Rêves de chambre d’élimination

Platon disait que les bons sont ceux qui se contentent de rêver ce que les méchants font en réalité.
Sigmund Freud.

 

En cette semaine précédant Elimination Chamber, la mauvaise nouvelle est qu’on a observé une baisse de la qualité globale des shows. La bonne est que nous sommes enfin censés avoir toutes les cartes pour apprécier et comprendre ce qui se passera en PPV. Tentative de décryptage du dernier PPV à venir avant Wrestlemania, avec le soutien de Sigmund Freud.

 

 


Un nouveau catcheur? Qui que soit ce Freud, je m’emparerai de son âme!

 

 

Psycha-nalyse de Raw du 15 et de Smackdown du 19 février


Platon disait que les bons sont ceux qui se contentent de rêver ce que les méchants font en réalité.
Sigmund Freud.

 

En cette semaine précédant Elimination Chamber, la mauvaise nouvelle est qu’on a observé une baisse de la qualité globale des shows. La bonne est que nous sommes enfin censés avoir toutes les cartes pour apprécier et comprendre ce qui se passera en PPV. Tentative de décryptage du dernier PPV à venir avant Wrestlemania, avec le soutien de Sigmund Freud.

 

 


Un nouveau catcheur? Qui que soit ce Freud, je m’emparerai de son âme!

 

 

Psycha-nalyse de Raw du 15 et de Smackdown du 19 février

 

Dans le domaine du catch, les prévisions sur le futur s’appuient toujours sur une observation fine des détails entraperçus dans le présent. Pire, ceux-ci sont souvent présentés de façon floue ou parcellaire et doivent être interprétés de manière à livrer leurs secrets. L’objectif étant qu’après explication, le puzzle se mette en place avec logique, tout en restant au maximum indécis avant. Or, nous avons constaté avec curiosité que la réalisation des rêves fonctionnait sur les mêmes ressorts. C’est avec une joie non dissimulée que nous allons donc appliquer dans cette nalyse les méthodes propres à la lecture des rêves, tout en profitant de la chose pour rappeler que Freud est tombé dans le domaine publique ces derniers jours, rendant encore plus disponible son œuvre fondatrice.

 

 


– Je comprends rien, ils racontent quoi là?
– Je sais pas trop, je crois qu’ils disent qu’ils rêvent de nous la nuit…

 

 

Le principe de bases de cette méthodologie repose sur les associations d’idées. En simplifiant à l’extrême, si les faits énoncés sont obscurs en eux même, on va arriver de fil en aiguille à en tirer des possibilités d’explication. En confrontant les différentes possibilités, on va dégager des grands axes, et arriver à partir de ceux-ci à identifier la trame principale tout en éliminant les fausses pistes.

 

 


Ca suffit maintenant le blabla! On parle de catch un jour, oui?

 

 

Le cadre étant posé, on peut passer à la nalyse elle-même! A quelques jours de Elimination Chamber, de nombreuses questions étaient encore posées, et étrangement peu de réponses ont été apportées. Il faudra par exemple attendre le PPV pour découvrir ce qu’il adviendra de Shawn Michaels, ou encore pour savoir si Batista et Edge seront présents lors de l’event. Il nous parait étrange que la carte soit seulement composée de quatre matchs et qu’elle se prive des trois stars précédemment citées, alors que la promotion de ces catcheurs serait un plus évident pour promouvoir Elimination Chamber. Vince McMahon essaierait t’il de faire un « coup » avec un PPV qui apportera énormément de surprises?

 

 


Ahah, tout ça, vous l’apprendrez en commandant EC sur wwe.com pour la modique somme de $44.95.

 

 

Commençons par RAW, on ne peut pas nier que cet épisode du lundi fut le pire depuis plusieurs semaines, marquant la fin d’une très bonne série d’épisodes en 2010. Plusieurs angles nous ont paru étranges ou douteux, et rien de marquant n’est vraiment venu compenser les défauts de cet épisode. Mais surtout, on a eu droit à une des pires séquences possibles pour nous autres non-américains: un remake du Jerry Springer show. On peut comprendre que dans le contexte US, ce segment ait un petit intérêt (d’ailleurs dans le même genre, Bob Barker avait été élu guest host de l’année alors que l’émission nous avait paru peu convaincante). Mais pour nous européens, c’est une catastrophe totale. On a eu droit à une sorte de rassemblement des pires stars de la WWE sur le ring (entre autre de nombreux nominés de la ceinture de plomb…) avec une succession d’histoires abracadabrantesques le plus souvent pas drôles, voire pathétiques et pitoyables. Et pour conclure ce segment de manière totalement irréelle, la remarque la plus lumineuse est venue du Great Khali traduit par son frère: « comme toute la salle, le Great Khali pense que ça a été une gigantesque perte de temps! ». Au passage on peut penser que cette mention aurait été coupé au montage dans un show en différé, mais RAW est en live. Bref un segment à oublier vite, très vite…

 

 


Vous comprenez, avec le nombre de tournantes organisées hebdomadairement par Monsieur McMahon, j’ai beaucoup de mal à savoir qui est le père. Mais au final je pense que c’est Brie Bella.

 

 

Autre moment surprenant de la soirée de lundi, la jambe cassée de Bret Hart (confirmée à Smackdown!). On voit Bret dire au revoir aux superstars de la WWE dans une séquence plutôt bien menée, avec heel et face montrant leur respect à l’icône. Mais au moment de partir, Bret se fait briser la jambe lors d’un accident. A quoi sert cette séquence? Une jambe cassée à 6 semaines de Wrestlemania, techniquement ça prive le canadien de l’évènement. Il parait évident qu’on l’y verra quand même, mais dans quel but a eu lieu cette séquence? Pour l’empêcher de catcher lui même? Va t’on avoir un retour des agressions sur lit d’hôpital qu’on voyait il y a quelques années lors de l’attitude era? Cela apportera t’il vraiment un intérêt au match Cena-Batista en faisant du Marine le champion de Bret? On se pose beaucoup de questions sans trop savoir où la WWE veut en venir avec ce passage qui a eu un côté dérangeant.

 

 


Prêt à tout pour soulager Bret Hart de sa douleur, le peux chevalier John Cena tente un Attitude Adjustment sur la limousine du canadien.

 

 

Dans le ring, on a eu quatre matchs plutôt moyens sans être mauvais. Intervenant lors de Sheamus-Orton, la Legacy a encore fait disqualifier Randy pour qu’on comprenne bien que cette stable n’a plus d’avenir. La vipère finissant seul debout dans le ring avec les deux priceless et le champion Irlandais étendus sur le sol. Plus tard dans la soirée, Ted a vaincu Kofi dans un match que le fils du million dollar man a jobbé de bout en bout, donnant un effet assez peu réaliste et confirmant si besoin était que la creative team ne sait absolument pas quoi faire du Ghanéen. ShowMiz pour son premier match en tant que champion a perdu contre MarkVP. Ce booking a certainement pour but de justifier une feud entre les deux team, voire un combat à Elimination Chamber, mais il est quand même préjudiciable de voir des champions tous frais battus. Enfin le main event entre John Cena et Triple H était correct, mais la fin prévisible tronquée par une intervention laisse un goût d’inachevé logique, mais frustrant quand même. Les bookers ont eu l’intelligence de donner un match tout à fait différent de leur dernière confrontation à RAW il y a quelques mois (remporté par Hunter après trois pedigree, lui même s’étant relevé de tous les finisher moves du Marine) avec un match moins powerbooké et plus travaillé, s’achevant sur une intervention illégale de Sheamus qui conclut avec une pose victorieuse sur les corps inertes des deux supermans de la brand rouge.

 

 


Et je détruirai de la même manière toute personne plus bronzée que moi qui croisera mon chemin, vous m’entendez?

 

 

Il y a quand même eu quelques satisfactions à cet épisode. Une séquence d’introduction avec l’hymne américain bien interprété par cette jolie brune appelée Allison, peut être une nouvelle annonceuse pour RAW? Antonio Inoki annoncé au hall of fame de la WWE, c’est une belle récompense pour cette légende japonaise n’ayant pourtant jamais catché pour Vince McMahon. Même si sa nomination correspond à une stratégie évidente d’approche des marchés asiatiques, la reconnaissance de champions de ce niveau est toujours profitable. Enfin le segment entre Batista et John Cena était plutôt réussi (tellement qu’il a un peu éclipsé l’intérêt du main event du même soir). Le Marine en face exalté vengeur et l’Animal en heel méprisant jouent une belle partition, et nous avons de plus en plus la certitude que cette feud a un énorme potentiel pour mener à un grand match à Wrestlemania. Mais tout ceci est trop peu pour compenser les déceptions de la soirée.

 

 


Un RAW définitivement hanté par la malédiction de la Ceinture de Plomb.

 

 

Finalement et de manière à justifier l’introduction un peu lourde de cet article, appliquons les méthodes d’analyse psychologique aux informations obtenues ce soir pour faire des prédictions pour l’Elimination Chamber. Randy a eu l’air fort contre Sheamus et Ted. Mais était-il nécessaire de le crédibiliser? Ted a battu Kofi, car le Marine II a besoin de paraitre plus fort de manière certaine. Sheamus a trôné en vainqueur entre Cena et Triple H, et il parait normal que le champion actuel soit crédible. Stratégiquement, la WWE se doit d’avoir un champion qui paraisse le mériter au sortir du PPV de dimanche, sans trop exposer qu’il va absolument gagner. Kofi semble perdu, et Ted partir de vraiment trop loin. Le booking est fait de telle sorte qu’on pourrait presque croire que Sheamus va conserver son titre. Randy ferait aussi un champion intéressant, mais sa feud annoncée avec Ted ne peut réellement démarrer que si son ancien lieutenant l’élimine. Enfin Triple H et John Cena ont des situations très similaires: tous deux ont une belle feud en vue (Shawn Michaels et Batista) et techniquement pas besoin du titre, tout en représentant les deux vainqueurs les plus logiques. In fine, on a beau tourner la situation dans tous les sens, il est excessivement difficile de voir émerger entre Sheamus, Hunter et Cena le vainqueur à venir, preuve du très bon travail des bookers.

 

 


En quête d’une gimmick pour exploser comme main eventer, Ted DiBiase s’essaye à une imitation du penseur de Rodin.

 

 

Après un RAW rouge pâle, on espérait que le bleu de vendredi serait plus lumineux, ce qui n’a pas été totalement le cas. Alors que le Smackdown! arrivait, se posait la question de la présence de Shawn Michaels dans l’Elimination Chamber bleue. En effet on n’avait pas vu HBK pendant le RAW, et on espérait sa présence dans le show du vendredi, mais c’est raté. Sans doute débarquera t-il en dernière minute lors du PPV. En attendant, on peut penser que l’absence de Shawn des enregistrement des cette semaine a été une des raisons de la baisse de niveau des shows. Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé.

 

 


John, nous étions justement en train de nous dire que vous ne serviez à rien.

 

 

Si le Kid doit remplacer quelqu’un, il semble évident que ça sera John Morrison. Continuant à vendre sa blessure kayfabe de la semaine dernière, autant dans le ring qu’en promo, il est quasiment acquis que le Shaman of Sexy ne participera pas au PPV. Avant son match par équipe avec R-Truth contre la straight edge society, le Guru of Greatness a déjà largement étayé l’importance de sa blessure en la minimisant au maximum. Le contenu du match a validé l’hypothèse avec un work important de CM Punk sur la cheville douloureuse, et au passage une destruction de tous les faces non mort-vivants de l’Elimination Chamber bleue par la straight edge society. Ces deux derniers ont en effet continué la punition des deux highflyers faces jusqu’à ce que Rey Mysterio intervienne, ce qui a entrainé qu’une punition supplémentaire pour lui. La spectaculaire fin de ce segment voyait CM Punk sauter des cordes le genou en avant vers un Rey étendu sur le genou de Luke Gallows, le petit Mexicain basculant et s’écrasant au sol après un impact effrayant. La straight edge society s’exhibait fièrement au milieu du ring après cela.

 

 


Toujours pingre, Axl ne recule devant aucun procédé pour économiser l’argent que sa mère lui donne pour payer le coiffeur.

 

 

Auparavant, l’opener avait vu Dolph Ziggler jobber pour Kane; une fois n’étant pas coutume, c’est le big red monster qui a besoin d’un petit push avant sa défaite à venir en PPV contre Drew McIntyre. Le match a été plaisant sans être mémorable, et ces deux-là nous présentent une belle complémentarité in ring. A noter qu’on a vu les premières conséquences de la fin de l’ECW: Ezekiel Jackson est annoncé à SD! dès la semaine prochaine, alors que Caylen Croft et Trean Barreta ont fait leurs débuts contre les Cryme Tyme. Ces derniers ont gagné, annonçant surement une feud de quelques mois avec de nombreux épisodes de Superstars entre les deux équipes. On a vu beaucoup de commentaires sévères avec les deux jeunes catcheurs, personnellement nous voulons leur laisser une chance. En effet ils semblent capables de sortir des mouvements intéressants dans le ring, et apprendre le métier avec des catcheurs plus expérimentés tout en prenant un peu d’épaisseur pourrait leur être très profitable. Alors que c’est seulement leur première confrontation, le match a été distrayant, et on a même vu Shad se surpasser et sortir quelques moves pleins d’assurance qui ne feraient pas injure dans la panoplie des meilleurs big men.

 

 


Trent Baretta constate avec effroi qu’on rigole beaucoup moins à SD! qu’à la ECW quand on se battait contre un Asiatique simplet et un travesti étrange.

 

 

Le segment bidesque de la semaine a (question de copyright) mis en valeur Matt Hardy et Maria, qui semblent partis pour une romance à l’eau de rose qui va faire grincer plus d’une mâchoire. Avant cela, la Hart Dynasty l’a emporté contre l’équipe improbable Maria-Khali-Matt, Natalya effectuant le tombé sur Maria. L’opposition n’a pas vraiment permis à Natalya de se mettre en valeur, mais c’est toujours un plus de voir catcher la canadienne. Si le match n’était pas vraiment mauvais, le format mixte à 3 vs 3 est brouillon et ne favorise pas le catch. Mais le pire est donc venu après ce segment, alors que Matt Hardy tentait son va-tout en drague avec Maria (« Maria, personne n’est parfait, mais quand je regarde ton visage, je vois quelque chose de proche de la perfection »). Sur le point de s’embrasser, les deux tourtereaux sont interrompus par Laycool qui vient sauver temporairement la situation du drame (et encore…). Les chipies heels viennent chambrer les deux losers sur le point de flirter, et Maria finit par quitter la scène excédée. On touche le fond quand Matt lance un sévère « espèces de gamines, grandissez s’il vous plait! » avant de partir. Pour le coup, la storyline Mister Ziggles parait d’une maturité impressionnante.

 

 


– Lolilol, la rouce el alé ambracé Fat Harbyde, tro la hont!
– Arète, el va pleuré et aprè el va kafté a la métress!!

 

 

Le main-event opposait Batista à Edge dans un match très prometteur, dont on se doutait cependant qu’il n’arriverait pas à terme. Les références croissantes à l’Undertaker pendant tout l’épisode (lumières qui grésillent, gong) rendaient son apparition à la fin aussi prévisible que celle du B après le A, et c’est naturellement le Dead Man qui vint interrompre le match entre les deux champions. Avant ça, on avait assisté à une opposition moyenne, ponctuée par quelques bonnes idées, mais aussi d’un manque de liant. Il semble que le retour de blessure de Edge nécessite aussi qu’il travaille un peu pour se remettre dans le rythme. La scène finale voyait le Taker chokeslammer Edge et quitter le ring triomphant, et la Rated R Superstar se relever péniblement. Chris Jericho venait ajouter sa pierre à l’édifice en codebreakant Edge, et l’épisode finissait comme il avait commencé, car les dix premières minutes du smackdown avaient vu les deux Canadiens feuder verbalement. Bref, la pression monte entre les deux, et on voit mal comment ils pourraient ne pas se retrouver face à face dans les semaines à venir.

 

 


Quelquefois, les Canadiens se retrouveront même « genoux à face ».

 

 

Ce SD! a donc fait avancer les choses que l’on connaissait déjà: Rey et Punk vont probablement feuder, ainsi que Jericho et Edge. Le Dead Man pourrait se retrouver en triple threat match avec les deux Canadiens, mais on croit beaucoup plus à une opposition entre le Taker et un McIntyre invaincu jusqu’à Wrestlemania dans un match streak vs streak pour le titre Intercontinental, le Taker voulant venger son « frère » qui se sera fait humilier par l’Ecossais. Sans mentir, on pensait qu’une confrontation Edge-Batista serait annoncée pour Elimination Chamber, pourquoi pas avec le bénéfice du Rumble remis en jeu par Vince McMahon (ça aurait pu justifier le comportement de Batista). Mais il parait peu probable qu’un tel match soit annoncé le jour même du PPV. N’ayant pas plus de nouvelles sur HBK, JoMo, Edge et Batista pour Elimination Chamber et seulement quatre matchs annoncés, on se pose clairement des questions. Peut être que la WWE veux concentrer sa promotion sur le contenu des chambres d’éliminations elles-même, et pas sur des matchs annexes en les annonçant au dernier moment? Mystère, mais faute de choses trop claires ou pas du tout développées, on reste sur sa faim en termes de building avec cette dernière semaine.

 

 


Voilà les deux principales suspectes d’avoir volé notre repas, expliquant qu’on reste sur notre faim.

 

 

Ainsi les matchs de Smackdown à Elimination Chamber ne laissent pas beaucoup de doute. McIntyre parait pouvoir l’emporter sans se faire trop de soucis, avant de voir le Dead Man se tourner vers lui. La feud entre Jericho et Edge est tellement travaillée qu’elle se fera sans doute, vainqueur du rumble contre titre, ou alors simplement entre les deux hommes hors de la title picture (Y2J perdant lors de l’Elimination Chamber, et Edge renonçant à son match pour le titre ou bien ayant perdu sa place contre Batista). La rivalité entre Rey et Punk pourrait être celle du titre, ou alors HBK gagnerait le WHC et verrait HHH venir le défier dans le cas où Chris ne l’emporterait pas, ce qui est au final peu probable.

 

On pourra également noter que le match des divas n’a bénéficié d’aucune promotion, RAW n’ayant même pas eu une minute à consacrer aux deux finalistes du tournoi. Le compte-rendu de PPV à venir devrait receler la majorité des réponses à tous ces mystères soulevés, et sans doute deux nouveaux champions qui porteront les titres principaux de la WWE jusqu’à Wrestlemania.

 

 


Si vous avez besoin de moi pour porter des titres, il me reste encore deux chevilles de libres pour ça.

 

 

Nous finissons cette Nalyse par ce qui se trame autour de nXt. Le concept est assez flou et plutôt changeant (par exemple on a vu plusieurs annonces ces derniers jours succéder à d’autres, comme Low Ki qui devait faire partie des rookies et qui a disparu, ou MVP qui devait faire partie des pros et qui a été remplacé par Regal). Et si personne ne semble comprendre où la WWE veut en venir (quel sera le rôle des pros? y aura t-il une forme de tournoi entre rookies? des Tag team matchs?), certaines choses sont très prometteuses. Par exemple l’association The Miz-Daniel Bryan est un coup particulièrement génial. Les deux semblent complémentaires, et chacun en tirera sans doute des bénéfices énormes s’ils savent se comprendre. De plus, cette équipe a permis quelques échanges savoureux entre Miz et Morrison, le heel utilisant à merveille Tweeter pour faire du heel heat (en se faisant haïr de tous les fans de Danielson) et le face chambrant son ancien compère dans des interviews et faisant la publicité de l’American Dragon. Les sept prochains jours à la WWE vont être pleins d’enseignements!

 

 


Sauras-tu trouver les deux erreurs de cette image?

 

 


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