Ceinture de Plomb, the winner is…

Il n’y a que les esprits légers pour ne pas juger sur les apparences. Le vrai mystère du monde est le visible, et non l’invisible.
Oscar Wilde

 

Le peuple souverain a rendu son verdict et les Cahiers du Catch disposent désormais d’une sorte de mascotte, de leur premier vainqueur de la Ceinture de Plomb, ce trophée venant récompenser le plus mauvais catcheur de l’année 2009. On vous imagine trépigner d’impatience devant votre écran, vous dire que le suspense n’a que trop duré. Soit, cliquez donc sur le lien et assouvissez votre penchant tout naturel pour la curiosité malsaine.

 


Bande de cloportes malodorants et sous cultivés, votre voyeurisme et votre goût de l’humiliation du plus faible, votre comportement de meute rodant autour de sa proie avant de l’abattre d’un coup de dent en ricanant bêtement me rappellent à quel point l’espèce humaine ne mérite que mon mépris.

 

 

Ceinture de Plomb, les résultats

 


Il n’y a que les esprits légers pour ne pas juger sur les apparences. Le vrai mystère du monde est le visible, et non l’invisible.
Oscar Wilde

 

Le peuple souverain a rendu son verdict et les Cahiers du Catch disposent désormais d’une sorte de mascotte, de leur premier vainqueur de la Ceinture de Plomb, ce trophée venant récompenser le plus mauvais catcheur de l’année 2009. On vous imagine trépigner d’impatience devant votre écran, vous dire que le suspense n’a que trop duré. Soit, cliquez donc sur le lien et assouvissez votre penchant tout naturel pour la curiosité malsaine.

 


Bande de cloportes malodorants et sous cultivés, votre voyeurisme et votre goût de l’humiliation du plus faible, votre comportement de meute rodant autour de sa proie avant de l’abattre d’un coup de dent en ricanant bêtement me rappellent à quel point l’espèce humaine ne mérite que mon mépris.

 

 

Ceinture de Plomb, les résultats

 


Nous avions souhaité faire de cette élection une grande consultation populaire et nos efforts sont été récompensés puisque vous avez été près de 1.500 lecteurs à vous prononcer pour cette élection de la première Ceinture de Plomb des Cahiers du Catch. Nous remercions chacun d’entre vous mille fois ce qui fait un million et demi de mercis.

 

Si on simplifie les choses, trois choix s’offraient à vous : Tout d’abord, vous aviez la possibilité d’élire un symbole, une sorte de mascotte censée illustrée ce qui vous déplait le plus à la WWE (des nains rigolards et agaçants, des géants inutiles et à la technique frustre, des jumelles aussi potiches que ravissantes, …), et ce sans tenir compte de ses «performances» de l’année de référence. Les plus puristes d’entre vous avaient également la possibilité de voter selon des critères plus objectifs, si tant est qu’une élection de cette nature puisse se dérouler selon de tels critères. Depush brutal en 2009, performances in ring plus que discutables, passage éclair et emprunt de grotesque, les plus rigoureux et analytiques de nos lecteurs avaient du grain à moudre à la lecture de notre sélection. Enfin, même si ce n’était pas notre objectif, vous pouviez également vous défouler en tapant sur de la star face, sur ces catcheurs qui squattent le haut de l’affiche depuis de nombreuses années ou dont le gimmick de boy scout exaspère les plus undergrounds d’entre vous.

 

Nous l’avions souligné, cette dernière solution n’avait pas la faveur de la rédaction des Cahiers du Catch. Nous avions pris la décision d’intégrer à notre liste quelques superstars au statut de main-eventer, comme Triple H, John Cena et l’Undertaker, bravant les critiques qui s’étaient abattues sur nous lors de la publication d’icelle, car nous avions entendu ou lu les nombreux détracteurs des catcheurs précités et il nous paraissait dès lors cohérent d’en faire des candidats à l’élection de la Ceinture de Plomb. Certes, nous aurions eu en travers de la gorge la victoire d’une de ces superstars mais nous avions suffisamment confiance en nos lecteurs pour penser que cela n’arriverait pas. Et quand bien même un de ceux là se serait imposé, qu’aurions nous bien pu opposer au CDC Universe? Heureusement, vous avez eu la sagesse de reléguer les Triple H et autres Deadman dans les profondeurs du classement, preuve s’il en fallait que la symbiose est presque parfaite entre la Rédac et ses affidés.

 


Hey, John, Triple, redites moi qui s’est retrouvé en finale du concours de popularité des CDC?

 

 

Ainsi, parmi les superstars que nous venons d’évoquer, le mieux classé ne se trouve qu’à une peu glorieuse huitième place et ne recueille que 5% des suffrages. Sans surprise, il s’agit du Marine le plus exaspérant de la WWE, John Cena. Le voir remporter ce mini championnat entre champions multi titrés n’est pas source d’étonnement tant Superman est régulièrement la cible d’attaques plus ou moins féroces, sur ces pages comme ailleurs. On lui reproche en vrac une invincibilité irritante et un booking à l’avenant, un gimmick de gentil gars énervant et une technique in ring limitée, ce qui lui vaut cette place de prestige à l’élection de la Ceinture de Plomb. Triple H et l’Undertaker ont bénéficié quant à eux d’un peu plus de popularité puisqu’ils occupent respectivement l’avant-dernière et la treizième place (sur une liste de quinze athlètes, rappelons-le). Le beau-fils de Vince McMahon a encore un solide socle de fans tandis que le Deadman, lui, fort de son passé glorieux et de sa stature de légende, a évité la honte de mieux figurer dans ce classement à l’envers. Ils se contenteront tous deux d’un médiocre 2% des suffrages et à la réflexion, cela nous convient parfaitement.

 


Par contre, pour le t-shirt le plus ridicule de la WWE, pas besoin de voter, on a déjà notre lauréat.

 

 

Penchons nous maintenant sur les catcheurs au niveau intrinsèque variable mais ayant en commun le fait d’avoir connu une annus horribilis (si nous étions taquins, on aurait pu écrire anus horribilis) en 2009. Ils constituent un peu le socle de cette élection et si aucun d’entre eux n’a finalement remporté la Ceinture de Plomb (oui, oui, on y vient), ils représentent un peu notre midcard à nous dans ce concours ô combien prestigieux. Commençons d’abord par une demi-surprise, le cas Gail Kim qui, étonnamment, ferme la marche de ce peloton des quinze boulets. En ne réalisant qu’un piètre 2%, elle se retrouve à la quinzième et dernière place de notre classement. Nous savions qu’elle conservait sa part de fans parmi nos lecteurs mais nous pensions très honnêtement que sa lente descente aux enfers lui permettrait de se retrouver bien mieux classée. On a tout écrit à son propos, un depush incroyable, une motivation in ring plus que discutable, des matchs sans âme ni saveur, un statut en chute libre, bref, tout pour en faire une candidate sérieuse à la victoire suprême. Vous ne l’avez pas souhaité ainsi, merci pour elle. On peut certes se poser la question de savoir si ce n’est pas un manque d’intérêt total qui est l’origine de cette piètre performance, mais inclinons nous devant le choix de nos lecteurs et espérons à Gail des lendemains qui chantent et une année 2010 à la hauteur d’un talent trop peu entre-aperçu l’an passé.

 


Ah ouais? Et vous croyez que c’est facile de faire passer Maryse pour une catcheuse?

 

 

A l’inverse, et en haut de l’affiche de ce match dans le match, celui des catcheurs ayant connu une année grotesque, c’est sans surprise aucune que nous retrouvons la météorite de l’année, le fade et ridicule Eric Escobar, qui réalise l’exploit d’être le nioubie le mieux classé de ce concours, se retrouvant même sur le podium en s’adjugeant 13% des voix, ce qui lui donne le droit à une honorable troisième place. Chapeau l’artiste! Viré au bout de quelques semaines, les bookers ont tout essayé : un statut de heel, au bras de Vickie Guerrero, puis un face turn brutal mais rien n’y a fait. Il n’a suscité que le mépris, ou l’inintérêt le plus total dans le meilleur des cas. Il a surement rejoint depuis le roster de la FCW où, selon l’expression consacrée, nous lui souhaitons beaucoup de bonheur et de réussite dans la poursuite de sa carrière.

 

Deux autres catcheurs avaient retenu toute notre attention au moment de sélectionner des losers en perte de vitesse et les résultats de l’élection prouvent bien que nous ne nous sommes pas trompés en les intégrant à l’infâmeuse liste. Il s’agit du bedonnant Matt Hardy, qu’on verrait bien en Tag Team mixte associé à Piggie James, et de Vladimir Kozlov, l’homme à la dégringolade aussi rapide que le fut son ascension. Si ces deux-là ont un profil très différent, l’image du has been collant à la peau de Matt alors que Kozlov n’a rien de been puisqu’il ne fut jamais has (ouais, ça veut rien dire mais on trouve ça chouette et on fait ce qu’on veut), ils se retrouvent tous deux très haut dans la liste finale, taquinant le podium du haut de leurs cinquième et sixième place, notre héros venu du froid recueillant 6% des voix contre 7% pour le moins charismatique des frères Hardy.

 


To be or to be… has been.

 

 

Mr Kennedy nous semblait également avoir sa place dans cette élection. Car même si ses qualités in ring et son talent au micro sont indiscutables, il s’est tout de même payé un des retours les plus foireux de toute l’histoire de la WWE… Parce que revenir, provoquer la fureur de Randy Orton, se blesser et se faire virer, tout ça dans la même soirée il fallait le faire. Pour 4% d’entre vous, c’est suffisant pour la Ceinture de Plomb, ce qui le classe à la dixième place. Pas si mal au regard de la durée de sa performance en 2009! MVP, lui, c’est différent. On ne l’aime pas, il doit sa place à un délit de sale gueule. On trouve son personnage mou comme un ténor centriste et on déteste son insupportable ballin’, à en balancer nos flutes de champagne sur nos LCD de deux mètres installés au dernier étage du siège social des Cahiers du Catch, sur les Champs-Elysées. 3% d’entre vous partagent notre haine viscérale et fêteront avec nous cette douzième place en rêvant de bien mieux pour la prochaine édition de la CdP.

 


Par contre, avec des images comme ça, on se ressert une petite coupe.

 

 

Et puis, il y avait le choix du symbole, sur lequel vous vous êtes finalement reportés. Maria, Santino(a), les Bella Twins, Horsnwoggle et Khali ont tous en commun le fait de représenter ce que certains abhorrent dans le catch moderne, le «e» de WWE, le «e» de divertissement, oops, pardon, d’entertainment, tout ce qui rapproche le catch de ses origines foraines ou foireuses, serions-nous tentés d’écrire. Et nos amis clowns, on les retrouve assez logiquement fort bien placés dans cette élection, si bien placés que c’est même parmi eux que se trouve le grand vainqueur de la Ceinture de la Plomb… (z’avez vu, c’est bien foutu non? On ne sait toujours pas qui a gagné!). Maria (4% des suffrages) est celle qui s’en sort le mieux avec une très bonne onzième place. Peut être est-ce là le résultat d’une image un peu brouillée : un peu plus qu’une simple potiche mais pas vraiment clown de service, on ne sait pas très bien où situer cette charmante demoiselle. Certes, ce n’est vraiment une catcheuse, mais pour la majorité d’entre vous, elle ne se situe pas encore au niveau des Bella Twins et ne mérite pas de figurer au premier rang des potiches accompagnatrice de guest-host ou de catcheur en quête de push. Bon, de notre côté, nous n’avons pas encore compris à quoi servait Maria mais comme c’est le cas pour 50% du roster féminin, nous n’en ferons pas une affaire d’état et nous nous contenterons de souligner qu’elle est sûrement plus à sa place dans ce concours que dans le palmarès des divas de l’année.

 


Woaaaaa, la classe, une ceinture en plomb! Mais ça doit être vachement lourd à porter, non?

 

 

Santino s’en tire également de façon très correcte (neuvième à 5%, juste derrière John Cena, excusez du peu) et profite certainement là de ses très réels talents de clown et de comédien. S’il représente ce que vous détestez dans le catch de la WWE, au moins, il a du talent et sait parfois vous faire rire et c’est certainement ce qui a également prévalu au moment d’analyser le cas Chavo. Certes, le latino s’est retrouvé empêtré dans une storyline bouffonne, ridiculisé par Hornswoggle semaine après semaine, après avoir dû s’afficher dans un peu valorisant rôle de laquais de tata Vickie en début d’année, mais au moment de voter, vous vous êtes certainement souvenus de son talent in ring, bien réel et de sa capacité à être plutôt très bon au micro. Les Bella Twins, elles, ont su être plus convaincantes et se retrouvent à la quatrième place. Avec 7% des suffrages et aux portes du podium (même si l’écart est grand entre Escobar, troisième, et les Bella, quatrième), les jumelles confirment tout le bien que nous pensons d’elles : elles ne servent à rien. Ce n’est pas assez pour l’emporter, d’autant plus qu’on les voit de moins en moins, mais c’est suffisant pour se retrouver très haut dans le classement, ce qui nous semble refléter de façon assez juste la véritable valeur de ces deux fort ravissantes jeunes filles.

 


-Putain tu vas voir que ça va encore nous retomber dessus, Horny…
-Frumpfff, Gniaiaaaaaiiiiii! Gannaahaaaha!!!

 

 

Les plus malins d’entre vous l’avaient certainement pressenti, les plus matheux le savaient déjà, ayant fait tous les calculs de tête à mesure de leur lecture et sachant très exactement les pourcentages restant à répartir ainsi que les deux dernières positions non évoquées dans cet article et ceux n’ayant pas encore deviné de qui on parle malgré la dernière vignette devraient penser à consulter. Oui, tout s’est joué entre Hornswoggle et le Great Khali et cela s’est même joué dans un mouchoir de poche voire même dans un mouchoir de poche de nain puisque le géant et la demi-portion ont tous deux recueilli 16% des suffrages. Suspense insoutenable. Pour être francs, nous ne sommes pas surpris. Bon, d’accord, nous connaissions les résultats et avions accès au module de vote pendant son déroulement et très tôt, ces deux-là se sont à tel point détachés du reste du roster qu’il était évident ou presque que ces deux clowns se livreraient un mano à mano infernal. La victoire s’est disputée jusqu’au bout, jusqu’à la dernière minute de l’élection ou presque car quelques simples votes en faveur de l’un ou de l’autre auraient suffi à inverser la tendance. Imaginez notre fébrilité lorsque nous accédions aux résultats en cours… Le nain hurleur, désormais best friend ever de la DX, anciennement booké fils de Finlay après avoir été le temps d’une storyline scabreuse le fruit des testicules de Vince McMahon, celui qui bouffe un temps d’antenne indécent à Raw et qui nous tape sur le système dès lors qu’il intervient dans un combat vs. un géant indien au regard aussi perçant que celui d’une huitre laiteuse et plus toute fraiche, incapable de plier le genou et de prononcer un traitre mot en anglais, l’affrontement ne pouvait être que dantesque et il le fut. Jusqu’à la dernière seconde, jusqu’à notre décompte de trois.

 


– Y vont enfin dire qui c’est ou pas?
– J’en sais rien, je comprends rien. Encore un paragraphe et j’arrête, y’a trop de mots, tout se mélange dans ma tête.

 

 

Le plus grand catcheur en activité à la WWE affrontait donc son plus petit représentant, dans une sorte de remake de David et Goliath un peu déjanté et comme dans le récit biblique, c’est le plus petit qui s’est imposé. Oui, après quelques 15.000 signes à noyer le poisson, nous sommes bien obligés d’y venir et c’est avec beaucoup d’émotion et de fierté que nous vous annonçons qu’Hornswoggle, le nain le plus horripilant que l’on connaisse (en même temps c’est le seul) est le grand vainqueur de la première édition de la Ceinture de Plomb des Cahiers du Catch. Mais du coup, on est bien emmerdés, car on n’a pas de ceinture à sa taille.

 

 


Pas de souci, j’ai piqué un bouton de manchette à Khali!

 

 

A venir cette semaine, un peu plus d’infos sur notre vénérable premier vainqueur de l’élection de la Ceinture de Plomb.

 

 

Les résultats

 

Hornswoggle, 16%
Le Great Khali, 16%
Eric Escobar, 13%
Les Bella Twins, 7%
Matt Hardy, 7%
Vladimir Kozlov, 6%
Chavo Guerrero, 5%
John Cena, 5%
Santino(a) Marella, 5%
Mr Kennedy, 4%
Maria, 4%
MVP, 3%
L’Undertaker, 3%
Triple H, 2%
Gail Kim, 2%

 

 


Hé mais non, on l’a pas traité de singe hurleur, ce ouistiti bruyant!

 


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