This redneck won’t go down without a fight.
So I’m gonna have to punch someone tonight.
Paroles de la chanson d’entrée de Jimmy Wang Yang, Gonna punch someone tonight
Aujourd’hui, double ration de Superstars avant les fêtes. Au menu, double présence de Dolph Ziggler, double Swagger-MVP, et les Cryme Tyme. Bref, sur le papier, Superstars jobbe et ne renouvelle pas ses têtes d’affiche, contrairement à RAWSmack.
Teindre King Kong en roux, fallait y penser.
Review de Superstars du 10 et du 17 décembre
This redneck won’t go down without a fight.
So I’m gonna have to punch someone tonight.
Paroles de la chanson d’entrée de Jimmy Wang Yang, Gonna punch someone tonight
Aujourd’hui, double ration de Superstars avant les fêtes. Au menu, double présence de Dolph Ziggler, double Swagger-MVP, et les Cryme Tyme. Bref, sur le papier, Superstars jobbe et ne renouvelle pas ses têtes d’affiche, contrairement à RAWSmack.
Teindre King Kong en roux, fallait y penser.
Review de Superstars du 10 et du 17 décembre
RAW: Jack Swagger vs MVP (le 10 puis revanche le 17)
Main-event du show du 10 (mais également du show du 17), ce qui n’est pas un mauvais choix; on connaît les habitudes des bookers de Superstars avant les PPV, à savoir faire un épisode qui meuble. Pas de Swagger et pas de MVP à TLC, mais assurément deux bons lutteurs qui sauront faire le métier et faire oublier les derniers bookings douteux. Le 10, Swagger est le premier à entrer sur le ring et démarre avec une promo micro.
Et maintenant, en cette période de fêtes, je vais vous interpréter « Petit Papa Noël », spécialement pour vous, les Kidz.
Promo axée sur sa place au sein de la WWE, à savoir un catcheur en haut de la carte. Il n’a rien contre MVP, mais faudrait que les Kidz regardent aussi Swagger, plutôt qu’un loser issu de la rue.
Petit moment funny, il paraît que Jack a un nom qui claque. Jack Thw… Jack Thw… Notre ami Jack a du mal à le dire, et nous demande de ne pas nous moquer. Auparavant, lors d’une interview backstage , MVP avait reconnu le talent de Swagger, mais rappelé que seul le talent ne suffit pas, et qu’il (Porter) fait preuve d’une motivation extrême chaque fois qu’il affronte le All-American American.
Le combat débute sur un rythme nerveux, chacun cherchant à faire parler sa force et sa technique, comme sur cette première tentative de soumission effectuée de part et d’autre.
Puis le combat s’emballe à grand renfort de projections dans les cordes et de tours de hanches portés par MVP, avant que Swagger ne quitte le ring, sous les huées de l’arena. De retour au compte de six, Swagger tente de nouveau une soumission, dont MVP se dégage, avant un nouveau temps fort qui manque d’être conclu par le célèbre Ballin, mais que Swagger esquive en fuyant de nouveau le ring. Et pendant ce temps à part des locks et des bras à la volée, on ne voit pas grand chose, à part une slingshot plancha et une Northernlights Suplex exécutée par MVP.
Forte de ces deux prises, la dernière partie du combat semble plus animée. Swagger se réveille et place quelques droites, contre MVP, l’écrase dans le coin et enchaîne avec un powerslam, avant de piétiner son adversaire au sol. La foule, hyper-réactive, scande alors des « MVP » à tout va. Celui ci revient dans le match avec sa traditionnelle « Finlandaise » si chère à Chereau, mais surtout par le combo coup de coude-facecrusher-ballin.
Le match devient indécis, Swagger se relève et contre le Playmaker, MVP la joue à l’ancienne en tentant un petit paquet, nearfall, Swagger place une prise, se fait contrer, se mange un big boot out of nowhere (oui, cette fin de match a été dopée à l’ecsta)… Finalement, MVP se fait contrer sur un Player’s Boot, et Jack place son Gutwrench Powerbomb pour le compte de trois, et une énième victoire du All-American American.
Quid de la revanche?
Elle a eu donc lieu le 17, et démarre dans le même esprit, le sentiment de revanche en plus, avec une petite guerre des nerfs enclenchée par une série de trois pauvres pompes de Jack Thwagger. Les coups sont intenses, chacun cherchant une fois encore à faire parler sa force. Tours de hanches, coups de la corde à linge, nearfalls, encore une fois, on ne s’ennuie pas même si ce début de match n’est pas extraordinaire. Swagger domine, mais MVP n’est pas en reste.
Sécurité… j’aide ce jeune Américain qui ne sait pas boire à mieux vivre sa fête de Bayonne.
Tours de hanches, contres, clefs, le match est tout de même moins varié que le précédent, même s’il y a dans ce match un semblant de storytelling autour du bras de MVP qui subit les pires attaques.
Le match Handicap dans son esprit originel: Jack Thwagger le catcheur unijambiste.
MVP catche avec un seul bras mais s’en sort honorablement, enchaînant les cordes à linge et plaçant son combo traditionnel facecrusher/ballin; mais Swagger est en forme et tente un Gutwrench esquivé par Porter, qui goûte aux joies de la corde à linge derrière. Mais MVP avait la rage: après avoir esquivé une prise, il projette l’All American American dans le coin et enchaîne un terrible combo: Player’s boot et Playmaker, qui lui permet de s’imposer. 1 partout, et voilà de quoi alimenter les prochains épisodes.
Au tour de la fédération extrême de nous montrer ce qu’elle vaut.
ECW: Tommy Dreamer vs Vance Archer (le 17)
Eh oui, dans sa logique de sous-exposition, pas d’ECW le 10, remplacée par un tag-team Smackdown.
Pour fêter son retour le 17, elle nous met le jeune qui monte face à l’expérimenté qui n’a jamais su monter plus haut que la 3etroisième corde. Le tout annoncé par la dynamique Savannah.
Le combat démarre bien mal pour l’Innovator of Violence, très vite acculé dans le coin, et subissant moult coups de pied et de poing. Ca ressemble à une vieille brawl d’ivrognes irlandais à la sortie d’un pub (malgré un DDT et une descente de la cuisse de temps à autre), et c’est pas très plaisant à voir. Dreamer prend des risques depuis la troisième corde mais se viande méchamment, et continue donc de jobber. Quelques droites et un finish de Vance Archer plus tard, le match se termine. Un seul match mais qui ne restera pas dans les annales, et qui continue de tirer la ECW vers le bas comme depuis quelques semaines.
La WWE semble dépitée du niveau actuel de la ECW.
Segment Ask The Divas ou plutôt cequi en tient lieu
Après toutes ces émotions, petit break avant de parler du show bleu. Normalement, j’aurais dû vous parler d’Ask The Divas. Mais, je m’insurge, et tout le WWE Universe avec moi. PAS d’ATD durant deux semaines! Le 10, on peut admettre qu’il était plus opportun de faire la promo de TLC, alors pas de problème. Mais le 17? Qu’est-ce qu’un a eu le 17? Promo des Slammy, RAW Rebound, TLC Rebound, et surtout… UN TRAILER DE THE MARINE 2!!! Oui, je crie! C’est honteux messieurs dames!
On aurait au moins pu le faire sous forme d’Ask the Divas, par exemple en leur demandant si elles sont déjà passées au Blue-Ray.
Espérons que nos divas nous reviendront avec un cerveau tout neuf après les fêtes.
Après ce coup de gueule, il est temps de consacrer quelques lignes à l’énorme morceau qu’est Smackdown: Pas moins de trois combats dans cette review.
Smackdown: trois combats: Dolph Ziggler vs Finlay + The Hart Dynasty (w/Natalya) vs Slam Master J & Jimmy Wang Yang (le 10) + Cryme Tyme vs Dolph Ziggler & Mike Knox (le 17)
Un mot tout d’abord sur les tag teams, et en dessert le match Finlay vs Ziggler, qui fut incontestablement le meilleur combat de SD des deux épisodes.
Des habitués de Superstars au menu, puisqu’en opener du show du 17 débarquent Shad et JTG, les Cryme Tyme. Face à eux, une team improbable car ayant été en rivalité il n’y a pas si longtemps: Dolph Ziggler et Mike Knox. JTG face à Dolph pour démarrer un combat sur les chapeaux de roue: projections, esquives, les deux hommes font parler leur vitesse. Dolph se planque comme à son habitude dans les cordes et nargue un JTG en colère. Puis le tag est fait et Mike Knox se fait un malin plaisir à pilonner la caillera de droites et de cordes à linge. L’improbable team bosse bien en équipe, et les changements sont rapides.
JTG jobbe méchamment, mais une esquive spectaculaire sous forme de pirouette par-dessus Dolph Ziggler lui permet de faire le tag. Shad est chaud, et inflige un gros temps fort à Mister Perfection.
Mais alors que Shad se prépare pour un running powerslam, Mike Knox fait très intelligemment un blind tag et place un énorme crossbody! Le match est intense, sans temps mort, et bien mené par la team du blondinet. Mike Knox nous offre d’ailleurs du spectacle, à l’image de ce dropkick, un mouvement admirable pour un catcheur de ce gabarit.
Et la prochaine fois, je vous montre comment je maîtrise le 619.
Après une longue souffrance pour Shad, le tag est fait et un JTG on fire fait son retour in ring qui tente un tombé sur Knox. Dolph intervient, fait le ménage in ring, mais se fait surprendre par Shad qui lui applique un finish. Ziggler se retrouve à l’extérieur du ring, tout comme son adversaire, expédié par-dessus la troisième corde par Knox. Mais ce dernier se fait surprendre par le finish de JTG pour le compte de trois. Au final, après avoir bien jobbé, la Cryme Tyme s’impose. Mais le match fut passionnant.
Evoquons désormais le match de l’équipe qui aurait pu gagner le « Losing Streak at Superstars of the year » aux Slammy.
Quoi! C’est pas nous, les « losers of the year »?
Je parle bien sûr de la Hart Dynasty. On a beau leur trouver un certain talent, lié à leur statut d’enfants de, mais, on ne voit pas l’évolution. Et le match du jour, c’est quand même un peu la honte, à savoir affronter la tag team composée de Jimmy Wang Yang et de Slam Master J.
D’ailleurs, le brave Jimmy a dû avoir le neurone atteint après sa rencontre face à Sheamus, puisqu’il a adopté, sous les yeux effarés et remplis de dépit de Matt Striker, le look de Slam Master J.
Yoyooyo it’s Marcel Time!
Malgré ces considérations, Slam Master J démarre plutôt bien le match. Bon, OK, c’était Tyson Kidd en face. Ecrasement au sol, clé, tag rapide, et sunset flip exécuté par le cow-boy asiatique, voilà qui met déjà la HD en difficulté, et surtout le pauvre Tyson Kidd, bloqué dans un armlock. En tout cas, SMJ et JWY bossent bien en équipe, ce qui est surprenant pour une team qui n’a pas vocation à oeuvrer ensemble.
Tout est dit.
Tyson Kidd mange gravement, au grand dam de cette chère Natalya, à court d’idées pour rompre la losing streak. Finalement, elle profite d’un moment où Jimmy ramène son adversaire in-ring pour le faire chuter sur le tablier dans le dos de l’arbitre… Et en profiter pour placer un enfourchement au cow-boy, ce qui a le don d’extasier la foule.
Ah ouais, tu vas voir si tu as bien fait de dire que j’étais bonne!!
Faut dire que pour une fois qu’un membre de la HD fait du catch… Tyson, lui, rampe piteusement jusqu’à David Hart Smith pour faire le tag. Gros temps fort des têtes d’affiche de la HD qui infligent des moves brutaux au partenaire d’un soir de Slam Master J, telle cette double Belly to Belly Suplex. Le tag est fait, Tyson Kidd est sur la troisième corde, mais trouve le moyen de se faire contrer sur son splash.
Néanmoins, même si la carte ne fait pas rêver, force est de constater que l’on voit de beaux moves, à l’instar de cette séquence ou Jesse enchaîne Hurracanrana et Neckbreaker, pour un tombé avec intervention de DH Smith qui interrompt le compte et se mange un dropkick de la part de Jimmy Wang Yang, suivie d’une Slingshot Plancha. Pendant ce temps, in ring, SMJ se fait contrer sur une souplesse, et Tyson Kidd en profite pour imposer son finish, pour le compte de trois. Oyez oyez, braves gens, Noël est arrivé, Tyson Kidd a gagné clean!!
Ouaaaaaaaisss on a gagné! Champagne en backstage pour tout le roster!
Voilà qui fait un bon tremplin pour ce qui sera le main-event de cette review: Finlay face à Dolph Ziggler, l’expérience face à la fougue, et surtout deux lutteurs gages de talent in ring, le tout arbitré par Scott « King of screwjob » Armstrong, voilà qui promet.
Le combat démarre d’ailleurs fort, puisque très vite, Finlay met Ziggler au sol pour une petite brawl à l’ancienne,mais l’ex-boyfriend de Maria s’en sort honorablement, s’en dégage et cherche à gagner du temps. On assiste à un véritable combat de lutte, avec des clefs au sol, mais qui n’est pas désagréable en soi, même s’il est toujours décevant de voir l’ex #1 contender pour l’IC title faire des apparitions à Superstars alors qu’il serait bien mieux en upper-midcard à SD.
Finlay est nerveux, brutal, et enchaîne les coups de la corde à linge. Et comme chaque fois, Ziggler use de vice, et comme chaque fois, Ziggler se fait coincer dans le tablier du ring par Finlay, de plus en plus agressif, à l’image de ce coup de la guillotine porté contre le tablier du ring.
Fit, voilà l’inspecteur du fisc, planque-moi!
Ziggler réplique avec un spear puis une projection contre le poteau extérieur (dont la partie n’est pas protégée); le combat est brutal, Ziggler use et abuse de la panoplie du heel, bref, cette opposition n’est pas sans rappeler les belles heures de la ECW. La comparaison est osée, mais j’ose, tant les coups portés sont brutaux, à l’image de ce terrible surpassement. On se rend coup pour coup, et après s’être esquivé au compte de deux suite à une tentative de pinfall, l’ami Ziggler place son Zig Zag out of nowhere, pour le compte de trois.
En résumé, du bon et du moins bon dans ces deux derniers Superstars de l’année: Des combats au rythme lent et de faible intérêt (Archer/Dreamer et Swagger-Mvp numéro 2), Des tag matchs de surprenante qualité, et un Dolph/Finlay passionnant. Bref, si Superstars ne se renouvelle pas au niveau de la carte, les matchs gagnent globalement en consistance et en intérêt, notamment en veille de Pay-per-view.
En tout cas, on se retrouve, si Dieu le veut, en 2010, désormais…
Because I’m Arthemiz, I’m Gordon, et le nain de Noël et moi, on vous souhaite un joyeux Noël.