Night of the Living Dead

Éteins la lumière
Montre-moi ton coté sombre
Regarde les ombres
Qui errent

Axel Bauer, Éteins la lumière

 

Des mecs en rose et noir en plein push, Rey Mysterio qui fait une promo plutôt potable, des Divas qui s’épanouissent dans une storyline solide et consistante, un duo de commentateurs épatant, le soleil a brillé à SmackDown vendredi dernier. On aurait rien trouvé à redire, ou si peu, si le Taker n’avait décidé de peser sur le show de façon pour le moins discutable, sans daigner pour autant y participer.

 


Et en plus, l’Avatar de Kane est quand même vachement impressionnant!

 

 

Nalyse du SmackDown du 8 janvier

 


Éteins la lumière
Montre-moi ton coté sombre
Regarde les ombres
Qui errent

Axel Bauer, Éteins la lumière

 

Des mecs en rose et noir en plein push, Rey Mysterio qui fait une promo plutôt potable, des Divas qui s’épanouissent dans une storyline solide et consistante, un duo de commentateurs épatant, le soleil a brillé à SmackDown vendredi dernier. On aurait rien trouvé à redire, ou si peu, si le Taker n’avait décidé de peser sur le show de façon pour le moins discutable, sans daigner pour autant y participer.

 


Et en plus, l’Avatar de Kane est quand même vachement impressionnant!

 

 

Nalyse du SmackDown du 8 janvier

 


Le show de vendredi a commencé très fort. Tout débute par une promo de Batista, venu se plaindre de l’épisode de la semaine précédente qui a vu ce petit fourbe de Mysterio tricher comme le premier vulgaire heel venu pour remporter le « beat the clock challenge ». Batista n’est pas content et tient à le faire savoir : Rey lui a volé sa victoire et ne perd rien pour attendre, vu qu’il va prendre drôlement cher dans le main event du soir, censé déterminer qui affrontera le Taker lors du Royal Rumble de ce mois. Mais le réel impact de ce début de show n’est pas à chercher du côté de la promo convenue bien que relativement efficace de l’Animal, non. L’exploit du soir, c’est Rey Mysterio qui en est l’auteur avec un speech plutôt convenable qui lui fit dire en substance que ah ouais ? Qu’on allait voir ce qu’on allait voir et qu’en fait c’est lui qui allait prendre très cher ! Oh bien sûr, rien de renversant non plus, mais pour une fois que 619 n’est pas totalement à côté de ses pompes micro à la main, cela méritait d’être souligné.

 


Je suis pas sûr d’avoir tout compris, mais ils se foutent de ma gueule là, non ?

 

 

The dark side of the main event

 

Bien lancé par une promo efficace, le main event fut un match plutôt agréable à suivre, l’opposition de style entre la brute épaisse dont les veines du cou semblent en permanence au bord de l’explosion et le petit voltigeur fonctionne de façon efficace, vous en conviendrez surement. Tout allait bien, donc, le suspense était à son comble puisque l’Animal s’apprêtait à conclure le combat d’une Batista Bomb, lorsque soudain retentit un gong reconnaissable entre mille. Pour ne laisser aucune place au doute la salle fut immédiatement plongée dans le noir. Et lorsque la lumière fut, Batista était à terre, après avoir évidemment eu à subir une attaque d’un Taker invisible. Quelques instants plus tard, rebelote, le mexicain profitant de la faiblesse de son adversaire pour placer un 619 et envoyer son ancien meilleur pote aux fraises : re coup de gong, re obscurité totale mais ce coup-ci c’est Rey Mysterio qui est étendu sur le sol quand la prod rallume la lumière… Et le show de se terminer ainsi, sans number one contender ni apparition « physique » du Lord of Darkness.

 


Prison Break fait des émules. En cas d’enlèvement par le Deadman, Mysterio a tout prévu.

 

 

Vous aurez sans doute deviné que l’ironie nous chatouille la plume au moment d’écrire ces quelques lignes et que nous n’avons pas été convaincus par la séquence, bien au contraire. La première raison pour laquelle cette intervention maléfique nous reste en travers de la gorge comme un bon vieux 21 avril 2002 est purement « structurelle » et tient au gimmick même du Taker qui nous fatigue de plus en plus, comme nous avons déjà eu l’occasion de l’écrire. Cette maitrise de la lumière et de la téléportation nous laisse décidément de marbre. Pire, ces pseudos super pouvoirs nous semblent de plus en plus ridicules à mesure que passent les semaines. La difficulté avec ce genre de personnage outrancier c’est, selon nous, de tenir sur la durée sans souffrir d’une perte totale de crédibilité. Le Deadman, au regard de ses pouvoirs, devrait régner en maitre absolu sur le roster de la WWE, gagner ce que bon lui semble, où bon lui semble et quand bon lui semble, ce qui ne peut évidemment pas être le cas. Dès lors la gestion du personnage devient un casse-tête pour les bookers. Le faire perdre mais sans vraiment le faire perdre, espacer ses apparitions mais pas trop parce c’est le Taker, la résolution de l’équation est loin d’être simple. La solution pourrait venir d’une modification du gimmick Takerien mais autant ne pas se faire d’illusion là-dessus, personne n’osera toucher à une icône si proche de sa fin de carrière. Le juste milieu serait peut être à chercher du côté d’une storyline plus consistante et destinée à rendre légitime l’utilisation sporadique des super pouvoirs du super croque-mort , trouver un truc quoi, raconter une histoire plutôt que de laisser le mort vivant croupir dans son formol entre deux apparitions. Bon, pour être honnêtes, nous n’y croyons pas non plus une seule seconde…

 


Et maintenant, c’est la lévitation… Ça devient vraiment n’importe quoi ces histoires de super pouvoirs de l’Undertaker.

 

 

La deuxième raison de notre irritation – relative, nous avons trouvé l’ensemble du show plutôt très bon – est quant à elle d’ordre conjoncturelle. Pourquoi le Deadman a-t-il agi de la sorte? Pourquoi interrompre ce combat et prendre le risque de se voir imposer un match à trois pour le titre lors du prochain PPV? Pourquoi s’en prendre ainsi à ses deux adversaires putatifs? Par peur? Mais si c’est le Taker, il ne peut pas avoir peur et n’a aucune raison de vouloir les affaiblir et d’agir comme un heel trouillard à la Orton… Bref, on a du mal à comprendre, ce qui rend l’absence de promo finale du mort vivant encore plus frustrante. On sait que le mic skill n’est pas son fort mais s’il avait daigné conclure le show d’une petite promo explicative, nous ne serions pas en train d’aigrir comme le premier Eric Zemmour venu. Alors certes, il s’agissait certainement là de booker un triple threat pour le Rumble, ce qui permettra au titre de changer de main sans que le mec de Michelle McCool ne subisse de tombé. Ça, on peut le comprendre aisément à la condition que l’on nous explique le pourquoi de son action. Réponse la semaine prochaine?

 

 

Back in Black & Pink

 

Un truc qui en revanche nous ravit, c’est le push que la creative team semble avoir décidé d’offrir à la Hart Dynasty (l’effet Bret?), ainsi que son association avec Jericho qui augure de belles choses si elle devait se prolonger. Ce qui serait loin d’être incohérent : Y2J n’a plus le Big Show pour couvrir ses arrières et en bon heel qui se respecte devrait logiquement être à la recherche d’un clan aux vertus protectrices, tandis que pour les bookers, si le push de la Dynasty se confirme, c’est une occasion en or. Qui d’autre que Jericho, qui a déjà pardonné aux gamins leur agression de la semaine passée, qui d’autre que le best in the world at what he does pourrait assurer une mise en orbite des deux Hart? Sensible au renouvellement du roster, assez généreux pour s’effacer quand il le faut et pour jobber si nécessaire, nous ne doutons pas une seule minute que Chris saura mettre les deux gamins over en moins de temps qu’il n’en faut à Axl pour s’extasier face à un roulement d’yeux de Randy Orton. On s’avance peut-être un peu mais on s’en lèche les babines et on imagine d’ici les promos de Jericho chantant ses propres louanges ainsi que celles de ses jeunes protégés.

 

 


L’incarnation de l’ingratitude.

 

 

Le match en lui-même (Cryme Tyme & R-Truth vs. Hart Dynasty & Jericho) fut très agréable à suivre et si nous avons craint le pire en voyant Chris s’en prendre plein la tronche, le final du combat nous a rassuré: l’ex-partenaire du Big Show a porté une variante de ses Walls of Jericho, forçant JTG à abandonner très rapidement et donnant ainsi à cette prise de soumission un visage destructeur intéressant pour les combats à venir. Les Walls classiques ne faisaient plus peur à personne et il était plus que temps que Chris les fasse évoluer. On trouve cela plutôt fin et très bien vu. Si nous avons cru au moment où nous assistions au show que cette prise était nouvelle dans l’arsenal du Canadien, la lecture de nos petites fiches nous a appris qu’elle datait en fait de la WCW et qu’elle avait même un nom : le Lion Tamer. Les plus érudits prétendent même avoir vu Y2J l’utiliser à la WWE. Le site de la fédé de Stanford n’y a par contre vu que du feu, se contentant d’évoquer « a brutally painful session in the Walls of Jericho ».

 


A violent and lethal spear by JTG! (www.wwe.com)

 

 

Jesus & CM Punk love you

 

Comme prévu et annoncé la semaine dernière, CM Punk a donc « sauvé » un des membres du public, un certain James (un acteur, évidemment) en lui offrant une rédemption straightedge et une nouvelle coupe de cheveux, la séquence se terminant par un rasage intégral du crâne de la victime. Chose rare sur ces pages, nous ne savons que penser de cette séquence de sauvetage d’âme. Certes, celle-ci fut brillamment interprétée par un CM Punk qui semble de plus en plus habité par son personnage christique à la limite de la psychopathie mais la longueur du segment a selon nous nui à son dynamisme. Tirant en longueur, sans véritable interaction avec le sauvé, le format devra forcément être revu s’il veut s’installer sur la durée. De plus, il est assez frustrant de voir l’ex-champion cantonné dans un rôle d’harangueur de foule hostile et de prédicateur fou, ce qu’il fait certes fort bien mais nous parait terriblement limitatif pour un catcheur de son envergure. Continue-t-il de payer sa supposée altercation avec un Taker que l’on se plait à décrire comme un élément influent en coulisses ?

 


He’s with us and He loves you my brother.

 

 

Une autre chose nous interpelle, c’est l’intérêt à terme de son association avec Gallows qui est au catch ce que Francis Llacer était au football : un bourrin sans grand talent. Si dans une équipe qui court après un ballon, ce type de profil est recherché, nécessaire, et complémentaire, il n’en est que rarement de même dans le catch dont le combat le plus courant, le un-contre-un, ne se prête guère aux porteurs d’eau comme Gallows. Son combat contre Matt Hardy fut une vraie purge, un appel au zapping, un tueur de rating et on espère à l’avenir voir la brute se limiter à assister son mentor en ring side, ce qu’il fait d’ailleurs plutôt bien. Ou alors le voir opposé à Slam Master J (ex-Jesse, mentor de Gallows lorsqu’il était dans sa période Festus), comme le réclame Kevin Eck sur son excellent blog. Voilà un angle qui serait fun. Contre Matt, on ne voit pas bien l’intérêt.

 


Jobber contre Gallows? Jeff! J’arrive!

 

 

D’ailleurs, on commence à se dire que la creative team ne l’a peut-être pas joué aussi fine que cela et que la rédemption de Festus n’a finalement pas si bien été menée que l’on aurait pu le penser à l’origine. What the fuck? s’écria Silver à la lecture de cette affirmation! On s’explique : plutôt que de nous présenter du jour au lendemain un Festus guéri, sauvé de l’abrutissement médicamenteux par Punk, peut être aurait-il été plus intéressant d’en faire un processus lent, une rédemption par étape qui aurait eu l’avantage de faire durer le plaisir.

 

The revenge of the dodue

 

Chez les filles, la timide tendance entraperçue ces dernières semaines semble vouloir se confirmer. Pour notre plus grand bonheur, les bookers ont l’air enfin décidés à offrir des storylines solides et cohérentes au roster féminin de SmackDown (prochaine étape, se pencher sur le cas de Raw qui est loin de prendre le chemin du show diffusé le vendredi soir) et les Divas impliquées paraissent se régaler. Cette feud opposant le clan McCool à Beth Phoenix et Mickie James a selon nous assez de substance pour pouvoir tenir quelques semaines et cette opposition tripartite offre l’avantage de densifier le scénario et d’éviter les travers du traditionnel « tu as le titre, je le veux, tirons-nous les cheveux sur le ring pour voir qui c’est la plus forte ».

 


Et on crache toujours autant sur le catch féminin sur le net. Il y a quelque chose qui ne colle pas.

 

 

La semaine dernière, Beth Phoenix était venue à la rescousse d’une Mickie James qui se faisait tranquillement démonter la tête par Layla et Michelle. Enfin, l’expression « venir à la rescousse » n’est peut être pas la plus adaptée, Mickie ayant terminé sa soirée la face explosée sur le ring, se prenant from out of nowhere un Glam Slam, le finisher de la Glamazon. La brunette dodue lui a donc rendu la monnaie de sa pièce vendredi soir, en la sauvant des griffes de ses meilleures ennemies McCool et Layla qui la massacraient amicalement, avant de lui asséner un kick de toute beauté envoyant directement Beth dans les bras de Morphée. S’il est bien possible que tout ceci nous conduise à un turn de Beth (qui pourrait s’allier à James pour faire face à la menace du clan McCool), on apprécie en tout cas la façon dont l’équipe créative conduit la storyline, évitant les travers de la réconciliation rapide entre les deux prétendantes au titre et un turn trop brutal de Phoenix, parfaite dans ce rôle de tweener semblant encore hésiter quel camp rejoindre si d’aventure elle devait en rejoindre un. C’est plutôt malin de la part des bookers qui se ménagent ainsi deux portes de sortie : une rivalité à trois entre les trois championnes (avec en point d’orgue un triple threat pour le titre) ou un classique deux contre deux, Mickie s’alliant à Beth pour mieux contrôler le duo Lay-Cool. Bref, une fois n’est pas coutume, on a hâte de voir ce qui va se passer dans les semaines à venir et en cela, les bookers ont fait du bon boulot, d’autant plus que pour les amateurs de la division féminine, voir Mickie James et Beth Phoenix se foutre sur la gueule rappelle furieusement l’époque, celle de Trish, où les deux femmes n’était pas les meilleures amies du monde. Entre Beth Phoenix et Mickie, il y a un passif kayfabe lourd, ce qui donne encore plus de sens au scénario actuel.

 


Le secret de la minceur des Divas de la WWE.

 

 

Quant au chemin que Michelle McCool et son toutou semblent vouloir emprunter, il n’est pas pour nous déplaire. La longiligne blonde, très à l’aise au micro et douée pour les segments backstage, est parfaite dans son rôle de chipie et est fort bien épaulée par une Layla plutôt rigolote dans son costume de pleutre effrayée par la puissance d’une Beth Phoenix qu’elle devait affronter le soir même. Avouons-le sans vergogne, la façon dont a été mené l’affrontement entre la Glamazon et le petit caniche de Michelle McCool nous a ravis. L’attitude de Layla sur la rampe d’accès au ring, la compassion de la championne en titre, la façon dont Beth a ramené sur le ring son adversaire qui, dans un effort désespéré, tentait d’échapper aux griffes de sa tortionnaire d’un soir (séquence qui ne fut pas sans nous rappeler un bon vieux film de zombie, lorsque qu’un des héros se fait happer par une armée de morts-vivants sous les yeux de ses compagnons sans que ceux-ci ne puissent rien y faire), bref toute la séquence du squash, de sa genèse à sa conclusion a été réalisé et interprété de main de maitre. Il fallait que ce soit dit. Alors certes, il faudra faire attention à ne pas trop décrédibiliser Layla, prendre soin de préserver l’image de combattante de McCool et peut-être faire évoluer l’angle des problèmes de surpoids de Mickie (après tout, la pauvre n’y est pour rien), mais ne boudons pas notre plaisir : les filles furent assez convaincantes pour nous inspirer quatre mille signes et l’air de rien, cela mérite d’être loué.

 


Dis Beth, tu ne trouves pas que Mickie, avec ses problèmes de poids, perd un peu en fémini… Ouais nan, laisse tomber.

 

 

Ziggler’s not dead

 

Voilà une nouvelle qui n’est pas pour nous déplaire : Dolph Ziggler refait surface et regagne petit à petit en crédibilité. Après avoir tenu la dragée haute à Kane la semaine dernière pendant le Beat The Clock, contrôlant le match avant que la limite de temps ne mette fin au combat, il a cette fois-ci battu son adversaire par un habile count out, endormant le gros monstre rouge à l’extérieur du ring et remontant dessus à la limite du décompte de dix. Ainsi remis en selle, il ne serait pas illégitime de le voir entamer une série victorieuse le menant tout droit au statut de prétendant numéro un à une ceinture de Champion. Comme on est assez fans du personnage, on a envie d’y croire.

 


Quand on te disait qu’il te faudrait t’accrocher pour retrouver les sommets, c’était une image Dolph!

 

 

La pépite Striker de la semaine

 

Nous termirons cette nalyse plutôt enthousiaste par la « pépite de Striker », rédigée par l’indispensable Spannishannouncetable que l’on remercie et que l’on incite à continuer sa ruée vers l’or si le cœur lui en dit!

 

Tout comme pour un bon match, ce qui marche le mieux avec un duo au commentaire, c’est d’avoir un antagonisme Heel/face. Et c’est sans conteste ce qui fait que la paire Grisham/Striker est juste exceptionnelle en ce moment: Striker et Grisham ont appris à développer à la ECW cette alchimie au micro qui fait qu’ils égalent presque les meilleurs paires d’annonceurs (Gorilla & The Brain ou Michael Cole & JBL). Dans cette histoire, évidemment, Striker tient le rôle du heel, le plus difficile puisqu’il doit à la fois être du côté des bad guys dans le ring et aussi se moquer parfois de son partenaire. Et cette semaine, il s’est ouvertement foutu de la tronche du pauvre petit Todd qui a usé et abusé d’une expression américaine (lors du Kane/Ziggler et lors du Gallows/Hardy) assez peu connue : to be in Lalaland.

 

To be in Lalaland, c’est ne pas avoir réellement le sens des réalités et des priorités, être dans la lune en quelque sorte. Une maman pourrait très bien dire à son enfant qui s’apprête à partir à l’école en pantoufles qu’il est in Lalaland. Voilà pour le pied de la lettre mais quand Grisham l’utilise, il signifie que le lutteur a pris un coup si fort qu’il est à moitié sonné et sait donc difficilement où il est. Et quand Matt Striker lui répond « Where exactly is that? » (mais c’est où exactement Lalaland?), il est heel à plus d’un titre.
D’abord, il se moque de son partenaire en feignant de ne pas connaître l’expression. Ensuite, il laisse planer un doute sur l’expression même que Grisham utilise lors du match Luke Gallows – Matt Hardy puisqu’on peut aussi dire ça de quelqu’un qui a pris un sacré coup derrière la tête à cause de substances pas vraiment Straight-Edge qu’il est in Lalaland. En demandant donc où est le Lalaland, il en profite pour renforcer son côté heel qui admire C.M. Punk dans sa croisade pour des hommes sains dans un corps sain.

 

 


– Oh putain que c’est long ! Tu vas réussir à tout lire, toi ?
– Heu, moi, sur les Cahiers du Catch, je ne lis que les vignettes, hein!


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