Toutes les vérités sont bonnes à dire

La vérité est en marche et rien ne l’arrêtera.
Emile Zola

 

Dans cette semaine obscurcie par l’annonce du décès d’Umaga, deux enseignements principaux: le push continu des deux nioubs des îles britanniques, et quelques grandes vérités assénées avec talent par Chris Jericho et, plus surprenant, par Carlito.

 

 


T’es con! T’es moche! Tu pues! T’es… t’es pas cool!

 

 

Analyse de Raw du 30 novembre et de Smackdown du 4 décembre


La vérité est en marche et rien ne l’arrêtera.
Emile Zola

 

Dans cette semaine obscurcie par l’annonce du décès d’Umaga, deux enseignements principaux: le push continu des deux nioubs des îles britanniques, et quelques grandes vérités assénées avec talent par Chris Jericho et, plus surprenant, par Carlito.

 

 


T’es con! T’es moche! Tu pues! T’es… t’es pas cool!

 

 

Analyse de Raw du 30 novembre et de Smackdown du 4 décembre

 

On en avait déjà eu un avant-goût lors de la courte et bizarre feud Miz-Cena: la WWE prend parfois en considération l’exaspération que provoquent auprès d’une partie du public certaines de ses têtes d’affiche, et mentionne donc assez ouvertement la plupart de ces reproches. Naturellement, ces critiques sont énoncées par des heels, ce qui devrait suffire à en discréditer le propos. N’empêche que les smarts sont contents et continuent de regarder, ce qui est bien l’essentiel.
C’est ainsi que le Miz avait pu vanner Cena sur la nullité de ses films (pourtant produits par la WWE) et sur le fait que ses fans ont rarement atteint l’âge canonique de dix ans. Cette fois, c’est Carlito qui a été ressorti du formol pour la cause. Et là, Cena a eu droit à la totale, on avait l’impression de lire une diatribe de notre concours de popu (d’ailleurs, la dernière apparition de Carlito l’avait vu catcher en équipe avec Chavo, y a pas de hasard). Parlant au nom du vestiaire, le Portoricain a éructé que tous les gars en avaient marre de Cena, marre de le voir squatter le main-event, marre de son style ridicule, marre de son statut d’idole des kids, marre de ses tshirts affreux, de ses pompes rhaaa marre de tout, et que tout le vestiaire était à fond pour Sheamus, on espère qu’il va te défoncer ta sale gueule Johnny! Ce fut superbement cathartique, des millions de smarts devants leurs écrans ont dû en faire des roulades de joie.

 

 


John Cena, complètement largué au « Eat the Apple Match ».

 

 

Sauf que voyez-vous, Cena était en mode ultra-sérieux. Pourquoi? Parce qu’un connard nommé Sheamus avait osé le défier pour son titre. Et que pour Cena, ça constitue un affront tel qu’il ne peut que gonfler, de rage, les veines de buffle qui lui parcourent le crâne. Certes, le rouquemoute l’avait balancé à travers une table pour faire bonne mesure, mais ce qui irrite le plus le bon Johnny, c’est même pas ça, c’est que quiconque ose le défier (vachement face ça, comme approche). Du coup, il écourte la séquence « doléances des collègues exprimées par le représentant syndical » et ne laisse même pas Carlito faire son trademark move à lui, à savoir le crachat de pomme en bonne et due forme, et lui envoie une mandale puis un AA. Bref, accusé d’être un gros connard qui saoule tout le monde, Johnny s’est conduit précisément comme tel.

 

 


Allez Carlito. Je te relâche pas tant que t’as pas recraché ta pomme.

 

 

Tant mieux finalement, ce supplément de rage du Marine était sans doute nécessaire pour que le public croie à sa feud avec Sheamus, lequel a d’ailleurs connu deux temps de booking opposés ce lundi: d’abord, fort logiquement, il a squashé Santino, non sans avoir au préalable subi quelques vannes bien senties sur… sa pigmentation de peau, principalement, comme c’est original, avant de défoncer l’Italien et de le passer à travers une table, en annonce de son Tables Match pour le titre contre Cena à TLC. Classique mais efficace, d’autant qu’il avait laissé Santino faire marrer la foule quelques minutes avant de le transformer en purée, ce qui ne fait qu’augmenter son heel heat.

 

 


Fais gaffe à pas choper un coup de soleil si tu vas en Afrique du Sud l’été prochain pour la Coupe du monde. Oh pardon, j’oubliais que vous étiez éliminés!

 

 

Mais en fin de soirée, le gars que les bookers ont choisi de mettre over n’était pas Sheamus mais John Cena. Il en a tellement besoin, n’est-ce pas? Donc Sheamus, suite à l’exécution de Carlito, et alors que Cena le sommait de venir disputer le title match immédiatement (depuis quand il a le pouvoir d’avancer les title matchs, d’ailleurs?), est bien apparu sur la rampe d’accès au ring, a fait quelque pas vers le ring où Johnny gesticulait, avant de s’arrêter et de repartir, laissant le Marine bander les muscles tout seul. Résultat: Sheamus passe pour un lâche. Or la lâcheté ne devrait pas être une caractéristique systématique de tous les heels! Si elle peut être justifiée dans certaines circonstances, elle est terriblement contre-productive dans le cas du build d’un rookie en monster heel: Sheamus, présenté jusqu’ici comme une espèce de Terminator impitoyable et ultra efficace, n’aurait jamais dû refuser le challenge de Cena. Il aurait été bien plus logique de monter un nouveau beatdown. Vu que Carlito a dit que « tout le vestiaire » en a marre de Cena, pourquoi ne pas imaginer l’irruption de quelques heels midcarders qui auraient aidé l’Irlandais à tabasser le Marine, par exemple? Ou bien un simple Backstabber de Carlito aurait pu faire l’affaire. Mais non, il a fallu nous infliger une nouvelle démonstration d’héroïsme intense de Cena, comme si on n’avait pas compris…

 

 


Je vais plutôt aller péter la gueule à Verne Troyer, moi.

 

 

Les autres grandes vérités furent assénées aux autres grands faces de la WWE, à savoir les DX, par un Jerishow en très grande forme. Les DX, expliquèrent les champions, n’existent que par leur catchphrase et leur hypocrite recherche du soutien du public, ils passent leur temps à vendre du merchandising, leurs blagues sont éculées… Ca plus l’attaque Carlitesque sur Cena, ça faisait beaucoup pour une seule soirée, et on redemande!

 

 


– Phi-lis-tins mer-can-ti-les.
– OK Show merci, je vais tâcher de répéter sans me tromper.

 

 

Par ailleurs, Jerishow ont été si bons au micro, à Raw comme à Smackdown, que le TLC les opposant à DX apparaît comme le match le plus attendu de la carte avec le Ladder Match Christian-Benjamin. Lundi, les deux gars, y compris un Show qui emploie avec aisance le mot « sycophante », ont étalé au micro une DX qui répondit avec la rhétorique faiblarde de « saisir sa chance, attraper la vie par la gorge » et autres fadaises bien peu liées à l’histoire de leur faction, sans oublier un « booooring » complètement nul et injustifié. Surtout, la promo de Y2J vendredi est à montrer dans toutes les écoles, toute en ondulations subtiles, et d’autant plus efficace que le Big Show, debout derrière lui, se contentait de ricaner et d’admirer son poing, porté par la verve oratoire de Chris au rang d’arme nucléaire. Rarement le géant aura été autant mis over.

 

 


Tu vois ce colosse, Josh? Peux-tu l’imaginer en train d’enlever doucement tes vêtements, dans une chambre d’hôtel de luxe, sur fond de Barry White?

 

 

Ce poing allait entrer en action un peu plus tard, dans un segment hilarant achevant le match Jerishow / Cryme Tyme: Jericho et JTG avaient démarré le combat et, après quelques minutes d’action, firent simultanément le tag vers leurs big men. Shad se précipita dans le ring, le Big Show lui colla une droite. KO, fermez le ban. Drôle et réjouissant, tout ça, et même si on donne pas cher de la peau de Jerishow dimanche prochain, le match sera probablement très bon. On aura droit à une répétition lundi avec Y2J seul contre DX, à la suite de sa défaite en individuel contre Trips après un match bien sympa et relevé par les commentaires de Michaels et d’un Big Show très en verve.

 

 


Regardez! C’est Chris Jericho! Cet homme a gagné les masters d’or à Questions pour un champion online!

 

 

Avec Sheamus, l’autre grand pushé de la semaine s’appelle Drew McIntyre, qui a désormais une longueur d’avance sur son alter ego irlandais: alors que Sheamus cherche encore son 1 contre 1 de référence, Drew le tient. Ce vendredi, il a réussi un excellent combat contre un John Morrison qui l’avait pris de haut, comme l’a attesté la séquence d’avant-match où Morrison regarda Matt Hardy (dans son meilleur rôle depuis longtemps) jouer sur sa Xbox un match Morrison-McIntyre et annonça que la réalité allait dépasser la fiction.

 

 


– Sans déc, Matt, tu m’as pris moi en personnage du jeu?
– Voui… et je porte ton vieux slip aussi…

 

 

Manque de bol, Drew laissa passer la tornade d’entrée de jeu, et montra une belle capacité de résistance et un esprit bien retors quand il se planqua sous le ring pour mieux assommer son adversaire contre la structure d’acier soutenant la carcasse dudit ring, avant de le ramener entre les cordes pour son finisher, que Stryker (encore brillant au micro tout du long de l’émission, soit dit en passant) qualifia de « Kobashi DDT ».

 

 


Eh ouais! Suffit de faire R2-L2 puis croix-rond-carré et BLAM!

 

 

Drew est donc désormais le candidat légitime au championnat IC de Morrison, comme c’était prévisible. Espérons que le programme entre ces deux-là sera plus féroce que celui ayant opposé le Shaman of Delight à Mister Ziggles, mais vu le perso de Drew et le début de baston dès avant le match des deux gars, on a de bonnes raisons d’y croire.

 

 


– J’ai toujours voulu te dire, John… Tes cheveux, ils manquent un peu de volume.
– QUOI?!

 

 

Dernier événement notable en upcard cette semaine, la jouissive destruction de l’Undertaker par Batista, à coups de chaise comme de juste puisque leur combat au TLC sera un Chairs Match. Le public a mordu avec délectation au turn de l’Animal, dont la longue période face sera sans doute définitivement enterrée vendredi prochain à l’issue du Street Fight qui l’opposera à un Rey Mysterio qui en a pas eu assez la dernière fois. Batista est en tout cas fort naturel en heel, il n’a pas à se forcer comme par exemple ce malheureux Matt Hardy du temps de son heel run: sa stature, sa puissance, sa gueule, tout concourt à en faire un méchant de première bourre. Il a bien été heel à ses débuts au sein de l’Evolution, mais il n’en fut que la quatrième roue du carrosse, et son mégapush en 2005 a correspondu à son face turn contre Triple H. Bref, c’est son premier run en top heel, et le bonhomme, même s’il ne sera jamais un immense orateur, a désormais assez d’expérience pour en tirer le maximum. Par contre, c’est quoi ce marcel?

 

 


Batista coincé dans les bouchons, Jimmy Wang Yang l’a remplacé au pied levé pour cette séquence.

 

 

CM Punk, lui, est un orateur de haut vol, et la WWE en a conscience, lui laissant la parole même en période de relatif depush comme en ce moment. Mais point trop n’en faut: les promos incendiaires du straightedge doivent être espacées pour ne pas lasser le public. La rédemption de Festus offre à cet égard une distraction très utile: on garde Punk à l’antenne mais dans un rôle un peu différent de sauveur. Officiellement, depuis qu’il est avec Festus, pardon Luke Gallows, Punk a perdu ses deux matchs par disqualification puisque son pote est grossièrement intervenu aussi bien contre Matt Hardy que contre R-Truth. Mais peu importe, au pays des straightedge, ce qui compte, c’est pas ce qui est inscrit dans des registres que personne ne consulte jamais, c’est de s’assister entre mecs sains.

 

 


Sage Médor, sage, oublie pas que t’es plus un triso maintenant. Sois gentil, essuie ta bave.

 

 

Plus bas dans la carte, voire beaucoup plus bas, la WWE a, comme on le pressentait, offert à Eric Escobar une nouvelle chance, en Face cette fois apparemment, puisque le connard a réitéré ses insultes made in Edge à l’égard de Vickie avant de succomber héroïquement dans un match un contre deux face à la Hart Dynasty, trop heureuse de venir jouer les lèche-culs auprès de la belle Vic. Il ne nous semble pas qu’il ait montré grand-chose dans l’histoire, et le seul fait d’avoir été largué par la Guerrero ne suffira sans doute pas à inciter le public à s’intéresser à son cas.

 

 


Connard! Tu m’as menti sur la marchandise!

 

 

Un autre qui doit être face désormais, c’est l’ami Kane, puisqu’il a combattu (et vaincu) Mike Knox. Mais sans explication aucune, sans promo de part et d’autre, on ne sait pas trop où ça mène. Kane a peut-être encore un rôle à jouer dans la feud Undertaker-Batista, d’où son simili face-turn…

 

 


Alors alors? On veut me piquer ma place de big man jobber? Tss…

 

 

Côté Raw, la construction de Kofi Kingston se poursuit, impeccable. Après des semaines d’humiliations, Orton avait besoin d’une victoire, mais Kofi devait être booké fort et résistant. C’était donc vite vu: le Ghanéen allait être attaqué par Rhodes puis par DiBiase avant d’insister, malgré ses blessures, pour affronter quand même leur boss. Il résisterait vaillamment au Legend Killer avant de prendre un RKO fatal puis, cerise sur le gâteau, un DDT maousse avec les pieds sur la troisième corde. Rien de surprenant, mais tant mieux. Kofi n’est donc plus seulement un gars joyeux qui tape dans ses mains; il n’est plus seulement un type qui veut pas se laisser intimider et n’hésite donc pas à s’en prendre à Orton en personne; il est aussi, désormais, un homme indomptable, qui ne refuse pas un combat même s’il est perdu d’avance. Un peu plus de temps au micro et ce sera parfait.

 

 


– Sauve-toi Kofi! Orton arrive, il a un flingue, une hache et un couteau à dépecer la viande!
– Tain c’est pour ça que vous me réveillez?

 

 

Il faut bien parler, aussi, du guest host de lundi, Verne Troyer, célèbre pour son rôle de Mini-Me dans Austin Powers, et qui rend bien une tête à Hornswoggle. Franchement, au-delà de la compassion naturelle qu’inspire le bonhomme, sa prestation ne nous a pas emballés. Il a surtout été là pour emmerder le Miz, lequel l’a envoyé chier, précisant même qu’il n’en voudrait pas en tant que sidekick sous le nom de « Mini-Miz », et nous volant ainsi une vanne facile.

 

 


Alors maintenant va falloir rentrer, le Big Show sera furieux quand il se rendra compte qu’un de ses testicules s’est fait la malle.

 

 

Troyer a donc appelé Mark Henry à la rescousse, ce qui a débouché sur trois séquences distinctes. D’abord, dans la lignée de ce Raw où on se dit les choses telles qu’elles sont (cf. les promos de Y2J sur DX et de Carlito sur Cena), le Miz a descendu en flammes Mark Henry, frappant là où ça fait mal, dans un esprit très « y a que la vérité qui blesse »: Mark Henry, a expliqué en substance l’Awesome, n’a aucune personnalité, il est plat comme un paysage belge, il n’a rien à dire, il est vide, il n’a aucun intérêt. Soit à peu près les critiques généralement adressées au « World’s Strongest Man » par la communauté des suiveurs…

 

 


– Mark, t’es un mec tout nul. Par exemple t’as aucun sens de la répartie.
– Ah?

 

 

Séquence deux, en backstage (où comme de juste, MVP et Troyer, très corporate, jouent à Raw vs Smackdown), quand MVP tente de convaincre le guest host, Jillian qui passe par là et Mark Henry lui-même que le Miz dit n’importe quoi et que Mark a une putain de personnalité, que le public serait ravi de découvrir! Là-dessus, le suiveur averti est ravi: Henry est connu dans le milieu pour sa passion pour… la poésie. Il a d’ailleurs lu un de ses propres poèmes lors de l’hommage à Owen Hart, il y a déjà plus d’une décennie de ça. Bref, on se dit qu’on va voir évoluer la gimmick du mastodonte vers quelque chose du genre « 200 kilos de finesse dans un monde de brutes », une sorte de Heidenreich face… mais on a tort. MVP somme Jillian de chanter pour que Mark puisse danser. C’est horrible à tous points de vue. Mark finit par tomber sur Jillian, qui perd connaissance. Les deux potes s’enfuient, laissant la blonde évanouie au sol, à la disposition des fantasmes les plus pervers du mini-nain, comme dans du Garth Ennis.

 

 


Je vais te faire chanter du Beyonce, moi, tu vas voir…

 

 

Troisième séquence, enfin: devant la foule, Mark va rapper et danser, sous les encouragements de MVP et de Troyer. C’est abominable. Mark Henry n’est pas fait pour ça, son rap est nul, son dandinement est embarrassant, bref c’est un cauchemar. Mais que voulez-vous, Mark Henry est noir, c’est donc forcément qu’il a le rythme dans la peau et qu’il ne rêve que de rapper du yoyoyo… Ouais, dans le monde merveilleux de la WWE, si un Noir veut montrer qu’il a de la personnalité, il ne peut le faire qu’en imitant les Cryme Tyme et pas en déclamant la Charge de la Brigade Légère de Tennyson, par exemple.

 

 


Yoyoyo, gros lezba dans la place, là où j’passe les haltères trépassent, reprezent ma couille MVP, l’homme qui shoote encore mieux que TP, hain hain hain, et y a aussi un nain!

 

 

Dans la foulée, le néo-rappeur battra le Miz, mais on ignore si ça en fait le premier challenger au titre US. A vrai dire, on espère pas, de crainte de le revoir rapper pour « prouver qu’il a de la personnalité ». En attendant, Troyer, bien conscient que les Noirs, à part chanter et danser, ça aime aussi les gonzesses, a célébré la victoire de Mark d’un « bring the ladies » sorti tout droit de la terminologie du Godfather. Et elles se sont ramenées, les sylphides, pour danser avec les deux gros losers et le nain. David Lynch meets Paul Verhoeven.

 

 


Et pendant ce temps-là, l’intégrale de Byron prend la poussière sur l’étagère de Mark.

 

 

Restent les filles, plutôt mieux loties cette semaine que d’habitude. Est-ce l’effet du balcon pigeonnant de Maryse?

 

 


Maryse, un regard envoûtant.

 

 

Quoi qu’il en soit, à Raw comme à Smackdown, on a eu droit à un peu de parlote en backstage voire in ring et à des matchs plus longs que d’habitude. C’est d’abord un double Maryse-Jillian qui vient à bout du duo Melina-Gail Kim, Maryse couvrant la championne avec sa grâce coutumière.

 

 


Maryse, un regard hypnotique.

 

 

La Québecoise est dans la place et si ce n’est le fait que ça fait reculer Alicia Fox dans la card, on ne s’en plaindra pas, tant la blonde exhale l’arrogance et l’auto-satisfaction. Dans ce domaine, Michelle McCool fait très fort elle aussi. Avec son esclave Layla, elle lance même un nouvel objet corporate WWE que l’on aimerait posséder: après le PQ John Cena, le slip « I’m Awesome » du Miz, la bagnole tunée Randy Orton et le costume du Goobledy Gooker, voici les tshirts à message.

 

 


Marche aussi pour Marianne James.

 

 

Piggy James, donc, était dans le ring pour un First Contender match enthousiasmant face à Beth et Natalya, rien de moins. Le combat fut excellent et on a notamment adoré la façon dont Natalya a été mise en avant comme force de la nature capable de résister à Beth Phoenix. Nattie est superbe dans le ring et sa corde à linge après un tour complet sur elle-même est parfaitement spectaculaire. Bref, on veut la voir en action aussi souvent que possible!

 

 


Recule, la sauterelle, ou je t’explose la gueule à coups de latte!

 

 

C’est évidemment James qui a gratté la victoire, avant de se lancer dans une baston furieuse contre McCool et Layla, puis d’être sauvée par l’intervention de… Maria. On l’avait oubliée, elle. A voir ce qu’elle va apporter à Mickie, mais elle avait de toute façon un coup à jouer à Smackdown, qui manque terriblement de faces féminines.

 

 


– J’te pousse!
– Elle m’a poussée!
– Elle a poussé Michelle!
– Votez CM Punk!

 

 

Et le « Little people’s court » promis la semaine dernière par l’avocat nain de Hornswoggle à DX pour ce Raw, qu’on attendait d’autant plus qu’un Verne Troyer en guest host pouvait décider de punir sévèrement Triplache pour son comportement? Ben non, ça sera remis à une prochaine fois. Et si ça vous plaît pas, on a deux mots pour vous:

 

 


Publié

dans