Période de transition post Wrestlemania

On ne peut pas aimer la quantité, on n'aime que la qualité.
Charles-Ferdinand Ramuz, Taille de l'homme.

 

Nouvelle formule dont nous lançons aujourd'hui le coup d'envoi: chaque show va avoir sa revue. Superstars, iMPACT et nXt (anciennement ECW) ont chacun leur brillant rédacteur et compte rendu individualisé depuis plusieurs mois, mais les deux show principaux de la WWE continuaient d'être traités dans la même nalyse. A partir d'aujourd'hui, la brand rouge et son homologue bleue auront droit à une parution individualisée. Premier article de cette nouvelle formule avec un RAW qui fut bien solide.

 

 


Deux fois plus de plaisir pour tous nos lecteurs donc!

 

 

Nalyse de RAW du 5 avril

 

On ne peut pas aimer la quantité, on n'aime que la qualité.
Charles-Ferdinand Ramuz, Taille de l'homme.

 

Nouvelle formule dont nous lançons aujourd'hui le coup d'envoi: chaque show va avoir sa revue. Superstars, iMPACT et nXt (anciennement ECW) ont chacun leur brillant rédacteur et compte rendu individualisé depuis plusieurs mois, mais les deux show principaux de la WWE continuaient d'être traités dans la même nalyse. A partir d'aujourd'hui, la brand rouge et son homologue bleue auront droit à une parution individualisée. Premier article de cette nouvelle formule avec un RAW qui fut bien solide.

 

 


Deux fois plus de plaisir pour tous nos lecteurs donc!

 

 

Nalyse de RAW du 5 avril

 

 

 

Cette idée nous trottait évidemment dans la tête depuis un certain temps, et en cette période d'innovation fortes (pour ceux qui sortent d'hibernation juste pour lire les reviews, j'en profite pour rappeler que nous avons également lancé un superbe forum ces derniers jours), nous passons donc à la formule un show / une review. Les derniers rawsmack atteignaient en effet fréquemment les 30 000 signes, faisant une quantité très importante de travail pour nous et de lecture d'un coup pour vous. Malgré nos superpouvoirs, notre temps reste limité, et les grosses nalyses nous obligeaient parfois à traiter plus rapidement certains points, voire à en zapper d'autres. Maintenant nous aurons plus de souplesse pour étendre les articles consacrés aux shows le méritant. Ce rythme de parution vous donnera également de la lecture de façon plus étalée, tout en vous permettant de réagir sur plus de points avec cette parution en deux fois, sans oublier le fait de publier plus tôt et d'être plus proches de l'actualité. Il était parfois frustrant pour nous de voir certaines choses noyées dans la masse et oubliées dans les commentaires.

 

 


Cool, vous allez enfin pouvoir parler de moi alors!

 


Ainsi le dernier RAW était assez dense avec plus de 26 minutes de catch devant une salle fort bruyante et respectant le kayfabe, ce qui donna une soirée très agréable en terme d'ambiance. Le show lui même sans être brillant, fut bon, avec une avancée des principales storylines et le développement de catcheurs ayant besoin d'exposition. Le fil rouge de la soirée fut la présence du guest host rookie issu de nXt, David Otunga, qui n'hésita pas à booker plusieurs matchs et même à s'inclure dans ceux-ci. Sans être inoubliable, il a livré une prestation intéressante qui lui a donné à la fois de la heat et de la popularité pour ceux qui ne le connaissaient pas, donc la soirée fut réussie de son point de vue.

 

 


Pour ne pas oublier un évènement important, certains d'entre nous se font parfois une croix sur la main. Gimmick oblige, David Otunga fait la même chose avec beaucoup plus de classe.

 

 

La soirée commençait avec Jack Swagger, qui venait exposer son WHC nouvellement acquis, nous expliquant qu'il quittait RAW qui n'avait aucun catcheur de son niveau pour aller à Smackdown! Comme l'a souligné Axl lors de la dernière analyse, le personnage de Swagger a profondément évolué avec son nouveau statut: plus d'explosion enthousiaste, de pompes et de coup de poings sur le torse, on a maintenant affaire à un heel froid et méprisant. Je trouve que sa gimmick devient très proche de celle de Jericho au passage, avec du mépris égocentrique, de la classe avec ses apparitions en costard, et de la froideur dans le discours. Jack était interrompu par un Cena qui appréciait pleinement l'ambiance de la salle avant de s'attaquer verbalement au néo-champion pour sa lâcheté et son opportunisme. Le all american american se préparait à répliquer quand Randy Orton faisait son apparition sous une pop également impressionnante. Après quelques frictions entre les trois, Showmiz débarquait à son tour et le ring devenait vraiment trop petit. Heureusement le guest host du soir intervenait pour mettre tout le monde d'accord. C'est Orton qui affronterait Swagger pour son dernier soir à RAW, mais Shomiz allait mettre en jeu son titre unifié contre Cena et… Batista. Pour fêter cette annonce, Randy essayait de placer un RKO sur Cena qui le repoussait d'une main vers un Swagger au mauvais endroit qui encaissait le finisher de la Vipère. John quittait le ring, mais sans quitter le Legend Killer des yeux par contre. Parmi les nombreux enseignements de cette introduction très réussie au show, on voyait déjà émerger un début de réponse quand à la place de Orton et de Swagger dans la carte.

 

 


Je prends les deux champions dans un match à handicape, je les massacre et j'unifie les titres.

 


Au final, ce segment à permis à Swagger de s'exprimer longuement et de mettre en place sa nouvelle gimmick, John Cena a fait exploser la foule, Randy Orton a développé également son évolution de personnage, le Miz a testé une nouvelle fois la popularité de sa catchphrase et enfin, David Otunga s'est fait connaitre de quatre millions de personnes. On peut difficilement espérer plus réussi pour lancer un show, avec deux matchs présentés, la foule prête à s'enflammer et plusieurs nouvelles gimmicks mises en avant.

 

 


Depuis qu'on l'appelle le nouveau Stone Cold, Randy a transformé son RKO en Stunner.

 


On voyait le ghanéen le plus célèbre de la planète avec Michael Essien débarquer dans le ring après ce segment, vite rejoint par un Sheamus décidé à en faire de la viande hachée. Sans surprise, c'est le seul des deux à être impliqué dans une storyline actuellement qui prenait le dessus malgré de très jolis moves de Kingston. Sheamus l'emportait après un double bicycle kick suivi de sa crucifix powerbomb. Le rouquin prolongeait le plaisir à coup de tube en fer, et prenait même le micro pour attaquer verbalement Shawn Michaels, puis Triple H. Le game pas content du tout, débarquait, ramassait son sledgehammer, et humiliait littéralement Sheamus qui n'eut d'autre recours que fuir lâchement dans le public pour échapper à la rage d'Hunter. Je vois d'ici les plaintes des lecteurs sur le booking de Triple H, mais rassurez vous, ce qui s'est passé ici est totalement favorable à l'Irlandais. Extreme rules arrivent dans à peine plus de deux semaines, et la logique des bookings inversée est bien connue. Hunter devrait très probablement prendre un congés parental dans quelques semaines pour profiter de la naissance de son nouvel enfant, et Extreme Rules et le théâtre idéal pour justifier d'une sortie. Le faire paraitre assez fort avant de partir tranquillement ne peut qu'être favorable à celui qui le massacrera, et Sheamus se propose comme le challenger évident. Bref tout semble rouler pour l'albinos dont le build se poursuit intelligemment.

 

 


Chez les Irlandais, on n'offre pas de chocolat à Pâques, mais des tubes en fer pour maraver ses potes.

 


Les divas pointaient ensuite leur nez pour déterminer la nouvelle #1 contender, dans une "diva red carpet dress to impress battle royale" (oui vous avez bien lu). Le concept profondément ridicule, voulait que les divas commencent par un mini défilé en robe sur la rampe du ring avant de se mettre sur la gueule à l'intérieur. Maryse était au micro pendant tout ce temps, massacrant verbalement les choix vestimentaires des huit concurrentes. N'ayant pas de connaissance dans le domaine des défilés de mode, je vous épargnerai mon avis sur les robes des divas (mon commentaire se limitera à "gloups" ou "rhaaaaa"). Vu leur habillement, force est de reconnaitre qu'il n'était pas facile de donner un bon match qu'on attendait de toute façon pas. Et sans surprise, Eve remportait la battle royale après plusieurs semaines de build, elle aura la semaine prochaine un match pour le titre.

 

 


Et Katie Lea qui se demande toujours ce qu'elle fout là…

 


La mi temps décompression du show se poursuivait avec le segment comique habituel du show incluant le guest host. Et comme d'habitude Santino proposait une partition assez amusante sur la thématique de l'agence tous risques (la A Team chez nos amis outre atlantique, dont l'adaptation cinématographique arrive sur les écrans cet été), et Hornswogel crachait dans les MNMs à défaut de Yop, s'attirant les foudres du guest host et se voyant poursuivre par tous les potes d'Otunga.

 

 


En Irlande toujours, en plus de l'alcool on fête la St Patrick avec des MNMs verts.

 


Le match tag team booké par le guest host avait lieu juste après, et bien sûr l'équipe improbable entre Cena et Batista ne tenait pas deux minutes, l'Animal regardant son partenaire tant qu'il se faisait taper, et quittant le ring quand ce dernier eut besoin de lui. Un début de brawl s'engagea entre les deux sur la rampe, puis Batista disparut, laissant Cena dépité devant la défaite de son équipe par count out. Otunga intervenait pour rebooker le main event du soir: il allait remplacer Batista dans le même match, laissant John Cena aussi interloqué que nous.

 

 


Ô non, Godzilla attaque la statue de la liberté!

 


La suite nous laissait peut être aussi perplexe. Ted Dibiase débarquait avec le million dollar belt de son père et faisait un speech heel mettant en cause Ted Sr. Quel est le but de ce segment? Surfer sur la popularité du père Dibiase pour obtenir de la heat? Relancer une gimmick de catcheur riche qui achètera les matchs? On a du mal à savoir, et la foule n'a pas réagi du tout, ce qui n'est vraiment pas bon pour cet essai. Christian débarquait à son tour, et le match revanche de la semaine dernière voyait une victoire clean de Ted Dibiase après un match relativement court, mais plutôt réussi et rythmé. On ne voit pas trop où là WWE veut en venir ici à part un possible match de PPV entre Ted et Christian. En tous cas à la rédaction, on n'est pas vraiment ravi pour Christian qui mérite mieux que ça à nos yeux, et on a du mal à suivre la storyline de Ted.

 

 


Oulalalala il est loin le main event, il est loin…

 


Véritable main event de la soirée, le match opposant Orton à Swagger était attendu à tous les niveaux. Déjà parce qu'in ring, on aurait sans doute de quoi se satisfaire en terme de quantité et de qualité. Ensuite, on se demandait comment serait booké ce match, pour un résultat dont l'issue était incertaine. Enfin, on attendait des réponses à pas mal de questions, spécialement le positionnement du niveau des deux athlètes. On n'a pas été du tout déçu de ces sept minutes trente de match. Swagger nous a confirmé une fois de plus que dans le ring, il assure, enchainant les prises variées et originales, des soumissions aux souplesses en passant par ses splashs en s'élançant des turnbuckles, bref tout ce qu'on aime voir dans le ring. Randy sans être original fut intéressant avec son arsenal habituel (scoop slam, DDT depuis les cordes et inévitable RKO) et le combat fut bien mené avec un rythme intéressant. Le Legend Killer l'emportait donc, finissant sur les cordes avec une pose légende killer qu'il va falloir s'habituer à voir très très souvent. Ce booking est intéressant: ainsi on voit que même néo champion, Swagger n'est pas encore au niveau réel de l'upcard habituelle (Cena, Triple H, Orton, Jericho, Edge), même si il s'en rapproche. Orton de son côté a toute la légitimité pour lorgner du côté des titres, et si on se demande ce qu'il fera à Extreme Rules, on suppose qu'il ne sera pas loin de la title picture après. Est ce que tout cela est bien pour Swagger? C'est peut être moins dérangeant que ce qu'il n'y parait. A Extreme Rules, il y a de fortes chances que notre nouveau champion défie à la fois Edge et Chris Jericho dans un triple threat match. Cette option lui permettrait de l'emporter en profitant de la rivalité entre les deux, ce qui satisferait tout le monde. Du coup le build progressif de Swagger vers le sommet (il ne faut pas oublier qu'avant sa victoire surprise au MITB, il faisait des matchs de midcard ou à Superstars, par exemple contre Santino) parait bien plus crédible qu'un enchainement de victoires immédiat contre les upcarders. Si il perd dans des bons matchs contre les upcarders, bat les midcarters et arrive malgré tout à conserver son titre au moins un PPV, il pourra petit à petit se builder plus costaud sans que ça ne choque personne. Et petite question au passage, dans la mesure où Jericho devrait feuder avec Edge, qui pour être contender au titre? Taker? Rey? Kofi ou Christian après le draft? Et pourquoi pas Morrison en fait. Ca pourrait être la chance du shaman of sexy et justifier le build de Swagger progressif, même si ça serait surprenant de voir deux jeunes au top. Ou alors simplement Randy après le draft, ce qui bouclerait de manière intéressante la boucle après ce soir.

 

 


Bombardé face, Randy raconte maintenant des histoires drôles au public: ici celle de la sardine qui a bouché le port de Marseille.

 


On finit par le faux main event de la soirée, dont on se doutait qu'il finirait par une victoire de Showmiz et une intervention de Tista, mais pour lequel on se questionnait sur le rôle de Otunga. Parlant du guest host, sa présence dans le ring a été à son niveau habituel, à savoir décevant. Les trois pros ont assuré le spectacle minimum, et le combat se concluait sur Otunga prenant un comportement heel et refusant le tag de Cena, laissant ce dernier à la merci d'un ko punch du Big Show qui concluait le match sous le regard narquois du rookie de nXt. Ce fut une bonne idée, sachant que cela donnait du heat à Otunga, et lui permettait de se justifier de manière très convaincante le lendemain à nXt (ce que vous ne manquerez pas de lire dans l'excellente review de Spanish). J'avoue que sur le coup ce comportement m'a laissé perplexe (on ne laisse pas filer une chance de toucher deux ceintures sans raison), mais qu'au final, cela tient parfaitement la route. Après le match, on voyait évidemment l'animal s'inviter sur le ring pour porter sa Batista bomb réglementaire, et annoncer que le match entre Cena et lui à Extreme Rules serait un last man standing match. Le format conviendra bien aux deux hommes, et cette feud sur environ 3 mois et deux matchs de PPV aura été une réussite.

 

 


Les extra terrestres de Krypton gardent toujours un œil sur leurs enfants essaimé dans la galaxie, tels les super saiens voués à conquérir les différentes planètes de l'univers.

 


En conclusion on a eu droit à un show solide sans être démentiel. On a au moins évité les segments vraiment ratés de certains RAW, et on a assisté à de petites avancées de storylines bien sympathiques. La WWE ronronne après un excellent Wrestlemania et un RAW inoubliable, mais on se contentera sans soucis d'épisodes de transition de ce niveau. Pour Extreme Rules qui sera suivi immédiatement par le draft, on attend pour la brand rouge un Batista-Cena, et certainement un Sheamus-HHH. On peut attendre aussi un Dibiase-Christian, mais on se demande ce que fera Randy et si le Miz y sera présent en solo ou en équipes. La semaine prochaine devrait apporter une partie des réponses, car mine de rien, le PPV arrive vite (il reste deux RAW avant). Et à ce WE pour la review Smackdown!, en espérant que ce nouveau format vous satisfait!

 

 


Parce que Smackdown, c'est quand même vachement plus classe que RAW.


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