Une année cédécique

Putain vous nous saoulez à parler de catch toute la journée. Faites un site que vous appellerez les Cahiers du Catch et allez vous amuser là-bas!
Plusieurs de nos copains du Kamouloxdufoot, quelque part à la fin de l’année 2008

 

L’année qui aura vu naître notre site s’achève, l’occasion de dresser un premier bilan et de multiplier quelques promesses qui n’engagent que ceux qui y croient.

 

 


– Mc Ocee, à qui remet-on l’Award du meilleur public de l’année?
– Ben au CDC Universe pardi!

 

 

Bilan de la première année d’existence des Cahiers du Catch


Putain vous nous saoulez à parler de catch toute la journée. Faites un site que vous appellerez les Cahiers du Catch et allez vous amuser là-bas!
Plusieurs de nos copains du Kamouloxdufoot, quelque part à la fin de l’année 2008

 

L’année qui aura vu naître notre site s’achève, l’occasion de dresser un premier bilan et de multiplier quelques promesses qui n’engagent que ceux qui y croient.

 

 


– Mc Ocee, à qui remet-on l’Award du meilleur public de l’année?
– Ben au CDC Universe pardi!

 

 

Bilan de la première année d’existence des Cahiers du Catch

 

Ce qui, à la base, ne devait être qu’une blague à durée de vie limitée, est devenu pour nous un passe-temps majeur et pour vous, lecteurs – du moins on l’espère – une lecture récurrente agréable. Cette période de retour sur l’année écoulée et de bonnes résolutions pour celle à venir est propice à un peu de nombrilisme. Qu’on nous excuse, pour un jour, de parler de nous plus que de l’actu catchesque, qui reprendra ses droits dès demain avec plein de nouveaux projets!

 

 


Ô Temps, suspends ton vol.

 

 

A l’automne 2008, nous découvrions ou redécouvrions l’existence du catch. Ce qui fait de nous de vrais newbies par rapport à l’immense majorité du lectorat du site, à n’en point douter. Axl avait conservé quelques vagues souvenirs d’une adolescence marquée par les diffusions, le samedi après-midi, des émissions de la WWF. McOcee, elle, considérait le catch avec le dédain propre à l’élite intellectuelle à laquelle elle appartenait. Mais les vidéos, choquantes, hilarantes, bouleversantes, dont regorgeait Youtube nous ont progressivement incités à nous intéresser de plus en plus sérieusement à la question. Si bien que, finalement, le forum où nous traînions nos guêtres nous invita cordialement mais fermement à exporter notre nouvel hobby en un lieu où nous ne dérangerions plus personne. Les Cahiers du Catch, largement inspirés par les Cahiers du Football, auxquels nous avions tous deux eu l’honneur de contribuer au cours des années passées, allaient naître de cette injonction.

 

 


Dehors!

 

 

Créé début janvier, le site allait d’abord tâtonner avant de trouver son mode de fonctionnement. Il comporterait plusieurs formats différents:

 

– des « nalyses » des shows et des ppv, axées bien plus sur les storylines que sur les aspects techniques des combats, à la fois parce que ce qui nous intéresse avant tout dans le catch, ce sont les histoires, et parce que nous étions bien incapables, à l’époque, de distinguer un coup de la corde à linge d’un tombstone piledriver (et à vrai dire, on ne s’est pas beaucoup améliorés de ce point de vue). C’est ainsi que nous avons mis en ligne, le 3 février, un premier papier de nalyse, en l’occurrence consacré au Royal Rumble, qui ne suscita strictement aucun commentaire, ce qui ne nous découragea pas.

 

– des visions plus ou moins sérieuses des storylines en cours, regroupées dans les rubriques « Décryptonite » (un jeu de mots dont ne sommes toujours pas revenus), « Who’s who » (présentations des principaux shows ou catcheurs) et autres « American History W » (consacrée, comme son nom à consonance cinématographique l’indique, aux grands épisodes du passé). C’est là que nous plaçâmes des papiers extatiques consacrés à Stephanie McMahon, Razor Ramon ou encore Trish Stratus.

 

– des papiers humoristiques, largement inspirés des CDF, comme les 24 heures avec Stephanie McMahon, le chat des catcheurs sans oublier les vignettes, équivalent local du diaporama des CDF.

 

– Et puis nous avons ajouté plusieurs blocs pour donner de la consistance au tout (un édito valant manifeste, des citations, des sondages, une rubrique « what’s up » annonçant les actus du jour, etc.).

 

 


Et il nous en a fallu de la bravitude pour faire tout ça.

 

 

Ainsi organisé, le site ressemblait à quelque chose, mais il nous manquait un élément nécessaire: les lecteurs. Nous allâmes donc bravement annoncer notre naissance sur divers forums spécialisés, où nous fûmes diversement reçus (big up en passant aux gentils modos de Catchmania et de FN Lutte, qui nous accueillirent avec une grande hospitalité). Les lecteurs se mirent à arriver, à notre plus grande joie, notre stupéfaction devant les chiffres de fréquentation n’ayant d’égale que celle des frères Hardy et de Ron Simmons devant un moment de détente de Candice Michelle.

 

 


– Heu, Axl, tu trouves pas qu’ils sont un peu jeunes pour nous?
– On s’en fout, ils finiront bien par vieillir! En attendant, danse!

 

 

Mais qui dit lecteurs nombreux dit demande plus insistante. Rapidement, nous nous retrouvâmes à rédiger systématiquement des nalyses de Smackdown et de Raw, anxieux de lire les commentaires d’un public qui, pour être généralement deux fois plus jeune que nous, n’en était pas moins souvent plus pointu et n’hésitait pas à nous faire connaître son désaccord, parfois avec virulence. Ce public, assez vite, allait nous fournir une denrée rare et d’autant plus appréciable: de nouveaux rédacteurs. Résultat: en moins d’un an d’existence, les CDC ont mis en ligne près de 270 articles.

 

 


– Makossi, on a reçu ça…
– Super, on le publie!

 

 

Pour ne pas nous éterniser dans cet exercice d’autocongratulation, passons directement à la partie la plus agréable, celle des remerciements. Tout d’abord, un immense merci à ceux sans qui ce site n’aurait jamais existé: Johann Gambolputty et Mathbouq, grands manitous de l’informatique, un domaine pour lequel nous sommes à peu près aussi doués que The Great Khali pour le tango. Zozo nous a également fourni un soutien plus que précieux: si le site ne subit plus, aujourd’hui, les affreux plantages propres à drupal qui nous ont bien emmerdé cet automne, c’est grâce à son aimable hébergement. Bountylo a pondu la magnifique bannière qui vous accueille en une. Et Doumdoum nous a offert une admirable vidéo et nous a expliqué comment faire de jolies captures d’images (il est d’ailleurs l’auteur des captures de nos premières semaines). Notre gratitude envers ces quatre (sinistres par ailleurs) individus est éternelle, surtout étant donné que le catch, ils s’en moquent comme de leur premier joystick.

 

 


Zozo a fait tout ça uniquement pour la beauté de l’art.

 

 

Une fois la superstructure en place, nous reçûmes rapidement l’appoint de plusieurs rédacteurs de haut vol. L’anguille nous entretint du mythique Rock’n roll express. Latrell nous narra la geste de Razor Ramon mais aussi d’Owen Hart, avant de fournir une interview de la ceinture IC dénuée de toute langue de bois.
Puis vint Ultor, auteur d’articles remarqués sur les gimmicks et sur les stables.
Reune Jacquot, équivalent catchesque d’Alain Decaux pour les connaissances historiques, d’Albert Camus pour la rigueur morale et de Bernard-Henri Lévy pour la verve polémique, nous apporta son éclairage sur des questions aussi sensibles que le reflet, dans l’œuvre de la WWE, de la politique extérieure et intérieure des Etats-Unis, ainsi que de sa gestion de ses catcheurs noirs, avant de se muer en gonzo reporter pour relater le House-show Smackdown / ECW de Bercy et de s’enamourer du Tribute to the Troops.
Antoine Adam, lui, s’est collé au visionnage des navets de compétition réalisés par les studios WWE, et en a tiré des comptes-rendus effarés de The Condemned et de The Marine. Il a pu se rattraper grâce au Wrestler, mais on n’a plus de nouvelles depuis qu’on lui a demandé de nous faire une chronique de 12 Rounds…
De son côté, Silvernights s’est signalé par une présence constante et toujours pertinente dans les comms et aussi par plusieurs articles rondement menés sur le catch par équipes et sur le dur destin des Faces. Il a également fourni une excellente review de Smackraw un jour que les rédacteurs habituels cuvaien… heu, prenaient un repos bien mérité.
Un grand merci aussi à tous les vignetteurs qui nous ont permis de mettre en ligne déjà neuf épisodes des Legend Killers, et dans l’œuvre desquels il nous arrive de puiser pour illustrer nos propres papiers!
Un immense merci à Tom G.94, Gib, Sarah-Gatina, Mr. Coffeeinthebank (par ailleurs auteur d’une émouvante lettre de CM Punk au Père Noël) et Henri Death qui nous ont apporté une aide précieuse pour le dépouillement du concours de popularité (concours qui porte le nom de son initiateur Aqwasc, comme quoi une idée lancée en l’air sur la chatbox risque fort de devenir un format récurrent).
Et un gigantesque merci à dwk 37, qui nous a magistralement dépouillé de très nombreuses sessions du concours de pronos!
Et tant qu’on y est, merci à tous ceux qui lisent et commentent les articles, merci aux chatteurs, merci aux pronostiqueurs, merci à ceux qui étayent leurs votes dans le concours de popu, merci à ceux qui viennent jouer avec Axl à Questions pour un Champion, vous êtes tous formidables, on vous kiffe, bande de sales jeunes.

 

 


Sarah et la meute posent pour l’éternité.

 

 

Enfin, dans cette liste de remerciements qui fait de plus en plus passer cet article pour un discours de remise des Césars, un mot à part pour nos trois co-rédacteurs les plus réguliers, dont le dévouement désintéressé (sauf pour tsuru, auquel on envoie des souris vivantes de temps en temps) permet aux CDC de suivre l’intégralité des shows de la WWE et de la TNA.
Arthemiz Gordon nous fait vivre chaque semaine ses Superstars, masquant de plus en plus difficilement qu’il ne regarde l’émission que pour Ask the Divas et pour pouvoir se représenter en Miz triomphant dans sa vignette finale.
Tsurugimi nous a rendu familier le paysage hexagonal de la TNA avec ses reviews d’Impact et des ppv d’Orlando, et anime en plus un concours de pronos qui a permis à Freddy Heenan de flamber et qui a enfoncé Geass dans la dépression.
Et Spanishannouncetable, non content de décrypter l’ECW chaque semaine, s’est également signalé en signant la nalyse de Hell in a Cell, en s’interrogeant avec nous sur le meilleur candidat possible pour accompagner Chris Jericho en tag team et en révélant une effrayante malédiction planant autour du chiffre 14. Aux grands hommes, la patrie reconnaissante.

 

 


– Nan franchement, les gars, rien ne vaut la bonne vieille Icideub.
– Attends, t’as jamais vu un Drink my vomit match entre Abyss et ODB toi!
– Vous saviez que d’après Jillian Hall, l’amitié entre une fille et un garçon est possible à condition de mettre des boules Quiès?

 

 

Pour l’année à venir, nous avons plein de projets en tête. Tout d’abord, la désignation, dès le début du mois de janvier, des CDC Awards pour 2009. Puis la tenue d’une grande consultation populaire pour la Ceinture de Plomb (encore un emprunt à nos copains du foot). L’automatisation du module de pronos est un fantasme qui paraît accessible, de même que la mise en place d’un forum (en attendant, l’amie Sarah vous accueille chez elle, sauf si vous arborez un avatar de l’Undertaker). On souhaite également faire d’autres détournements cinématographiques à l’image d’un Punk Fiction unanimement salué par la critique, peut-être réactiver des idées comme le Wall of Vidéos et la Télé des CDC, un peu tombés en déshérence, et plein d’autres choses.
Mais le succès appâtant les requins, nous avons également, depuis quelques mois, pris l’habitude de collaborer avec divers magazines spécialisés (dans le catch, hein, mauvais esprits que vous êtes), ce qui nous prend du temps. Or du temps, nos petites familles et nos petits emplois ne nous en laissaient déjà pas énormément. En 2010, il est donc à prévoir que les CDC se développent numériquement afin de satisfaire une demande toujours plus importante!

 

 


– Ca veut dire qu’on va faire des enfants?
– Non, ça veut dire qu’on va re-cru-ter.

 

 

On va terminer sur une demande à ceux qui nous lisent et nous apprécient, y compris quand ils estiment qu’on raconte n’importe quoi. Si vous aimez bien ce qu’on fait, n’hésitez surtout pas à en parler autour de vous, à vos potes IRL ou sur les forums que vous fréquentez. Nous avons un lectorat établi et régulier, mais naturellement, on aimerait le développer pour l’année à venir, et on est sûrs qu’il y a pas mal de monde, là-dehors, qui souffre terriblement de ne toujours pas nous connaître. Alors si vous avez l’occasion de faire un peu de pub pour nous de temps en temps, sachez que vous ferez des heureux.

 

 


Eric Cartman est le plus malheureux des enfants: il ne connaît toujours pas les Cahiers du Catch!

 

 

Une très bonne année à tous, cartonnez dans tous les domaines qui sont les vôtres, et n’oubliez pas: le catch, ce n’est pas une question de vie ou de mort. C’est bien plus important que ça.

 

 


Et surtout, la santé!

 

 


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