Les histoires d’amour finissent mal
En général.
Les Rita Mitsouko, Les histoires d’A
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où on a eu droit cette semaine à un très mauvais show.
D’ailleurs, même Tony Atlas a trouvé ça nul.
Compte-rendu de l’ECW du 24 novembre
Les histoires d’amour finissent mal
En général.
Les Rita Mitsouko, Les histoires d’A
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où on a eu droit cette semaine à un très mauvais show.
D’ailleurs, même Tony Atlas a trouvé ça nul.
Compte-rendu de l’ECW du 24 novembre
Le pire dans tout ce show du 24 novembre, c’est qu’on a eu droit au meilleur moment de la soirée dès le départ, avec un opening match entre Shelton Benjamin et Zack Ryder. Le combat, assez bon au demeurant, est plus que classique dans sa construction: domination initiale de Shelton, suivie d’une reprise en main par Zack, grâce à l’outside interférence involontaire de sa Rosie adorée, nombreux powermoves du bad guy (qui en profite d’ailleurs pour étrenner de forts jolis et très aériens crossbodys du haut de la troisième corde), comeback final du Gold Standard, pas très crédible d’ailleurs, et Paydirt, fermez le ban.
Rosa, je sais bien que tu veux que je gagne à tout prix, mais si tu pouvais arrêter de le tripoter, quand même…
Pas de quoi se plaindre dans ce prolongement de la feud entre le Gold Standard et le nouvel amoureux de Rosa Mendes sauf que, dès que l’équipe au commentaire ouvre la bouche, on déchante… L’enjeu, selon la table d’annonce de la ECW, est simple: Ryder veut prouver, à titre personnel, qu’il peut battre son adversaire clean et sans l’aide de sa dulcinée; Shelton, quant à lui, aura droit à un match de championnat s’il l’emporte. Autant dire que de telles précisions n’ont pas seulement donné les enjeux du match mais aussi spoilé son résultat. On imagine mal, en effet, la feud entre ces deux-là se poursuive au prétexte que le bad guy aurait spolié le good guy d’un title shot : c’est un comportement légitime pour un heel, pas pour un babyface.
Dis moi, Shelton, c’est quoi ton produit pour te décolorer les cheveux mieux que moi ?
Et puis, un regard rapide sur le calendrier renforce cette certitude: avec un pay-per-view TLC annoncé, un choc entre Christian et Shelton Benjamin semble plus qu’inévitable, vu que ces deux-là sont probablement parmi les deux meilleurs dans l’exercice dès qu’il y a des échelles qui entrent en jeu. Ce sera d’ailleurs le sens de la promo post-match de Christian, qui nous annonce ce menu fort alléchant en soulignant fort intelligemment l’absence de la ECW lors des derniers rendez-vous payants de la WWE. Il ne reste plus qu’à espérer que ces deux MVP réguliers de tous les matchs à l’échelle depuis cinq ans puissent nous pondre un sérieux candidat au titre de match de l’année, histoire de redorer le blason de la marque extrême.
– Bon Shelty, le deal c’est de faire mieux que Cena et Sheamus dans leur Tables Match.
– Pour leur laisser une chance, je propose qu’on catche les mains attachées dans le dos.
Voilà donc pour le bon grain de ce show, et il est dorénavant temps de se concentrer sur l’ivraie.
Vance Archer contre un autre local jobber pour un nouveau squash match, toujours aussi bien mené dans le ring mais toujours aussi répétitif. On ne peut pas faire le build-up d’un athlète en lui imposant la même tâche chaque semaine. Archer doit commencer à faire des matchs avec un type dont on connaît le nom j’en suis à regretter l’absence d’un Goldust ou d’un Tyler Reks dans le show , sinon c’est lui qui sera condamné à jouer le rôle de ses victimes dans quelques mois.
S’il vous plaît, même un match contre Funaki me permettrait de rester digne.
Inutile de s’éterniser sur le segment d’Abraham Washington, qui recevait Matt Hardy pour un show destiné à promouvoir l’apparition du bedonnant frangin Hardy dans Scare Tactics (une émission où il fait peur à un pauvre type, probablement en menaçant de le manger, tel l’ogre du Petit Poucet)… Le segment d’Abraham n’est bon que quand l’invité est doué: ce diagnostic en dit suffisamment sur le show de ce soir, vu le talent d’Abraham et le mic-skill de Matt Hardy.
Abraham, tu as 2 secondes pour sortir une bonne vanne, sinon Tony Atlas te tue.
Mais la cerise sur le gâteau fut ce main-event surréaliste qui opposa William Regal à Yoshi Tatsu. Le match était visiblement important pour Regal, qui voyait là l’opportunité de gagner une chance de se remettre dans la course au titre. Il était hélas le seul puisque Shelton venait de se voir accorder le prochain title shot. Et cela a totalement décrédibilisé le reste du match, par ailleurs trop court et mal exécuté puisque l’interférence de Kozlov, permettant à Tatsu de placer un roundhouse kick destructeur, ne fut absolument pas crédible. Difficile donc de se prononcer sur la conclusion du match qui a vu la Ruthless Roundtable se séparer avec fracas suite à la réaction plutôt babyface de Big Zeke à l’énervement de Regal et à la dénonciation calomnieuse du Russe.
C’est lui, l’intrus du groupe. Regarde, il est pas comme nous: il a des abdos!
Le pire dans cet épisode de la ECW, ce n’est pas qu’il a été mauvais, mais qu’en le bookant mieux, il aurait pu être bon: un petit tournoi pour le number-one contendership aurait très bien pu tout remettre dans l’ordre, éviter les spoilers et autres incohérences de ce qui n’a été au final qu’un foutoir vraiment pénible à regarder.
Quoi putain, qu’est-ce qu’il a mon tour de taille?