ECW: visionnage dispensable

Il nous faudrait deux bouches, une pour bailler et l’autre pour se taire.
Philippe Labarthe, Sexes sans paroles

 

Bonjour à toutes et tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où il y a parfois des hauts et des bas, cette semaine étant uniquement consacrée aux bas.

 

 


Que personne n’applaudisse! Aujourd’hui on vous a fait un épisode de merde.

 

 

Compte-rendu de l’ECW du 1er décembre


Il nous faudrait deux bouches, une pour bailler et l’autre pour se taire.
Philippe Labarthe, Sexes sans paroles

 

Bonjour à toutes et tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où il y a parfois des hauts et des bas, cette semaine étant uniquement consacrée aux bas.

 

 


Que personne n’applaudisse! Aujourd’hui on vous a fait un épisode de merde.

 

 

Compte-rendu de l’ECW du 1er décembre

Autant être honnête, même en faisant un énorme effort, il était quasiment impossible d’apprécier cet épisode, à commencer par le Abraham Washington Show. C’est une habitude, le segment n’est jamais exceptionnel et dépend toujours des invités. Mais là, c’était l’un des pires exemples du genre depuis la première du show avec les Bella Twins. Zack Ryder et Rosa Mendes, invités pour déclamer des poèmes d’amour ridicules, ont fait ce qu’ils pouvaient pour porter un angle décidément bien mal écrit et ce n’est pas le final qui a pu sauver l’ensemble: Zack, exalté comme un enfant pré-pubère, a terminé le show en sautant sur le canapé comme on sautait sur les lits quand on avait l’âge d’apprécier ça.

 

 


Bon alors, à vue d’œil, ça fait du 95 avec un gros bonnet.

 

 

Cependant, je tiens quand même à signaler que malgré la pauvreté de cet angle, Zack Ryder m’impressionne par son enthousiasme à l’exécuter: il est juste et réussit à donner à l’ensemble un minimum d’intérêt, ce qui est loin d’être facile, surtout quand on parvient en plus à donner de la consistance au personnage de Rosa, alors, que, logiquement ce genre de rôle, celui du valet, est destiné à faire l’inverse: donner du charisme à un catcheur qui en manque.

 

 


– Oui Zack, c’est du 95 D.
– Woo, woo, woo, I knew it!

 

 

A propos de manque de charisme, vous avez vu le match que la WWE a mis sur la carte: Trent Barreta & Caylen Croft contre Bobby Fields & Tyler Hilton. Oui, vous avez bien lu: Jean-Michel Inconnu et Didier Normal contre Pierre Ordinaire et Georges Jobbeur, ça fait envie, non? Surtout commenté par Josh Matthews et Byron Saxton, des seconds couteaux qui n’étaient pas à l’antenne il y a quelques mois…

 

 


– On a de la chance en fait, on aurait pu être annoncés par Lauren Mayhew…
– Qui ça?
– Si, tu sais, la fille qui a failli remplacer Lilian Garcia.

 

 

C’était un squash match dans le cadre de la New Superstar Initiative et les nouveaux venus (Barretta et Croft, l’un des deux étant d’ailleurs l’ex Curt-Hawkins) ne m’ont pas vraiment convaincus avec leur finisher issu de l’accouplement incestueux d’un running knee et de la Hart Attack.

 

 


Action, faut le dire vite, c’est qu’un petit paquet en trois minutes…

 

 

Heureusement, la ECW nous a aussi réservé de vrais matchs dont un Goldust/William Regal (81 ans à eux deux) qui n’était pas si mauvais pour cette moyenne d’âge mais loin d’être digne de réel intérêt, surtout que l’objectif principal du truc était de teaser le split définitif de la Ruthless Roundtable, ce qui serait une énorme surprise vu ce qui s’est passé la semaine précédente entre Jackson et ses compères…

 

 


– Gentlemen, je vous en prie, un peu de tenue!
– Mais il m’a poussé heu!
– C’est toi qui as commencé!

 

 

Le divorce sera d’ailleurs totalement consommé un peu plus tard lors du main-event où, après leur match contre Christian et Shelton, les deux brutes épaisses se sont sans doute brouillées pour de bon, Big Zeke quittant le ring et abandonnant Vlad à son propre sort et à un Paydirt fatal. De ce match, on ne retiendra que deux choses: le talent de la paire Shelton-Christian qui a réussi à le rendre crédible et leur portrait en babyfaces idéaux qui ne se disputent pas avant un title match – title match qui apparaît de plus en plus alléchant au vu du reste de la carte de TLC.

 

 


Bon, Vlad, on fait comme d’hab: tu tiens mon bras et moi je m’occupe du reste.

 

 

Sinon, on a rapidement vu en backstage Vance Archer et Paul Burchill, en civil, qui suppliait Tiffany de lui donner une nouvelle chance. Cette dernière a été très ferme: jamais on ne le reverra dans un ring à la ECW. Ce qui lui donne à mon avis une bonne chance d’obtenir assez vite un title shot. Oh mais qui est cet inconnu qui a fait irruption dans le match d’Hurricane à Superstars?

 

 


Oh mon Dieu, c’est sans doute le fils du Shockmaster!


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