahon.

 

 

 

La suite est évidente. Evidemment, Vince Kennedy McMahon est revenu sur le licenciement de son protégé et, bien entendu, il lui a restitué son titre. Ce qui a donné lieu à une scène assez cocasse, le General Manager de Smackdown demandant à un Kofi ayant à peine eu le temps de fêter une victoire difficilement acquise contre Christian, de rendre la ceinture. Après de vaines protestations de l’éphémère champion, McIntyre s’en est allé en brandissant son trophée, l’air ironique et le sourire en coin. Plus tard dans la soirée, le GM humilié, déjugé et plus que jamais « on probation » a cherché à assoir son autorité en imposant à Drew, le regard vengeur et le doigt tendu, un match contre le Big Show, dès la semaine prochaine.

 

 

 

Carpe Diem.

 

 

Ce segment plutôt sympa et durant lequel l’Ecossais n’a pas prononcé un mot, perpétuant ainsi la mode des heels qui ne disent rien (Batista, et Orton plus récemment) mais n’en pensent pas moins, lance la feud entre les deux hommes et la storyline du champion méritant et injustement déchu, se battant pour retrouver son bien face à un fils à papa parvenu par la volonté d’un tyrannique boss de la WWE, part sur de très bonnes bases et augure de bons segments micro entre les deux hommes car ces deux là sont plutôt doués dans cet exercice et ont là de la matière. La vengeance de Long me parait plus contestable, tout du moins dans le choix de l’adversaire. Le roster est large et faire appel au géant, en pleine feud avec Jack Swagger, cela n’a pas beaucoup de sens. S’il voulait le punir, un handicap match à stip’ bien gore aurait parfaitement fait l’affaire. Christian, lui, est un peu le cocu de l’histoire. Le Captain Charisma est hors course pour l’IC, la marche au dessus, ça me parait un peu compliqué pour le moment, bref, il va falloir faire quelque chose du Canadien qui mérité une belle feud bien storylinée avec un adversaire de son rang. On croise les doigts.

 

 

Et c'est pas faute de chercher, pourtant.

 

 

 

 

Un “Swaggie”, with bacon and cheese, un!

 

La WWE poursuit le build de Jack Swagger et semble vouloir donner au All American American un gimmick de heel drôle malgré lui, un rôle de méchant pas si méchant que cela, dont on se plait à moquer l’arrogance et le ridicule. Je ne sais pas si cela se révèlera positif à terme pour l’image et le booking du jeune Champion poids-lourds, mais cela aura en tout cas donné lieu à une promo désopilante, promo néanmoins légèrement gâchée par un final aussi prévisible que discutable, mais j’y reviendrai.

 

Dans un segment backstage précédant sa promo, nous avions donc assisté au déchargement d’une cargaison de mystérieuses et fragiles caisses, livrées à un Jack Swagger très attentionné au moment de réceptionner la marchandise. Et l’on comprit plus tard pourquoi: il s’agissait, excusez du peu, de sa collection personnelle de trophées en tout genre. Car ce fut là l’angle de la promo du Champion: toutes ces coupes, médailles et portraits se sont retrouvées exposées sur des tables montées sur le ring pour l’occasion. Pour ceux qui n’ont pas vu la scène, on se serait un peu cru dans la salle des trophées de l’Olympique Lyonnais avec des coupes de partout (j’aurais pu citer les Marseillais mais je les déteste, ou les Parisiens mais là, j’aurais cruellement manqué de crédibilité). Et lors de cette longue séquence, Jack Swagger eut tout le loisir de nous narrer dans le détail l’histoire d’une grande partie des trophées exposés là. Si son ancien gimmick avait tendance à me laisser de marbre, je dois reconnaitre que voir ce gamin insupportable mais presque attachant, énumérant ses nombreux exploits de jeunesse (champion précoce de lutte évidemment, joueur émérite de football américain, mais aussi champion de danse et de scrabble, joueur émérite d’échecs…), fut un savoureux moment comique avec pour clou du spectacle, cerise sur le gâteau ou rondelle de cornichon doux dans le burger, le passage où Swagger présente un sandwich nommé le « Swaggie » (« it’s délicious, it tastes like freedom ») en honneur de Jackie lui-même ! Les moments de franche rigolade ne sont pas légion à la WWE mais celui-ci en fut un, à se rouler par terre de bonheur pour qui n’a pas trop d’amour-propre et ne craint pas le regard consterné de ses proches.

 

 

 

J'avais… j'avais douze ans, c'était un camp de vacances des Scouts américains. Il faisait très chaud ce jour là, et le prètre m'a appelé sous sa tente pour me proposer de la limonade, et…

 

 

La suite, elle, est moins rigolote bien qu’assez largement prévisible. Le Big Show s’est pointé, le Big Show s’est foutu de la gueule du Champion et le Big Show a entrepris de démolir tous ses précieux trophées, un à un puis de façon plus massive, sous le regard d’un all american american aussi furieux qu’impuissant à mettre fin au carnage du géant. J’avoue que cette fin de promo, même si elle était écrite, me fait légèrement tiquer. Primo, l’absence totale de réaction de la part de Swagger fait de lui un pleutre de la pire espèce. Son cauchemar du moment détruit tous ses « precious » sous ses yeux mais lui se contente de s’arracher les cheveux au bord du ring, implorant le Big Show d’arrêter le massacre. C’est plutôt moyen pour l’image d’un champion déjà peu épargné dans son booking depuis son titre. La creative team a un peu tâtonné avec le personnage de Swagger. Il est passé de heel un peu fou fou (période pré titre) à un personnage plus posé, froid et cynique. Mais le gimmick du Swagger Facts, qui est un vrai succès, a obligé les bookers à opérer un virage assez brusque. Jusqu’à cette promo, étonnamment longue (15 minutes et une interruption pub) où Swagger se ridiculise en présentant tous ses trophées. Jacky a d’ailleurs joué le rôle à merveille, avec cet air de benêt qui fait rire malgré lui, qui se glorifie de tout, de son poids à la naissance, de son physique, de sa blondeur et le public a parfaitement suivi jusqu’à l’explosion de joie finale au moment de la destruction de la collection du all american sandwich exclu (d’ailleurs est-ce que vous aussi, vous vous êtes demandé si le Show allait engloutir le « swaggie » ?). Comme le disait un de nos lecteurs, Swagger est devenu une sorte de Mickael Vendetta de la WWE et les bookers doivent être les premiers à se demander s’il faut insister en ce sens ou revenir à un peu plus de froideur et de « dignité » dans son comportement. On verra dans les prochaines semaines ce qu’il en est  mais cette évolution récente fragilise encore plus un champion en titre assez peu craint, ce qui est dommage. La deuxième chose qui me déplait dans ce segment, c’est son dénouement. L’entreprise de destruction massive opérée par le Big Show, sans raison aucune, sans provocation préalable, non, juste comme ça, gratuitement, pour le plaisir d’être méchant et de faire chier son adversaire. Le tout sous les vivats de la foule en délire puisque la brute a faceturné et qu’il est dès lors logique d’encourager sauvagement la réduction en poussière des souvenirs d’enfance d’un mec qui a juste le malheur d’être son prochain adversaire. Je sais pas, mais je crois que moralement, ça me chatouille un peu. Les deux hommes régleront ça à Over The Limit où Swagger sera booké tellement faible qu’il devrait s’imposer sur coup vicieux et conserver son titre encore quelque temps. Ou pas.

 

 

Pour l'affaiblir encore plus, les bookers ont décidé de rajeunir Swagger.

 

 

 

Flawless, smart, sexy and powerful

 

Du côté des filles, les nouvelles sont assez tristounettes puisque Beth Phoenix est blessée à un genou et sera opérée dans les prochains jours. Les nouvelles qui circulent sur le net font état d’une absence minimum de six mois, dans le meilleur cas, et d’un risque pour sa mobilité future. Bref, on ne reverra pas la Glamazon de sitôt, ce qui est un coup dur pour Smackdown qui perd à cette occasion la meilleure catcheuse de tout le roster féminin de la WWE. Après le départ de Mickie James, la perte de Phoenix fait reposer sur les épaules de Kelly Kelly et de Tiffany la responsabilité d’être les têtes d’affiche face du show du vendredi. Je viens de relire ma phrase, et un frisson a couru le long de ma colonne vertébrale. Ça fait peur. On savait le roster féminin assez limité mais sans ses deux main eventeuses face, c’est aussi désertique qu’une permanence du Modem en province. Y’a guère de solutions, y’a pas de banc, comme au Paris Saint-Germain (qui n’a pas non plus d’équipe, mais je digresse), et on se prépare une sale année si les décideurs ne draftent personne à Smackdown.

 

 

Sinon, c'est ça qui nous attend…

 

 

En attendant, il fallait que le titre change de main et cela s’est fait de façon très intelligente, ce vendredi. Alors que Rosa Mendes attendait Beth, EXCUSE HER! Vickie fit son apparition et, en tant que GM de Raw (la dem’, c’était donc du pipeau) ET conseillère spéciale à Smackdown, décida d’annuler le combat et annonça que Michelle McCool allait exercer sa clause de rematch le soir même dans un handicap match Flawless contre Lonely Glamazon. A deux contre une, le combat pencha rapidement du côté des deux chipies, la blonde travaillant la jambe blessée de la championne en titre, jambe qui sera d’ailleurs le fil rouge du match et permettra à Layla de faire le tombé et de devenir à la surprise générale… la nouvelle Women’s Champion ! Pour ceux qui n’ont pas vu le show, vous avez bien lu, ce n’est pas une blague, Layla est championne du monde. J’ai attendu avec impatience la réaction de Michelle et j’ai été assez surprise de la voir fêter le titre de sa copine sans la moindre marque d’hésitation et avec autant d’enthousiasme et d’exubérance que si elle avait elle-même gagné le match. Ce n’est pas un comportement très heel et cela aura certainement beaucoup de mal à tenir la route sur la durée, d’autant que le roster est dégarni. Un turn de Michelle ? Celui de Layla ? En tout cas, une feud entre les deux me semble inévitable car si la meuf du Taker est pour le moment super contente pour sa copine, les problèmes commenceront dès la semaine prochaine. Ça pourrait faire une storyline sympa, enfin une, car même à Smackdown, les raisons de s’enflammer pour la division féminine sont plutôt rares ces derniers temps. Une fois la surprise passée, je trouve que Layla mérite son titre. Elle n’est peut être pas la meilleure in ring, mais elle a beaucoup progressé, montre beaucoup de volonté et contribue largement au succès de Flawless. Elle est toujours à fond et lui offrir le titre est un joli cadeau. Qui devrait revenir à McCool au bout du compte.  

 

 

 

– A partir d'aujourd'hui Michelle, c'est toi qui porte les trousses de maquillage, et je veux qu'on entre sur le ring avec mon thème d'entrée.

– Espèce de garce, je vais t'arracher les yeux, le titre, tu vas pas le porter un mois, boudin décérébré.

 

 

 

Straight edge means CM Punk passe encore pour une brêle.

 

Malgré les tentatives de déstabilisation de Rey Mysterio, la SXE se porte très bien et a fait preuve d’une belle unité vendredi soir. D’abord en backstage puis sur le ring. Le problème, c’est que leur leader apparait de plus en plus comme un pitre incapable de se débrouiller tout seul. La soirée a commencé pour eux par une réunion-communion dans les vestiaires de l’Arena. Car la semaine précédente, CM Punk a vu le doute sur le visage de ses disciples, il a lu dans le regard méchant de Serena et l’air con de Luke Gallows que la manipulation du 619 boy avait troublé l’espace d’un instant l’esprit de ses deux compagnons. Mais CM, s’il a vu tout cela, pardonne tout de même à ses partenaires, car il les aime et ne leur en veut pas. Et tout ce petit monde de communier tête contre tête après la sentence finale de CM Punk qui va partir directement dans les « quotes » du site : « What does not kill you makes you better than everybody ». Encore du grand Cihaime dans son rôle de gourou illuminé, un grand chef spirituel qui évoque encore la future rédemption de Rey et la présente comme un long chemin de croix, en promettant de la souffrance et des larmes. Le chemin sera long et parsemé d’embuches. En attendant, pour son match de ce soir contre le nabot mexicain masqué, il a décidé de se passer de la SXE qui ne sera pas là pour protéger ses fesses en ringside. Histoire de prouver à Luke et Serena qui est le patron et le gourou incontournable du mouvement straight edge. Amen.

 

 

Non Serena, j'ai promis à Luke ce soir.

 

 

Jusqu’ici, tout allait bien. CM paraissait plus fort que jamais après cette séance de prière collective dans le vestiaire mais cela s’est malheureusement un peu gâté par la suite. Car au terme d’un bon combat, et alors que CM Punk était fort mal en point, la SXE est évidemment intervenue pour sauver le patron et pour marave Rey. Booyaka man a résisté héroïquement, tant qu’il a pu, comme tout main eventeur face qui se respecte, mais il s’est finalement incliné après l’intervention du mystérieux homme masqué qui sort régulièrement Punk de la mouise depuis des semaines. Et c’est l’ensemble du crew, The Mask compris, qui porta le malheureux Mysterio sur les épaules d’un CM Punk christique, pour un go to sleep rédempteur. Re Amen. La séquence s’acheva sur un simulacre d’allégeance à la straight edge society par un Rey dans les vapes, mais main sur le cœur et bras en l’air, par la grâce de son sauveur. Rideau final, fin du show.

 

Luke Gallows a finalement accepté d'être la croix où sera crucifié Rey.

 

 

 

Le combat était très chouette, c’est de bon augure pour leur affrontement à Over The Limit. Ils ont été très bons in ring vendredi soir et avec l’intensité supplémentaire du match de ppv et un peu plus de temps pour raconter leur histoire, on devrait se régaler. Mais la fin est un peu irritante. CM Punk apparait, encore une fois, très faible et incapable de s’imposer sans sa garde rapprochée. Je ne demande pas à ce qu’il s’impose clean, hein! Mais juste une fois, tout seul. Et là, l’occasion était belle, après le discours du vestiaire, de redorer un peu le blason terni du leader de la SXE. Mais non, au lieu de cela, l’intervention conjointe de Luke, de Serena (grimée en homme masqué) et du mystérieux homme masqué fut nécessaire pour venir à bout du valeureux petit homme. Paie ta stable terrifiante.

 

Sinon, on ne sait toujours pas qui se cache derrière le masque. Ça commence à devenir un peu longuet et il serait temps de lâcher le morceau et j’aurais pour tout dire bien aimé que ce show en soit l’occasion. Jusque là, The Mask apparaissait from out of nowhere, frappait et se cassait, tandis que cette fois-ci, il est resté sur le ring pour célébrer la victoire avec le reste du clan, pendant de longues minutes, avec l’air du mec qui trouve ça normal d’être là. C’était vraiment l’occasion qu’il se démasque enfin et le garder incognito à ce moment de l’histoire ne me parait plus avoir beaucoup de sens, à moins bien sûr qu’on nous en explique la raison de façon convaincante et très vite. Mais si c’est pour reculer d’une semaine ou deux, c’est à mon humble avis un peu con. Les bookers auraient très bien pu révéler l’identité du sauveur et étaler les explications sur les raisons de son comportement dans le temps. Bref, je pinaille, y’a plein de développements possibles (l’élargissement de la SXE, l’identité du Mask, l’intégration de Rey, les cheveux de CM) et les bookers vont pouvoir s’en donner à cœur joie.

 

 

 

Le danger est partout: Même la WWE n'est pas à l'abri des lascars de Tremblay qui opèrent en toute impunité.

 

 

 

La grève de la Nalyse en guise de conclusion

 

Oui, c’est la grève partielle de la nalyse et ça sert de conclusion. Parce que je refuse d’analyser des matchs aussi soporifiques que Kane vs. Chavo, Shad Gaspard vs. John Doe et MVPJTG vs. les Dudesbusters ou plutôt je n’ai rien à en dire. C’est un peu le paradoxe de cet épisode de SD : de très bons segments, bien répartis dans le show, avec un gros opener, la très longue promo de Swagger au milieu, un très bon main event et la surprise diva de la soirée, mais aussi des matchs que j’aimerais bien ne plus jamais revoir à Smackdown. Le match entre Kane et Chavo ne sert à rien, est ultra prévisible, et ne raconte rien, celui de Shad contre Super Jobber a été une horreur, et la nouvelle coupe de JTG est tout simplement ridicule. MVP doit avoir hâte de se sortir de là pour ressusciter en solo parce que la perspective d’une équipe JTG & MVP à tendance un peu yo n’est pas franchement folichonne.

 

 

Silver m'a filé son adresse. Ça va prendre du temps.


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