Who’s who à la WWE, troisième partie

Google me.
David Otunga

 

Après la présentation des rosters pléthoriques de Raw et Smackdown, voici celle du troisième show de la WWE, le tout récent NXT. Et pour faire bonne mesure, l’inlassable Charentais y ajoute quelques mots sur nos personnalités non catchantes favorites.

 

 


Cool, comme ça on va enfin faire connaissance entre nous!

 

 

Présentation du roster de la WWE, partie 3: NXT et non-catcheurs


Google me.
David Otunga

 

Après la présentation des rosters pléthoriques de Raw et Smackdown, voici celle du troisième show de la WWE, le tout récent NXT. Et pour faire bonne mesure, l’inlassable Charentais y ajoute quelques mots sur nos personnalités non catchantes favorites.

 

 


Cool, comme ça on va enfin faire connaissance entre nous!

 

 

Présentation du roster de la WWE, partie 3: NXT et non-catcheurs

 

NXT: la Starac à la mode WWE
NXT, lancé il y a peu, a été présenté ici par l’excellent Spanishannouncetable. Mais ses protagonistes méritent quelques lignes supplémentaires. Rappelons le concept en deux mots: huit « rookies » sont associés à des « pros » (des types qui sont à la WWE depuis un bail) et s’efforcent, semaine après semaine, de convaincre ceux-ci de leur valeur.

 

Daniel Bryan (28 ans, 1,78 m, 86 kg)
La vraie star de NXT, c’est lui, Brian Danielson de son vrai nom, il est bien connu du circuit Indy où il a fait une immense carrière durant dix ans, au point d’être considéré par les experts comme l’un des tout meilleurs catcheurs purs au monde. Il était temps que la fédé de Stamford lui mette pour de bon le grappin dessus (il y avait fait un passage éclair en 2002). A son arrivée à la WWE, il devait être intégré à RAW, mais a demandé à faire ses classes à la FCW puis à NXT pour s’habituer à ce public dense et à la pression, ce qui montre un tempérament de pro. Catcheur très technique (pas nécessairement, hélas, ceux qui plaisent le plus au grand public), il a été associé à The Miz, qui est un catcheur moins talentueux mais bien meilleur au micro, et leur duo pourrait tout à fait être passionnant, puisqu’il semble qu’hors kayfabe les deux servent réellement de mentor à l’autre, chacun dans son domaine de prédilection… A noter, pour ne rien gâcher, que Bryan a été entraîné par HBK… Surnom: The NXT Big Thing.

 

 


En exclu, l’affiche du prochain film WWE: See no evil 2.

 

 

Darren Young (1,85 m, 110 kg)
Difficile de découvrir son âge sur le net, on fera sans. Gros gabarit, mais pour l’instant embourbé dans une série de défaites. L’explication pourrait être la suivante: son pro est CM Punk, chantre de la Straightedge Society. Donc, CM pourrait exiger que son poulain intègre la Society, rase son infâme coupe de cheveux… et celui-ci deviendrait subitement un catcheur surpuissant. Sinon il n’y aucune raison de le voir prendre autant de squashs, ni arborer cette coiffure! Accessoirement, une telle évolution ne serait pas une mauvaise chose pour la crédibilité de la SxE et de ses méthodes… Surnom: l’Agneau sacrificiel.

 

 


Fais pas cette tête Darren, t’avais vraiment l’air con avec ta coupe.

 

 

David Otunga (29 ans, 1,83 m, 110 kg)
Physiquement à mi-chemin entre John Cena et Ezekiel Jackson, David est un cocky-heel fier d’avoir fait des études à Harvard et d’être maqué avec une actrice hollywoodienne (on peut se demander pourquoi on l’a associé à R-Truth). Son gimmick semble être une extension de sa vie réelle, ce qui promet beaucoup… Surnom: Googlefight.

 

 


Et s’il se rate dans le catch, New Line Cinemas sera toujours intéressée par ses services pour reprendre les rôles de Mario van Peebles.

 

 

Heath Slater (28 ans, 1,88 m, 100 kg)
Pas forcément le plus convaincant des rookies dans un ring, malgré une streak initiale de plusieurs victoires. Associé à Christian, il montre une certaine exubérance, mais un talent qui paraît limité… Surnom: See You Later.

 

 


Cadeau, la première apparition de Slater à la WWE. Déguisé en Père Noël, il va se faire tataner par les Cryme Tyme, qui lui voleront son sac de cadeaux. Quand on vous dit que c’est un winner…

 

 

Justin Gabriel (29 ans, 1,80 m, 107 kg)
Le Sud-Africain arrive avec le titre de champion FCW en poche. Il fait donc partie des favoris naturels pour faire carrière à l’issue de NXT, d’autant qu’il allie une belle gueule à de vraies qualités de high flyer et possède un finish spectaculaire. Bon, il a quand même un gros handicap (dans tous les sens du terme) : son pro, Matt Hardy. Surnom: The Rainbow Nation Warrior.

 

 


Alors écoute bien, petit, je vais tout t’expliquer. Là-bas, au bout, t’as le distributeur de chocolats. En face, t’as le distributeur de Cocas. Au fond de la salle, c’est la cantine, mais c’est rude, elle n’ouvre qu’à 8 heures et ferme à minuit, donc faut faire des réserves pour la nuit. Voilà, je pense que tu sais tout maintenant. Bonne chance.

 

 

Michael Tarver (32 ans, 1,88 m, 116 kg)
Michael Tarver est le poulain de Carlito, il est donc très mal barré. S’il a une particularité, c’est son style, basé sur des mouvements et des coups de boxeur. A défaut d’être particulièrement brillant, il a au moins le mérite d’avoir un moveset très personnel et assez intéressant à regarder. Surnom: Apollo Creed.

 

 


En voilà une carrière qu’elle est bien partie.

 

 

Skip Sheffield (28 ans, 1,88 m, 130 kg)
Elève de William Regal (c’est dire s’il va apprendre de belles choses saines), Sheffield est un peu le gros texan powerhouse de base, doté d’une catchphrase à faire passer celle de Zack Ryder pour une plaidoirie de Chris Jericho. Mais avec Regal, les choses peuvent bouger très vite… si l’Anglais surmonte le dégoût que provoque chez lui son redneck de protégé. Pour l’anecdote, Regal a remplacé MVP sur le pouce, sans que la raison ne soit donnée. Surnom: le Bouseux.

 

 


Le saviez-vous? Skippy est issu d’une longue tradition de lutteurs.

 

 

Wade Barrett (29 ans, 1,96 m, 120 kg)
Barrett est un ancien catcheur et commentateur de la FCW. Il a été propulsé élève de Jericho, excusez du peu, et semble avoir une admiration sans borne pour son mentor (qui le lui reprocherait?). Problème: avec son accent anglais marqué et son allure classieuse, il ressemble beaucoup trop à un Regal jeune, ce qui pourrait lui coûter cher assez rapidement, tant Regal a marqué les esprits par son gimmick maîtrisé. Surnom: An Englishman in New York.

 

 


Le Bachelor est dépité. Chris Jericho a refusé sa rose.

 

 

LA FEDE D’EN HAUT (Personnel, patron et autres vermines)

 

Ce sont les catcheurs qui font le show, certes, mais la piétaille qui le commente vaut également le détour.

 

JERRY LAWLER
Connu également sous le sobre sobriquet de « King », Lawler a collecté de nombreux titres pendant sa période de catcheur, ce qui lui vaut d’avoir une chaise à son nom au Hall of Fame. Mais aujourd’hui, c’est en tant que commentateur de Raw qu’il officie, même s’il lui arrive encore de temps à autre de monter sur le ring (contre Jericho ou Brian Kendrick en 2009, par exemple). Signe distinctif: un enthousiasme légèrement surjoué à chaque instant.

 

 


– Et aujourd’hui, le guest host sera Oussama Ben Laden. Jerry, un commentaire?
– Génial! I love this guy!

 

 

JOSH MATTHEWS
Ancien aspirant catcheur (admirez-le en action), il a fait son trou en tant qu’intervieweur, annonceur et commentateur à la WWE. Signe particulier: débute une interview sur deux par « I don’t want to interrupt ».

 

 


I don’t want to interrupt, mais je pense que tu devrais mettre un slibard, t’en as une toute petite. Allez, salut, haha.

 

 

JUSTIN ROBERTS
Lui, on ne le laisse même pas interviewer ou commenter. Il est juste là pour annoncer les matchs. Signe particulier: rugit pas mal pour un type au physique de comptable.

 

 


Ceci est un Anal Explosion Mat… hé, Striker m’a encore saboté mes fiches!

 

 

MATT STRIKER
A ne pas confondre avec son homonyme Ted Striker, pilote de chasse bien connu des amateurs de cinéma, Matt Striker est un ancien instituteur (d’où son surnom, « The Teacher »), catcheur, puis manager (de Big Daddy V, entre autres), aujourd’hui commentateur de SD après être passé par la ECW, plutôt apprécié des fans pour ses commentaires hauts en couleur. Il officie aussi en backstage à NXT. Signe particulier: multiplie les rappels historiques obscurs destinés à faire sourire les suiveurs vétérans, ainsi que les références pointues à la pop-culture.

 

 


Admirez ce tag entre Shad et JTG! Il y a quelque chose des mythiques Beautiful Thugs dans ce geste, ce qui n’est pas sans évoquer le single éponyme des Furious Sons of Destiny, jamais sorti mais cité dans l’unique épisode de Mythoman scénarisé par Lloyd « The Answering Machine » Copinski!

 

 

MICHAEL COLE
Actuellement commentateur de Raw et de NXT, plus connu pour avoir vomi sur les pompes de Jericho pour les dix ans de SD !, Michael Cole, souvent critiqué pour ses erreurs factuelles et son manque de tranchant, était pourtant au départ un journaliste de CBS, ancien reporter de guerre, et envoyé régulièrement sur des événements extrêmement médiatiques et tragiques, comme les attentats d’Oklahoma City. Etrange reconversion… Signe particulier: dit le mot « vintage » toutes les deux phrases, au point que c’en est devenu un gimmick à part entière.

 

 


Oh! Il vient de décapiter Hornswoggle d’un coup de dents! Vintage Ozzy Osbourne!

 

 

SAVANNAH
Ex-diva FCW sans talent, aujourd’hui annonceuse plutôt efficace. Signe particulier: est très mal partie pour égaler Lilian Garcia en quantité d’erreurs au micro.

 

 


C’est bizarre, avec un nom pareil, il y avait une carrière toute trouvée pourtant.

 

 

THEODORE LONG
« I’ll tell you playaz! » C’est à peu près ainsi que commence chaque speech de Teddy… GM de Smackdown, âme damnée de VKM, son bouc émissaire aussi, l’éternel Teddy est souvent victime malgré lui des magouilles du patron ou des catcheurs heels. Mais il n’est pas en reste, se trouvant lui aussi à l’origine de nombres de coups en traître… Concurrencé par Vickie Guerrero, l’ex-leader de clan black a vu son territoire de chasse se réduire comme peau de chagrin. Signe caractéristique: le portrait de Martin Luther King qui orne son bureau, dernier vestige d’un passé de militant de la Cause.

 

 


Y a pas à dire, ça avait un sacré style, la Blaxploitation.

 

 

TODD GRISHAM
Commentateur de Smackdown sans grande personnalité. Signe caractéristique: passe ses soirées à se défendre tant bien que mal contre les vannes de l’incontrôlable Striker.

 

 


C’était François Baroin, revenu au journalisme. A vous les studios!

 

 

VICKIE GUERRERO
Son « Excuse me! » fait grincer les dents de tous les fans de catch. General Manager heel, ayant été jusqu’à se rouler dans le purin pour satisfaire les amateurs de fine gaudriole, veuve d’Eddie Guerrero, elle est la championne toutes catégories des entourloupes, ayant successivement attiré dans ses filets des catcheurs aussi variés qu’Edge, le Big Show et Eric Escobar, soucieux de profiter de son entregent (oui, entregent, pas entrejambe comme vous l’avez lu de prime abord). Aujourd’hui responsable des divas de SD !, elle est devenue une figure incontournable de la WWE, tant sa mégalomanie et sa méchanceté de vieille marâtre de chez Disney paraissent ne pas connaître de limites… Signe caractéristique: probablement la heel heat la plus constante et la plus pure de tout le WWE Universe.

 

 


Plaisir d’offrir, joie de recevoir.

 

 

VINCENT KENNEDY MAC MAHON
VKM est LE président omnipotent de la Fede. C’est lui qui l’a faite entrer dans l’Attitude Era, puis dans la Kidz Era. Toujours un coup d’avance, une innovation en tête, c’est un capitaine d’industrie remarquable… en bien comme en mal. Car même si, kayfabe, il est booké comme une ordure opportuniste, il semble que la réalité ne soit pas très éloignée de la fiction, et que ce rôle ne soit pas de composition: harcèlement, licenciements abusifs, gestion de ses troupes sans l’ombre d’une émotion, VKM est le patron, il le sait, et il veut que ça se sache! Signe caractéristique: Dieu et Satan en un seul homme.

 

 


Flûte! Démasqué!

 

 

Et enfin, ajoutons un guest host choisi avec soin parmi tous: le seul, l’unique, l’admirable…

 

WILLIAM SHATNER
Bien sûr, le Capitaine Kirk n’est pas un notable de l’univers de la WWE, même s’il y était déjà apparu avant son guest hosting d’il y a quelques semaines. Mais tout le respect du monde lui est dû. Pour UNE vidéo.

 

 


– Quoi?! Tu ne veux pas me chanter les lyrics de ma chanson à moi?
– No chance, connard. No chance in hell.

 


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