ECW: l’adieu à Tommy

You may say I’m a dreamer… but I’m not the only one.
John Lennon, Imagine

 

Bonjour à toutes et tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où le mot Homecoming n’a jamais été aussi paradoxal.

 

 


Leaving home aurait été mieux indiqué.

 

 

Compte-rendu de l’ECW du 22 décembre


You may say I’m a dreamer… but I’m not the only one.
John Lennon, Imagine

 

Bonjour à toutes et tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où le mot Homecoming n’a jamais été aussi paradoxal.

 

 


Leaving home aurait été mieux indiqué.

 

 

Compte-rendu de l’ECW du 22 décembre

 

Une fois n’est pas coutume, je vais commencer par parler de ce qui s’est passé backstage avant de parler de ce qu’il y a eu dans le ring. En effet, l’annonce faite cette semaine par Tommy Dreamer a propos de son départ prochain de la ECW est loin d’être innocente. D’abord parce que Dreamer n’était pas n’importe quel catcheur à l’écran: c’était la mascotte de la marque ECW à l’antenne, son étendard, son porte-drapeau, une caution morale aussi qui rappelait que la ECW avait été l’une des fédérations qui ont révolutionné le business avant de ne plus être qu’un show de seconde zone – fut-il le meilleur de sa catégorie.

 

 


Le dernier match Tommy Dreamer a été à l’image de toute sa carrière: il a jobbé.

 

 

Ensuite, parce que dans les vestiaires, Dreamer était respecté: bon camarade et jamais avare de conseils, il était ce qu’on appelle un locker-room leader et un des rares dans cette catégorie dont on ne dit aucun mal dans les dirtsheet ou les shoot-interviews. Enfin, parce que Dreamer était aussi un cadre de la WWE, un de ceux qui, en termes de management, s’occupaient d’entraînement, de recrutement et des relations entre le roster et le staff. Son départ marque donc véritablement la fin d’une ère et il sera non seulement intéressant de voir si le produit ECW que la WWE nous offre chaque semaine évoluera mais aussi si Tommy décide de rejoindre d’autres contrées et d’autres rings.

 

 


Bon, si on a plus le droit de foutre des cigarettes dans les yeux de son adversaire, moi, je me casse.

 

 

D’ailleurs, on va de suite enchaîner avec l’opener, son plus que probable dernier match, contre Zack Ryder. Un choix assez intéressant comme affrontement final d’ailleurs, puisqu’aussi paradoxal que cela paraisse, Ryder est le plus ancien des membres actuels du roster qui ait débuté à la ECW nouvelle formule et le choc des générations joue d’autant plus que tous deux sont de Long Island. Ce Farewell match fut plus que bon vu le niveau de forme de Tommy et chacun y a bien joué son rôle avec une mention spéciale pour Rosa Mendes qui m’impressionne de plus en plus en tant que manageuse/amoureuse d’un Ryder qui a enfin gagné.

 

 


Tommy Dreamer, dans sa plus grande performance de High-Flyer.

 

 

Par contre, l’Abraham Washington Show fut exécrable, à cause d’invités trop peu intéressants: Croft et Baretta. Ils ont prouvé qu’ils étaient au micro exactement comme dans le ring: génériques et sans intérêt, aussi interchangeables entre eux qu’avec n’importe quelle autre équipe.

 

 


Grand jeu de Noël: sauras-tu retrouver le meilleur intervenant du segment d’Abraham Washington sur cette photo?

 

 

Pas de commentaire positif donc et ce n’est pas le nouveau match qualificatif pour le home-coming qui va changer mon état d’esprit puisque l’affrontement de Goldust et Vance Archer ne valait pas grand chose. Archer a gagné et c’était nécessaire pour pusher son personnage mais, encore une fois, il ne m’a pas convaincu plus que ça. C’est d’autant plus inquiétant que Goldust était probablement la dernière étape avant une éventuelle montée dans la carte.

 

 


Donc, ça y est? Je suis viré de RAW? Je vais pouvoir être pushé?

 

 

Mais l’événement du show fut un Main-Event de folie entre Jack Swagger et Yoshi Tatsu. Swagger, après avoir réalisé le meilleur match de ce lundi à Raw, a remis le couvert et encore livré une excellente performance contre le Nippon même si sa défaite l’empêchera de rejoindre la battle royale finale.

 

 


Yoshi a utilisé un rayon laser pour gagner son match.

 

 

Il va quand même falloir que la WWE se penche sérieusement sur le cas de Swagger. Pendant deux semaines de suite, il a été relégué au Main-Event de Superstars et a sorti deux bons matchs contre MVP, son compagnon d’infortune de midcard à RAW. Cette semaine, il a sorti lundi un match de très grande classe face à Cena et le mardi assuré un main-event digne de ce nom à l’ECW, un show qui en manquait cruellement depuis des semaines. En un mot, comme en cent, Swagger a prouvé en trois semaines qu’il avait clairement l’envergure nécessaire pour aller plus haut dans la carte que là où il est actuellement et que la WWE ferait bien se pencher sur son cas sérieusement.

 

 


Mais qu’est-ce que j’ai de moins que Sheamus, exactement?


Publié

dans