Whatcha gonna do TNA, when Tsurugimi runs wild on ya!

Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Jacques Dutronc, L'opportuniste.

 

Retour sur un show qui a marqué par sa faiblesse, mais surtout révélé une profonde défaillance de la TNA. La grande question du jour n’est pas «Les bookers sont-ils mauvais à la TNA?», mais «Y a-t-il des bookers à la TNA?». C’est une interrogation qui devient réaliste après ce show. Commençons par la supposée amnésie de la créative team.

 

 


Oh Putain, on a oublié de payer Tsuru, on est foutu!

 


Review de l'iMPACT du lundi 5 avril

 

Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Jacques Dutronc, L'opportuniste.

 

Retour sur un show qui a marqué par sa faiblesse, mais surtout révélé une profonde défaillance de la TNA. La grande question du jour n’est pas «Les bookers sont-ils mauvais à la TNA?», mais «Y a-t-il des bookers à la TNA?». C’est une interrogation qui devient réaliste après ce show. Commençons par la supposée amnésie de la créative team.

 

 


Oh Putain, on a oublié de payer Tsuru, on est foutu!

 


Review de l'iMPACT du lundi 5 avril

 

 

Tout d’abord, Doug Williams bat les Generation Me dans un gauntlet match plus que correct. Jeremy passe le premier à la casserole, il est presque squashé par l’Anglais qui applique rapidement le chaos theory. C’est au tour de Max d’attaquer, et il se presse de placer un slingshot shoulder block qui met le britannique à terre. Après quelques instants de domination, Max est contrôlé par son adversaire qui place un guillotine choke, victoire de Sir Douglas! Williams continue à porter la prise, et Shannon Moore de tout pourrir en se ramenant sur le ring, micro à la main. Il demande d'être (ou plutôt s’impose) challenger #1 au titre X Division pour Lockdown, en traitant Williams de catcheur «boring» au passage… Si on a un peu de mémoire, on se souvient que c’est Kaz le challenger #1, et qu’il a obtenu ce poste très officiellement en gagnant un ladder match. Mais apparemment on oublie Kaz.

Mais ce n’est pas tout, car on a également eu un match pour le contendership entre les MCMG et les Dudley. Rappelons que les Guns sont également les challengers officiels pour les titres tag team, et que pour une raison obscure, ce droit est remis en jeu sans la moindre bribe d’explication d’une autorité. Ray et Sabin commencent le combat sur le ring, et après quelques retournements de bras, le plus gros des deux colle un gros big foot dans le visage de l'ancien champion X-Division. L’entrée de Shelley permet aux Guns de revenir dans le combat, mais un double big foot de la team 3D ramène les MCMG au sol. GET THE TABLES crie la foule! Les Dudley sortent une table, mais la Band intervient pour frapper tout le monde, le match accouchant d'un no contest. Bubba The Love Sponge descend la rampe pour glisser deux trois mots, comme quoi c’est la Band qui dirige la TNA, blabla… Quelle est l'utilité d’interrompre le match? Nash a sa mallette pour les ceintures tag team, et on sent que ça pourrait venir, n’oublions pas que les champions ne sont «qu’un», Morgan étant officiellement champion tout seul. Bon bah l’avenir est cool, la Band va casher, ils vont être champions et comme ça le title shot des Guns sera définitivement oublié.

 

 


«Mettre les jeunes sur un piédestal», vu par la Band.  

 


La grosse storyline du moment, c’est bien sûr…

Team Hogan vs Team Flair! Oui, ça serait trop con de foutre sous les spotlights la rivalité pour le titre WHC. La team face (composée uniquement d’Abyss, Jarrett et Hogan) était sur le ring des le début du show, Hogan affirmant que Flair n’est pas son brother, et que sa team va tout déchirer dans la cage du Lethal Lockdown. Les heels arrivent sous le titantron, Flair harangue ses troupes, présentant les Beer Money comme étant ses deux «badass cowboys» et affirmant qu’il y a plus d’histoire catchesque entre Sting et lui qu'entre quiconque sur cette planète! Hogan ordonne à Flair de la fermer, mais le Nature Boy défie la team Hogan de régler ça comme des hommes, tout de suite. La team face commence à descendre la rampe, mais Jarrett prend le micro pour demander des explications à Sting. L’icon entre sur le ring seul, et sans même attendre de réponse, JJ gifle son ancien ami. Sting parvient à placer le scorpion deathdrop, et la team heel lance l’assaut sur le ring. Heureusement, RVD et Jeff étaient prêts à intervenir, la situation s’apaise avant le premier match de la soirée: RVD contre James Storm.

Quelle est l’utilité de faire venir Rob Van Dam et de le faire catcher en début de carte contre un midcarder? Je suis désolé, mais si je ne connais pas la TNA et que je tombe dessus au hasard, Storm ressemble plus à un jobber grassouillet qu’autre chose, qui plus est lorsqu’on fait combattre un spécialiste tag team en solo… Van Dam domine une grande partie du combat, seul un baseball slide esquivé par Storm semble renverser la tendance, mais RVD reprend l’avantage lorsque l’action revient sur le ring. Rolling thunder de l'ancien champion ECW, mais Storm parvient à dégager et à placer son eye of the Storm. RVD se dégage également, et reprend l’avantage une dernière fois pour placer un split legged moonsault, donnant la victoire au face. Après le combat, Storm éclate sa bouteille de verre sur le crane de Van Dam. Jeff Hardy arrive pour sauver son ami en sang, mais le second Beer Money avait prévu le coup et place un gros spinebuster sur la Charismatic Enigma.

Rob Terry a le droit à son squash du jour, mais également à un nouveau surnom «The Freak». Il tue Homicide (no jeu de mot inside) avec quelques prises impressionnantes et gagne le combat. Le Latino ne compte pas en rester la et matraque le dos de Rob Terroïde avec une chaise, mais le Freak ne ressent rien. Homicide lui met un gros chairshot en pleine tête, mais la seule réaction de Terry est la rage, un filet de sang commence à couler de son crane, il explose une seconde fois Homicide au sol.

 

 


Ok, plus que 83 avant le record de Goldberg.

 


Ok un squash c’est cool. Mais c’est quoi le plan? Un match de championnat squashé toutes les semaines et un chair shot en prime de temps à autre? Un Goldberg bis en quelque sorte, belle imagination. Rob Terry est crédible en champion, aucun problème, mais il y a un gros problème: c’est le plus crédible des champions. Plus qu’AJ, plus que Dinero. Le pauvre Pope a eu le droit à un segment (brillamment interprété ceci dit) en plein milieu du show, à la plus faible audience, deux semaines de suite. On essaye de maquiller cette sous-exposition en faisant du Pope un mec courageux: il met son rôle de #1 contender en jeu contre Desmond Wolfe pour son match du soir (tiens, on a vu ça trois fois le même soir). Le Pope gagne son match en deux minutes chrono avec un superbe codebreaker…

Dans la foulée AJ attaque le Pope et lui porte son Styles clash, mais Abyss vient à la rescousse. Wolfe assomme le monstre d’un coup d’extincteur, et victoire des heels…

On passera sur le segment de quelques secondes où Jordan s’étale du Yop gout fraise sur le torse, je préfère la version de Valérie Bègue.

Le véritable main event de la soirée était un ladder match entre  Angle et Anderson, le but étant d’attraper la clef qui ouvrira la porte de la cage à Lockdown. Match sympa, aucun problème, avec de beaux bumps et une victoire d’Anderson. Assez logique de donner le précieux sésame au heel, qui pourra user de fourberie en l’utilisant au mieux. Mais voilà la question qui fâche: quelle est l'utilité de foutre un ladder match de moins de dix minutes avec deux bumps dangereux (le moonsault et la grosse chute d’Angle) dans un show weekly? La feud fut mal organisée, la tension était montée trop rapidement au début, l’angle du tabassage d’Anderson par les GI faisait plus «happy end» de fin de feud, or ce moment tombait en plein milieu. Après ça, aucun autre moyen de rehausser l’intérêt de cette feud, si ce n’est foutre un match à stipulation.

Erreur de construction donc, comme pour le titre tag team où on booke un match pour être #1 Contender. Comme pour la X Division où un type s’awarde challenger n°1. Comme Terry qui va passer des mois à squasher et se prendre des chaises dans la gueule. Alors voila, au lieu de hyper des feuds, on utilise de la violence, dirons nous ,«gratuite». Et comme par hasard ça tombe au moment où la WWE et la ROH interdisent les chairshots sur la tête… L’anti-conformisme est plus ridicule que le conformisme.

 

 


Rien de mieux qu’un bon vieux «Touch the turnbuckle match» pour bien lancer une feud.

 


En janvier, février, voire mars, ce coté «garbage» était sympa, je me disais que tout se mettrait en place pour Lockdown, mais non brother…

Et le clou du spectacle fut l’utilisation des Divas, euh pardon, des Knockouts. Au début du show, on présente un concept assez spécial: un match 4 contre 4, où à chaque tombé, la gagnante remporte une boite et quitte le combat, la perdante repart bredouille. Oui, bizarre.

Le match eut lieu entre les BP/Daffney et Tara/Love/Hamada/ODB. Ainsi ce match qui est censé être un 4 contre 4 ressemble plus à quatre 1 contre 1 à la suite, avec aucun changement par exemple, des matchs courts et les victoires de Tara, Daffney, Velvet Sky et Angelina Love.

L’ouverture des boites eut lieu lors du Main Event. Oui, on ouvre des boites d’un concept débile en main event, une semaine avant le PPV le plus important du premier semestre. Les quatre précieux lots étant: «Poison» l’araignée de Tara, un title shot pour n'importe quel titre, un strip-tease à effectuer séance tenante et le titre Knockout lui-même. Oui, pour gagner le titre Knockout, il suffisait de tomber sur la bonne boite…

Tara récupère son araignée, Love gagne le titre, Velvet le title shot (elle annonce qu’elle l’utilisera dès la semaine prochaine) et Daffney le strip tease. Bon, ce strip-tease était le truc qui pouvait rattraper le show, surtout la manière dont il commence: le mix entre la gimmick de zombie de Daffney et le strip tease était génial, mais évidemment, ça aurait été trop beau d’aller jusqu’au bout. Lacey Von Erich fonce sur le ring et assomme Daffney avec son ugly stick avant de commencer un strip tease à son tour, qui ne sera pas filmé par les caméras, Love et Tara commençant à se battre sur la rampe, Tara étant évidemment furieuse d’avoir perdu le titre, et le show s’arrêtant sur ces images…

 

 


Agent de sécurité à la TNA, un job formidable.

 


On essaye de faire du booking «impact» à iMPACT, mais on n'a plus les outils nécessaires (comme les arrivées de stars par exemple), ce qui donne au final un résultat mauvais, avec peu d’optimisme pour l’avenir, et un constat plus que bizarre: la plus forte audience du show a eu lieu pendant les segments des Knockouts…

 

 


TSURU SCREWED TNA !!!

 

 


But TNA deserved to be screwed…


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