Concours de popularité, 16èmes de finale, session 1

On a tort de parler en amour de mauvais choix, puisque dès qu’il y a choix il ne peut être que mauvais.
Marcel Proust

 

Ce n’est pas encore la grande explication entre cadors, mais une bonne partie de la piétaille a été éliminée au premier tour. Quatre matchs soumis à votre sagacité sur cette première session des seizièmes, avec au casting de la Legacy, de la gonzesse pliable, du clown, du midcarder, de l’awesome, du vétéran et du luchador. Faites votre choix!

 

 


– Bon, je peux au moins compter sur ta voix, hein mon pote? Vu que de toute façon tu peux pas piffrer le Miz…
– Heu ben en fait…
– Sinon je t’en colle une.

 

 

Concours Aqwasc de popularité, 16èmes de finale, matchs 1-4


On a tort de parler en amour de mauvais choix, puisque dès qu’il y a choix il ne peut être que mauvais.
Marcel Proust

 

Ce n’est pas encore la grande explication entre cadors, mais une bonne partie de la piétaille a été éliminée au premier tour. Quatre matchs soumis à votre sagacité sur cette première session des seizièmes, avec au casting de la Legacy, de la gonzesse pliable, du clown, du midcarder, de l’awesome, du vétéran et du luchador. Faites votre choix!

 

 


– Bon, je peux au moins compter sur ta voix, hein mon pote? Vu que de toute façon tu peux pas piffrer le Miz…
– Heu ben en fait…
– Sinon je t’en colle une.

 

 

Concours Aqwasc de popularité, 16èmes de finale, matchs 1-4

 

Les dons de designer de Spanishannouncetable sont décidément sans limite, puisqu’il nous a concocté de superbes tableaux pour ces seizièmes, sur fond cette fois de grandes légendes du passé.

 

 


C’est quand même la pure classe, les échecs humains.

 

 

Randy Orton – Melina

 

 


Alors Melina, tu fais moins ta maligne avec ton entrée maintenant que Ted et Cody t’ont attrapé un pied chacun, hein?

 

 

Kevin Eck en a avalé de travers: dans une récente interview, Bret Hart a affirmé, le plus sérieusement du monde, que de tous les catcheurs du monde, en ce moment, c’est Melina qui l’impressionnait le plus, la qualifiant tout simplement de « best wrestler in the world ». C’est pour le moins discutable comme affirmation, mais cela suffira peut-être aux fans du Hitman qui nous lisent pour donner leur voix à la femme élastique face à une Vipère qui, même si elle a un peu perdu de son venin depuis quelques semaines, demeure l’un des grands favoris du concours.

 

 


– Melina, bon nombre d’électeurs se tâtent encore. Qu’avez-vous envie de leur dire pour les convaincre de voter pour vous?
– Eh bien, si je passe ce tour, je promets de porter une mini-jupe pour ma prochaine entrée en grand écart. Ca leur donnera une bonne raison de se tâter.

 

 

Vote d’Axl
Franchement, j’aime bien les combats de Melina (sans le son, naturellement, tant ses hurlements qui feraient passer Monica Seles pour une nonne aphone murmurant dans un confessionnal sont insupportables). Elle fait des choses dans le ring qu’aucune autre fille (ni mec) ne fait à la WWE. Paraît qu’elle botche beaucoup, mais ça ne me dérange pas outre-mesure (je rédigerai un de ces quatre un « éloge du botch »). Tout ça pour dire que, après avoir éliminé sans coup férir Primo au tour précédent, elle aurait pu viser plus haut si elle n’était tombée sur le plus formidable des heels, l’incarnation pure et dure du mal, sans les fioritures Jericho-Punkiennes, le prince noir Randy Orton, qui exerce sur moi un ascendant irrésistible. Orton, naturellement, et je suis sûr qu’il ferait de purs grands écarts s’il lui en prenait la fantaisie.

 

Vote de McOcee
Je n’ai aucune attirance particulière pour Melina. Pour tout dire, elle a même tendance à m’agacer. Longtemps je n’ai vu en elle qu’un simple grand écart latéral, une sorte de femme élastique et si je suis plus encline à lui trouver aujourd’hui quelques qualités in ring, j’ai toujours du mal à supporter ses hurlements de tenniswoman qui feraient passer Denis Balbir pour un sobre singe muet, un atrophié des cordes vocales. Je la trouve de plus très mal employée dans ce rôle de face qui ne lui sied guère. Elle a cette arrogance naturelle, ainsi qu’une certaine aisance au micro, qui en ferait certainement une heel assez redoutable et il faut bien avouer que son peu de crédibilité dans ce rôle de bonne copine a plutôt tendance à la desservir. D’ailleurs c’est bien simple, lors des séquences où elle mettait en cause la fidélité et la franchise de Ziggler, nous avons été les premiers à croire et à espérer un heel turn de la brune. Las, elle continue à se trimballer une gimmick qui ne lui va pas, ce qui lui coutera mon vote dans ce désormais légendaire concours de popularité. Orton, donc, sans l’ombre d’une hésitation.

 

 

Ted DiBiase – William Regal

 

 


T’as vraiment envie de déconner avec moi, le Brit?

 

 

Au tour précédent, l’impeccable William Regal avait porté haut les couleurs de l’ECW en devançant de justesse Batista, créant une sacrée sensation (ouais, on parle que de ça dans le monde entier). Cette fois, l’adversaire paraît moins dangereux que l’Animal. Le jeune Ted est encore dans la double ombre de son père et de sa figure paternelle de substitution, Orton, qu’il pourrait affronter en huitièmes en cas de qualification. Les commentaires du premier tour, lors duquel il a battu Carlito, montraient bien que les suiveurs se divisaient entre ceux qui lui voient déjà un grand talent et qui lui annoncent un immense avenir, et ceux pour qui il est fade, sans intérêt et voué à la midcard au mieux pour le reste de sa carrière. Quand il aura 40 ans, Ted DiBiase aura-t-il laissé une trace comparable à celle de William Regal?

 

 


Dégage, petit con. Moi, je suis le boss de ma propre Legacy.

 

 

Vote d’Axl
J’aime bien Ted, mais sans plus. Sa ressemblance avec Dany Boon m’empêche de le craindre, ses rébellions contre Orton ont jusqu’ici été infantiles et son Marine II laisse présager le pire pour la suite (de sous-fifre d’Orton, va-t-il devenir le sidekick de Cena?). En face, un Regal qui me fait bien délirer avec sa tête sortie d’un tableau d’Holbein et sa garde-robe piquée à McOcee. C’mon England!

 

Vote de McOcee
Quand j’ai commencé à suivre le catch, j’avais beaucoup de mal avec William Regal. Je trouvais son personnage inintéressant au possible, laid, vieux et très mal habillé. Bref, c’était le genre de catcheur à me faire zapper un combat en moins de temps qu’il n’en faut à Axl pour se siffler une bouteille de vin. Puis, petit à petit, comme l’oiseau qui fait son nid, j’ai appris à apprécier le gaillard, sa gouaille et se dégaine. A tel point qu’aujourd’hui, au moment de faire mon choix, le doute ne m’habite guère. Sur sa route ne se dresse qu’un insipide larbin de Randy Orton, humilié par son maitre plus souvent qu’à son tour, ce qui ne m’inspire que dédain et mépris. Mind The Gap, sans hésitation aucune, ce qui me permet en plus d’assumer mon tropisme anglais sorti renforcé de mon récent séjour à Londres, l’autre capitale du catch.

 

 

Rey Mysterio – Santino Marella

 

 


Tiens, t’as de la chance, y a un masque de Rey qui traîne, je vais t’essuyer la gueule avec.

 

 

Opposition a priori déséquilibrée entre l’un des emblèmes du catch mondial et un pitre certes talentueux mais au rôle exclusivement comique. Heu, histoire de lever toute confusion, on précise que le premier est Rey Mysterio et le second Santino Marella, et pas l’inverse. Mais le frère jumeau de Santina a éliminé sans coup férir un vétéran respecté comme Matt Hardy au tour précédent, alors méfiance…

 

 


– Rémistériou! J’ai acheté toute ta panoplie! Tu m’aimes?
– Rien à branler petit con! Tout ce que je veux, c’est que tu votes pour moi au concours de popularité!

 

 

Vote d’Axl
Santino est inégal dans ses segments comiques, Rey me fait systématiquement kiffer par son style de ouf. Rey sans me poser de questions, Santino reviendra la jour où on fera un tournoi de transformistes.

 

Vote de McOcee
Santino me fait rire, le plus souvent. Rey Mysterio me fatigue, de plus en plus fréquemment. Nul au micro, éternel ami des kidz qui peuplent l’univers de la WWE, face faux cul pécho la main dans le sac de l’inobservation des règles de la Wellness Policy voulue par Vince et ses avocats, 619 me prend de plus en plus la tête et j’ai frôlé l’orgasme lorsque l’Animal l’a mis minable. Je vais donc courageusement faire le choix de l’entertainment pur et voter pour mon pote Marella qui joue son rôle à merveille, au contraire du catcheur masqué.

 

 

The Miz – MVP

 

 


L’un plane, l’autre non.

 

 

Ces deux-là sont à peu près au même niveau de la carte, à savoir dans la midcard de Raw. MVP a été champion US il y a quelque temps, le Miz l’est en ce moment. Mais leurs trajectoires semblent se croiser. L’ancien comparse de Morrison est sur la pente ascendante, il est de plus en plus over, et son catch s’est durci depuis qu’il est en solo. Il se régale et ça se voit, chacune de ses promos, aussi exagérées soient-elles, touche juste. Le ciel est la limite. MVP, en qui pas mal de monde voyait un futur champion du monde il n’y a pas si longtemps, n’est plus un espoir. Sa tchatche est encore là, mais elle est peu efficace quand il est face, et son association avec Mark Henry lui permet certes de garder du temps d’antenne, mais ne le booste pas franchement. Le train est passé pour Porter, alors que Miz est sur un nuage en ce moment.

 

 


Eh ouais, mec, la barre est trop haute pour toi.

 

 

Vote d’Axl
Très facile: je n’aime pas MVP, il ne m’intéresse pas dans le ring, son ballin me donne envie de lui balancer une grenade et au mieux, il m’énerve. D’un autre côté, le Miz, que je pouvais pas piffrer il y a quelques mois, s’est révélé l’un des entertainers les plus fun du moment, sans même parler de sa troublante identification en ces lieux avec Arthemiz Gordon. The Miz, et puisse machin redevenir heel, on verra à ce moment-là.

 

Vote de McOcee
Pouaaaa, MVP m’est insupportable, au micro, in ring et en backstage, contrairement au Miz que je kiffe un peu plus chaque semaine. Ce n’est peut être pas le meilleur technicien du monde, il souffre certainement de la comparaison lorsqu’il s’agit d’évoquer son association avec le Shaman Of Sexy, mais ce mec a un vrai don au micro, une personnalité qui crève l’écran et une gimmick taillée à sa mesure. Miz, et deux fois plutôt qu’une.

 

Pour rappel, voici le tableau des seizièmes:

 

Tableau des seizièmes de finale

 

1) Randy Orton – Melina
Ted DiBiase – William Regal

 

9) Mysterio – Santino Marella
8) The Miz – MVP

 

5) CM Punk – Mike Knox
12) Big Show – Sheamus

 

13) Triple H – Beth Phoenix
4) John Cena – Chavo Guerrero

 

3) Christian – Mickie James
14) Shawn Michaels – Charlie Haas

 

11) Chris Jericho – Eve Torres
6) Tommy Dreamer – Dolph Ziggler

 

7) John Morrison – Alicia Fox
10) Kofi Kingston – Hurricane Helms

 

15) Edge – Kane
2) Undertaker – Evan Bourne

 

 

 

 


– Allez! Dis-le! Dis-le!
– Bene, bene… Sono il Miz e sono assommo!
– Bien.

 

 

Une semaine pour voter!


Publié

dans