La WWE à la Coupe du Monde

You can't just beat a team, you have to leave a lasting impression in their minds so they never want to see you again.

Mia Hamm

 

Il a suffi d’un coup de fil de Vince McMahon à Sepp Blatter pour que la Coupe du Monde de foot qui s'annonce soit bouleversée. Car la WWE Team est incorporée à la World Cup sud-africaine, et autant le dire tout de suite, on ne voit pas qui pourrait lui résister. En exclusivité mondiale, nous vous offrons la liste des 23 concoctée dans les locaux de Stamford.

 

 

Et cette fois, ce grand enfant de Triple H a fait le rêve de soulever la Coupe du Monde de football le 11 juillet prochain!

 

 

La WWE Team à la Coupe du Monde

 

You can't just beat a team, you have to leave a lasting impression in their minds so they never want to see you again.

Mia Hamm

 

Il a suffi d’un coup de fil de Vince McMahon à Sepp Blatter pour que la Coupe du Monde de foot qui s'annonce soit bouleversée. Car la WWE Team est incorporée à la World Cup sud-africaine, et autant le dire tout de suite, on ne voit pas qui pourrait lui résister. En exclusivité mondiale, nous vous offrons la liste des 23 concoctée dans les locaux de Stamford.

 

 

Et cette fois, ce grand enfant de Triple H a fait le rêve de soulever la Coupe du Monde de football le 11 juillet prochain!

 

 

La WWE Team à la Coupe du Monde

 

 

Vince McMahon est un businessman avisé. Il ne lui aura pas échappé que la Coupe du Monde de football est l'événement le plus regardé sur la planète, reléguant l'emblématique Superbowl et même, suprême outrage, Wrestlemania, au rang de production amateur sur une chaîne de quartier. De son côté, ce vieux marlou de Sepp Blatter sait tout de la vague du catch qui, tel un tsunami de pétrole sur les côtes de Louisiane, s'abat actuellement sur notre jeunesse post-moderne. Et naturellement, le Machiavel suisse rêve d'en profiter et notamment d'instaurer enfin le culte du soccer aux Etats-Unis, où ce noble sport est principalement réservé aux fillettes prépubères. Dès lors, la suite est logique. Les grands esprits se rencontrent et une 33ème sélection apparaît dans le vaisseau World Cup comme le cinquième passager dans celui d'Alien.

 

 

You make the rules, I break them.

 

 

On le sait bien, une grande équipe a besoin d’un grand coach. Un meneur d’hommes, fin tacticien, capable de défendre ses choix face à la presse, de se faire respecter en interne et de fignoler l’armada la mieux armée pour repartir avec le trophée. Après rapide consultation, les cerveaux de la WWE ont désigné à l’unanimité l’homme idoine. Ca tombe, bien, il est le meilleur au monde dans son domaine.

 

 

– Ah, M. McMahon, je suis très heureux que vous ayez pensé à moi pour être le coach de la WWE Team…

Hein, t'es qui toi? Tiens, ton pote a pris la photo, maintenant dégage. Ce poste, je le réserve au meilleur du monde, t'as pas compris ou quoi?

 

 

 

ENTRAINEUR: Chris Jericho

 

Qui d’autre? Dans tous les secteurs du travail d’un entraîneur, l’Ayatollah domine son sujet. Rien que de l’imaginer en conférence de presse, moquant ces macaques dégénérés de journalistes, on en frémit d’aise à l’avance! Jericho a un long passé qui plaide pour lui. N’a-t-il pas réussi à remporter la Coupe de Bragging Rights à la tête d’une équipe de Smackdown à l’effectif pitoyable (pour mémoire: l’éternel jobber Kane, une Hart Dynasty à l’époque condamnée aux bas fonds de la fédération, et les losers R-Truth, Matt Hardy et Finlay) face à la dream team de Raw (Triple H, Shawn Michaels, Jack Swagger, Kofi Kingston, Mark Henry, Cody Rhodes)? N’a-t-il pas été champion par équipes un nombre incalculable de fois, aux côtés de partenaires variés, démontrant ainsi sa capacité à exercer un leadership décisif? N’est-il pas le meneur d’un combo rock, le genre de collectif particulièrement dur à manager? N’a-t-il pas démontré, en près de quinze ans d’une carrière exemplaire, une capacité unique à faire briller même les éléments les plus secondaires, lui qui a fait passer pour des stars, pour ne prendre que la dernière année, des types comme JTG, Eric Escobar ou Heath Slater? Oui, Chris Jericho est indiscutablement le maître tacticien, le psychologue averti et le leader charismatique dont une sélection faite de fortes têtes a besoin pour aller loin dans la compétition. Teddy Long sera son assistant, chargé de disposer les plots à l’entraînement, et Vickie Guerrero son intendante, qui veillera à ce que tout le monde marche au pas.

 

 

– Tiens, mon œil acéré remarque un alignement suspect dans la défense de l'équipe de Slovaquie…

Tout à fait coach, d'ailleurs…

Silence, Théodore. SILENCE!

 

 


 

GARDIENS DE BUT

 

Trois goals aux caractéristiques variées ont été sélectionnés pour garder inviolee la Steel Cage de la WWE Team.

 

Le Big Show

Etrange que personne n’ait eu cette idée brillante auparavant, même si avec Jose Luis Chilavert, la sélection du Paraguay s’en est approchée: si on installe dans les buts un homme qui en occupe la plus grosse partie, l’espace où placer le ballon se réduit d’autant! Et on ne voit pas vraiment les avant-centres adverses l’asticoter sur les corners… Enfin, ses sorties au poing ont de bonnes chances de faire passe décisive, voire but. Si elles ne crèvent pas le ballon, bien sûr. Il sera titulaire, mais ses remplaçants ont également fière allure.

 

 

Ah, une séquence de pénos. Allez-y, faites-moi des Panenka qu'on rigole.

 

 

Evan Bourne

Pas exactement le même gabarit, mais une efficacité comparable. Un homme qui donne tout son sens à l'expression "goal volant". Depuis Ed Warner, on n’avait plus vu un gardien capable de prendre appui sur le poteau opposé pour aller chercher une balle en lucarne. Spécialiste des sorties kamikaze, Evan se signale également par une capacité incomparable à jouer les pantins désarticulés: son art de se retourner les bras, les jambes et la tête à l’envers sera très utile pour gagner du temps en fin de match, voire faire expulser l’attaquant qui lui aura mis un taquet.

 

 

Evan Bourne, le seul gardien à faire le V de la victoire avec les genoux.

 

 

R-Truth

Le troisième gardien, on le sait bien, ne sert à rien. Il ne joue jamais, et sa seule utilité est de mettre l’ambiance dans le vestiaire, à l’entraînement et dans la vie de tous les jours. D’où l’intérêt de sélectionner R-Truth, dont la bonne humeur permanente constitue une garantie d’harmonie dans l’équipe.

 

 

Hé les gars ça va? Je suis venu couper les citrons, here we go!

 

 


 

DÉFENSEURS

 

Arrières droits

 

Drew McIntyre

Imposé dans l’équipe par Vince McMahon en dépit des réticences de Chris Jericho, Drew pourrait cependant apporter sa gnac à l'équipe. Teigneux, vicieux et cruel, il s’inscrit parfaitement dans la grande lignée des arrières droits assez brutaux, sentant la sueur et l’animal. Certes, la probabilité qu’il prenne un carton rouge est élevée, mais dans ce cas de figure, Vince descendra des tribunes comme l’émir du Koweït en 1982 pour convaincre l’arbitre de revenir sur sa décision.

 

 

Bon d'accord, sa technique de jeu de tête reste encore à améliorer.

 

 

Dolph Ziggler

Il sera en balance avec McIntyre pour le poste d’arrière droit. Quoi de mieux qu’un spécialiste de la prise du sommeil pour mettre sous l’éteignoir les vifs ailiers gauches adverses? Pendant que le jeu se déroule de l’autre côté du terrain, hop, un bon Sleeper sur Robben ou Malouda, et le tour est joué!

 

 

C'est pas moi m'sieur l'arbitre, j'étais en train de me recoiffer!

 

 

Défenseurs centraux

 

Triple H

L’indiscutable, incontournable et invirable libéro et capitaine de l’équipe depuis une bonne décennie. Sa mobilité réduite à cause de nombreuses blessures lui impose de jouer détaché, dix mètres derrière les autres. Ca empêche la WWE Team de jouer le hors jeu? Et alors, quelqu’un n’est pas content? Bien. De toute façon, en le voyant, les adversaires n’y peuvent rien, ils se sentent obligés de se baisser juste assez pour lui permettre de placer ses coups de genou. Se signale également par son art du trash talk, à faire passer Marco Materazzi pour un Télétubby.

 

 

Mais non je crache pas mes poumons, qu'est-ce qui vous fait dire ça?

 

 

Jack Swagger

Pour compenser la lenteur et la flemme de Triple H, il faut lui associer un défenseur central à la fois véloce, technique et dévoué à la cause. Trop heureux d’être là après un an à douter de sa sélection, le talentueux Jack se mettra en quatre pour défendre pour deux.

 

 

Et même les attaquants italiens les plus fourbes ne lui font pas peur.

 

 

Goldust

Une seule raison à sa sélection: par ses grimaces depuis le banc, rendre fous de rage les homophobes haineux qui constituent une bonne partie des footballeurs pros et, lors de ses rares entrées en jeu, les faire expulser pour avoir pété un plomb après une simple olivette sur un corner.

 

 

La phrase que tous les footeux redoutent d'entendre Goldust leur dire: "On se connaît, non?"

 

 

William Regal

Le stoppeur anglais dans toute sa splendeur: ventripotent, ne craignant pas d’aller au contact, toujours à se plaindre à l’arbitre et à mettre des coups en douce, avant de te serrer la main d’un grand sourire en disant "Good game" à la fin du match.

 

 

Le saviez-vous? Le Regal Knee est directement inspiré du concept du Kick n'rush.

 

 

Arrières gauches

 

The Miz

L'un des rares gauchers naturels de l'équipe fera dérailleur les ailiers droits adverses par ses provocations incessantes et son arrogance perpétuelle. Du coup, ils passeront leur temps à tenter de lui donner une leçon au lieu de penser à jouer pour l'équipe. Le genre de mec qu'on déteste quand il est dans l'équipe d'en face, mais qu'on est trop content d'avoir dans son camp.

 

 

HOOOORS JEU!!!!

 

 

Carlito

Lui aussi gaucher naturel, jusque dans son surnom (on a fini par découvrir ce que signifiait Southpaw), il a le talent pour être titulaire mais une nonchalance irritante le condamne au banc. Il en surgira de temps en temps pour porter des Backstabbers aux adversaires effectuant une remise en touche.

 

 

C'est injuste Primo! Pourquoi j'ai été sélectionné et toi non? Pourquoi c'est moi qui vais me faire chier un mois en Afrique du Sud alors que toi tu te la couleras douce à San Juan?

 

 


 

MILIEUX

 

Milieux défensifs

 

Sheamus

Ce n'est pas le plus imaginatif du lot, loin de là. Mais dans le combat rapproché du rond central, il faut des guerriers capables de mettre des coups et d'en prendre. Son arme secrète: il maîtrise parfaitement l'un des gestes les plus difficiles du football, la bicyclette. Droit dans ta gueule! Celui qui a été lancé dans le grand bain très tôt sur l'insistance du capitaine Triple H rêve d'un match contre la France pour fracturer toutes les mains de Thierry Henry.

 

 

Ah, je suis ému. C'est l'arme la plus sacrée du football irlandais qui m'a été confiée: la matraque de Roy Keane!

 

 

Batista

Avec deux milieux défensifs comme ça, a-t-on vraiment encore besoin de défenseurs? Les adversaires ayant passé cette double lame seront tellement laminés que même un Chavo Guerrero suffirait à les achever. L'Animal a trouvé dans ce poste de milieu récupérateur un emploi à la mesure de sa férocité. Les contrôles anti-dopage? Il ne les craint pas: son urine dissout les éprouvettes. Pour sa dernière grande compétition, il a bien l'intention de tout péter, à commencer par la colonne vertébrale des meneurs de jeu qui oseront le défier.

 

 

Allez viens Iniesta, viens!

 

 

Matt Hardy

Homme de devoir, il se sacrifiera corps et âme lors de ses entrées en jeu qui dureront probablement moins d'une minute, le temps de prendre un rouge pour une faute sur un adversaire partant seul, ou d'être évacué sur une civière après avoir percuté le poteau en sauvant un but.

 

 

– Matt, t'as une commotion cérébrale, mais ton sacrifice n'aura pas été vain, on n'a pas pris le but!

– C'est vrai les gars?

– Hé non, on déconnait, y a bien eu but, tu t'es bouffé le poteau pour rien, benêt!

 

 

Christian

Soyons clairs: ce n'est pas son poste de prédilection. Christian est un technicien, un homme à la vision du jeu exceptionnelle, un capitaine charismatique qui, la main en visière, voit ce que les autres ne devinent même pas… et c'est précisément pour cela que le génial Jericho l'a placé à ce poste reculé, pour qu'il dirige la manœuvre avec son autorité naturelle. Manque de pot, les complots politiques d'arrière-boutique le relèguent sur le banc, derrière les deux grosses brutes Sheamus et Batista. Mais ses nombreux fans continuent de militer inlassablement pour sa titularisation, tant ils le considèrent meilleur que les deux molosses titulaires du poste. Un peu comme ces Français qui aimeraient voir Samir Nasri titulaire au détriment de Toulalan ou de Lassana Diarra, quoi. Keep dreaming.

 

 

C'est pas moi que le coach appelle pour entrer en jeu là? Ah non.

 

 

 

Milieux offensifs

 

John Morrison

Arrivé à maturité, il met enfin son incroyable talent individuel au profit de l'équipe — au point, un comble, qu'il arrive qu'on lui reproche de se montrer trop collectif! Il est vrai que ses choix de carrière indiquent une propension excessive à se mettre au service des autres puisqu'il a accepté de signer en deuxième division, au FC Lower Midcard, pour évoluer aux côtés de Yoshi Tatsu, Goldust et Santino Marella et affronter des équipes aussi excitantes que le AS NXT… Mais en sélection, il devra donner libre cours à son arsenal unique de techniques offensives, sous les acclamations du public féminin. Attention cependant à ne pas voler la vedette à la vraie star de l'équipe, l'autre milieu créateur.

 

 

Welcome to the soft parade.

 

 

John Cena

Chris Jericho voulait en faire le chauffeur du bus depuis qu'il a vu ses talents de conducteur dans la scène de poursuite de The Marine. Mais en haut lieu, on a toussé, et John Cena a été propulsé meneur de jeu, numéro 10 et superstar de l'équipe, point barre. Ce poste exige finesse, doigté et improvisation. Pas exactement son point fort, mais on s'en fout: il fonce tout droit, raffute les adversaires et touchdown! Et puis, les maillots officiels à son effigie se vendent plus que tous les autres réunis, et c'est bien l'essentiel.

        

 

Bon, droit au but c'est par là alors?

 

 

Kofi Kingston

Ce joueur-là évolue dans une autre dimension, accessible à lui seul. Quand il est dans le bon tempo, rien ne lui résiste, et surtout pas des détails insignifiants comme la gravité terrestre ou les lois de la mécanique. Il vole alors littéralement sur le terrain, léger et insaisissable comme un rond de fumée. Mais pour parvenir à cet état de grâce, il lui faut un long moment de tranquillité seul, dans le vestiaire. Il rejoint donc ses camarades généralement à quelques minutes de la fin du match les yeux rougis d'émotion. Et là, balancez les centres, car le Trouble in Paradise est la reprise de volée la plus planante qui soit.  

 

 

Le footballeur préféré de Kofi Kingston? Devinez.

 

 

Justin Gabriel

Sélectionné avant tout pour garantir à la Team le soutien du public local, il représente cependant une option intéressante sur son côté, de par sa capacité à jouer l'équilibriste sur la ligne de touche, tout en finesse. Son look de minet est également la réponse stratégique de la WWE à Cristiano Ronaldo. Fragile dans les duels, il sera préservé pour les matchs contre les nations les plus faibles, comme la Corée du Nord, la Nouvelle-Zélande ou la France.

 

 

Pourquoi quand j'ai dit que j'étais de la Rainbow Nation, ils ont tous cru que j'étais homo?

 

 


 

ATTAQUANTS

 

 

Edge

L'opportuniste ultime, c'est lui, et pas Gerd Müller ou Pippo Inzaghi. Capable de marquer en volant la balle dans les mains du goal adverse, n'hésitant pas à planter avec la main (ou avec ses parties génitales classées X), simulant plus que Ravanelli, Fiorèse et Clara Morgane pour obtenir des pénos et des coups francs, intimidant et implorant l'arbitre, toujours en mouvement et à la limite du hors jeu, il est une véritable plaie pour les défenseurs chargés de son cas. Il suffit de le voir préparer son plongeon dans la surface quand son équipe obtient un corner pour apprécier sa motivation absolue à marquer par tous les moyens.

 

 

Du calme, Edge. C'est juste l'engagement, là.

 

 

Randy Orton

Le faux lent de l'équipe, il peut sembler hors du coup pendant toute la durée d'un match avant de bondir en une milliseconde pour anéantir les chances adverses. Complément idéal de l'hyperactif Edge, il exerce sur ses adversaires un ascendant hypnotique généralement fatal. Egalement préposé aux coups de pied arrêtés, qu'il tire toujours de la même façon: en bourrinant de toutes ses forces.

 

 

Si ça fait pas but, ça fera au moins mal à un mec dans le mur.

 

 

Rey Mysterio et le Great Khali

Ces deux-là n'entrent que quand la situation est désespérée, et toujours ensemble. A ce moment-là, la WWE Team joue tout pour une seule et unique manœuvre, empruntée aux frères Derrick: le petit monte sur le grand, se retrouve ainsi à quatre mètres de hauteur et peut donc booyakiser sans que quiconque soit en mesure de le gêner. Le problème, c'est que le temps que le Great Khali parvienne dans la surface de réparation, l'arbitre a généralement sifflé la fin du match, les spectateurs sont rentrés chez eux et les lumières du stade ont été éteintes.

 

 

Muy bien, maintenant quand le ballon passe devant les buts, tu me jettes dessus et j'entre avec dans la cage!

Bwa.

 

 


 

Voici la configuration habituelle des titulaires.

 

 

Où l'on voit le Big Show qui emplit entièrement les buts, Triple H en libéro pépère à l'ancienne, Swagger aux aguets, le Miz en grande conversation avec un spectateur qui l'a insulté depuis les tribunes, McIntyre se rapprochant de Sheamus pour lui raconter une bonne blague sur un Anglais tombé dans un chaudron d'huile bouillante, Batista qui gamberge tout seul parce que tout le monde le hait, Cena dont le seul positionnement est déjà héroïque, Morrison bien écarté pour ne pas lui faire d'ombre, Edge trépignant à l'idée de s'enfoncer dans les filets adverses et Orton qui se fait discrètement oublier en ringside. Naturellement l'équipe porte les tshirts officiels John Cena, à des fins mercantiles évidentes.

 

 

 


 

STAFF

 

Médecin de l'équipe: l'Undertaker

L'Agence Mondiale Antidopage a eu beau faire, il refuse de les laisser prélever un échantillon de son breuvage magique, qu'il nomme "eaux du Styx", et qui revigore magiquement les joueurs sur le flanc. Il préfère ne pas s'en administrer lui-même, car il pourrait alors venir à l'esprit de Vince McMahon et de Chris Jericho de le faire rejouer, alors que c'est en vérité un gros tire-au-flanc.

 

 

Désolé Matt. Tu as une sale blessure à la tête. Il va falloir amputer.

 

 

Préparateur physique et diététicien: CM Punk

Accompagné en toutes circonstances de ses deux assistants, le sulfureux CM Punk a une réputation digne du Dr Fuentes, voire du Dr Moreau. Lui qui concocte aux athlètes de savantes mixtures à base d'ingrédients tenus secrets (bien que selon des rumeurs concordants, ces potions seraient à base de jus de citrouille et d'orties) a insisté pour que tous les sélectionnés se rasent la tête. D'après lui, le but de la tonte seraient un meilleur coefficient de pénétration dans l'air, mais les mauvaises langues rappellent que l'analyse des cheveux est fondamentale pour les tests anti-dopage… Une accusation qui le met en rogne, car il se fait fort de n'employer que les moyens les plus naturels et se pose précisément comme le sauveur du sport face au fléau du dopage.

 

 

Cena, c'est quoi ce muscle qui vient d'apparaître sur ta nuque? Allez, c'est une courgette en suppositoire, tout de suite, et on ne discute pas.

 

 

Gardes du corps: Kane, Mark Henry, Vladimir Kozlov

Repoussent efficacement les chasseurs d'autographes. Peuvent même servir à faire le nombre pour un entraînement, car ils ont des rudiments de technique.

 

 

Non, les joueurs ne reçoivent pas, mon petit. Mais si tu veux je peux montrer une jolie cave.

 

 

Psychologue: Josh Matthews

Les membres de l'équipe adorent venir lui parler. Ca ne sert strictement à rien, mais ça les détend.

 

 

– Dolph, je pense que vous faites un transfert de votre père sur moi.

Je haïssais mon père. J'ai toujours rêvé de le tuer.

Intéressant. Dites m'en plus.

 

 

Chargé des relations avec la presse: Matt Striker

Cet homme ferait passer un match nul contre le Honduras pour la conquête de l'Everest. Exactement le type de baratineur infatigable qui s'impose pour ce poste.

 

 

A la veille de ce match contre l'Angleterre, j'ai un message de la WWE Team à l'attention de Steven Gerrard: à Liverpool, on te chante "You'll never walk alone", eh bien après avoir croisé Sheamus et Batista, "you'll never walk at all!" 

 

 

Mascotte: Hornswoggle

La mascotte a un rôle essentiel: elle parade sur le stade avant le match, fait risette aux nenfants et tente généralement de se viander la gueule pour passer à la postérité dans le bêtisier de l'année. Toutes choses qu'Hornswoggle fait à la perfection. La nuit, on le lâchera seul dans Soweto, pour rigoler.

 

 

Mais avec un casque et trois rations de survie, il devrait s'en tirer sans problème. Non?

 

 

Wags: Kelly Kelly, Maryse, Eve Torres, Alicia Fox, Gail Kim, Rosa Mendes, Michelle McCool, Layla, Tiffany, Jillian, Melina, Beth Phoenix

Les "Wives and Girlfriends" sont désormais aussi indispensables à toute sélection qui se respecte que le reste du matériel. Leur rôle: agiter leurs nichons en silicone en tribunes en rivalisant de robes hors de prix, dévaliser toutes les boutiques du pays où leurs hommes se produisent, coucher avec tout ce qui bouge et offrir quelques photos de sorties entre copines aux paparazzi, auxquels elles collent de temps à autre une baffe ou deux (Beth Phoenix a par exemple à son tableau de chasse trois fractures de crâne infligées à des photographes indélicats à coups de boule de bowling).

 

 

Desperate Housewives at play.

 

 

Putes: les Bella Twins

Deux putes seulement pour 23 hommes isolés pendant un mois? Oui, parce que ce sont les Bella Clones, et qu'en réalité elles ne sont pas deux, mais quarante. Il en suffira même pour les autres sélections.

 

 

– Oh là là, depuis le temps qu'on rêvait de vous rencontrer, M. Mandela!

– Voyons mesdemoiselles, je ne suis pas Nelson Mandela! Je suis un homme d'Eglise!

– Oh pardon Monseigneur Tutu! Comment avons-nous pu vous confondre avec l'autre? Bon, c'est 500 le moment de plaisir et 2000 la nuit d'amour.

 

 

Cette sélection bigarrée, qui transcende les anachroniques critères nationaux encore en vigueur à la FIFA (elle compte en son sein les représentants de dix nationalités, pas moins), est destinée à triompher de toute adversité. Et si certains adversaires refusent de faire le job…

 

 

… on leur enverra Jean-Pierre Bernès.


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