Et le prince quitta le royaume…

And he curses his mother
And he curses his father
And he curses his virtue like an unclean thing…

Nick Cave, The good son

 

Deux shows réussis ont lancé Bragging Rights sur de bons rails. Mais c’est une nouvelle venue des coulisses qui a bouleversé l’Universe ce weekend.

 

 


Here leaves the money.

 

 

Analyse de Smackdown du 16 octobre et de Raw du 19


And he curses his mother
And he curses his father
And he curses his virtue like an unclean thing…

Nick Cave, The good son

 

Deux shows réussis ont lancé Bragging Rights sur de bons rails. Mais c’est une nouvelle venue des coulisses qui a bouleversé l’Universe ce weekend.

 

 


Here leaves the money.

 

 

Analyse de Smackdown du 16 octobre et de Raw du 19

 

Le départ de Shane, dont il semble confirmé qu’il ne s’agit pas de quelque storyline vaseuse, sera peut-être regardé rétrospectivement comme une étape importante de l’évolution de la WWE. Promis, il y a une dizaine d’années, à succéder un jour à son père (de la même manière que celui-ci avait pris la suite de son propre daron en 1982), Shane a semble-t-il progressivement reculé dans la hiérarchie de cette entreprise familiale qu’est la WWE. Comme dans un drame rural où le patriarche s’accroche à son pouvoir tandis que son fils attend impatiemment d’arriver aux affaires et que sa fille, secondée par un mari entreprenant, complote dans l’ombre, la first family implose, même si les apparences sont sauves. Pendant que Linda, la mère supérieure, va tenter de faire oublier aux électeurs républicains du Connecticut les casseroles que traîne la Fédé (elle se présente au Sénat des Etats-Unis, rien que ça, et a déjà claqué deux millions de dollars en com, merci le merchandising des masques de Rey Mysterio et des brassières de Jeff Hardy), Shane a donc décidé de voler de ses propres ailes – et cette fois, on ne parle pas de Leap of Faith ou de coast to coast.

 

 


Ou alors il a décidé de racheter le PSG et de nommer coach un pote de la famille.

 

 

Si le mélange unique de grandeur shakespearienne et de grand-guignol propre aux McMahon voudrait que Shane soit allé claquer ses biftons dans la ROH ou la TNA (voire l’UFC) afin de livrer au paternel une nouvelle Monday Night War à faire passer l’affrontement du Roi Arthur et de Mordred pour une embrouille à table des Cordier juge et flic sur le degré de cuisson du rôti de porc, le plus probable est que, lassé de son taf, Shane, à l’aube de la quarantaine, ait décidé de couper les ponts pour un temps avec le monde du catch. Sa midlife crisis, on en avait déjà profité au début de l’année, quand il s’était bombardé Destructor Fatal, démolissant à plusieurs reprises la Legacy au grand complet. Entre nous, on préfère le savoir en train de monter quelque boîte de location de bagnoles en Iowa que mijotant la résurrection de Super Shane, l’homme qui fait passer John Cena pour un hémiplégique sous Tranxène.

 

 


– Randy, je t’assure, Shane est parti, tu peux sortir du vestiaire.
– Non. Toi, sors le premier. S’il ne t’arrive rien, j’envoie Ted. Et s’il n’arrive rien à Ted, alors j’envisagerai peut-être de tenter une sortie.

 

 

L’avenir nous dira si le fils prodige et désormais prodigue, dont il faut quand même saluer comme il se doit la témérité in-ring (pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le Leap of Faith, c’est ça), reviendra un jour pour prétendre au trône suprême. En attendant, celui-ci semble de plus en plus promis au gros cul malin de Triple H, et on est bien partis pour voir une McMahon-Helmsley Era s’instaurer réellement d’ici quelques années, quand le palpitant de Vince se hurlera « You’re fired » à lui-même.

 

 


– Papa, je pourrai prendre ta place quand je serai grand?
– Je sais pas fils. Pour commencer, je vais te nommer à la direction de l’EPAD, on verra ensuite.

 

 

Cela fait d’ailleurs déjà plusieurs semaines que, profitant du format bâtard du concept de « Guest Host » (entre ceux qui arrivent deux heures trop tard, ceux qui ne sortent pas des coulisses, ceux qui ne savent même pas où ils sont, etc., Hunter a toute latitude pour jouer au General Manager), Triple H booke régulièrement les matchs de Raw, au vu et au su de tout le monde, comme ça lui chante. C’est ce qu’il a encore fait ce lundi, dans le go-home show pour Bragging Rights.
Constatant que l’unité de son équipe de 7, destinée à combattre les Sept Mercenaires de Smackdown dimanche, était plus que branlante, le gendre idéal a organisé tout de go un 5 contre 5 entre ses troupes (lui-même et Shawn n’étant pas concernés, bien entendu) et 5 recalés de la team, stipulant que celui qui se ferait battre serait remplacé par son vainqueur du jour. Dans ces circonstances, on se demande pourquoi les 5 challengers se sont alégrement taggués: à leur place, on aurait joué notre va-tout, le but ici étant bien d’obtenir un tombé pour sa pomme et non pas d’assurer une victoire d’équipe.

 

 


Chavo est content: Elrond promet une belle récompense à tous ceux qui lui ramèneront une tête d’Uruk-Hai.

 

 

Qu’importe, le match dura à peine trois minutes, les heels de Raw se bouffant entre eux, et le tout finissant en une joyeuse mêlée. Avouons-le, alors qu’on était initialement sceptiques à propos de ce 7 contre 7, on se prend d’intérêt pour cette histoire, tant la WWE fait d’efforts pour la rendre attrayante. L’équipe Raw (4 faces, 3 heels) est divisée, même si elle a retrouvé uen unité de facade en fin de show pour, en un remake édulcoré de l’Invasion, faire face aux sept hommes bleus venus rouler des mécaniques. Celle de Smackdown, en revanche, paraît bien rôdée. Ses cinq heels sont sur la même longueur d’ondes (Jericho a accepté de bonne grâce de confier le co-capitanat à Kane, qui l’a remercié en multipliant les effets pyrotechniques, c’est comme ça qu’il exprime sa joie) et les deux faces, à savoir les Cryme Tyme, ne mouftent pas. De plus, il y a le couple Jericho-Show des deux côtés de la barricade, Romeo et Juliette style, et si ce match obtient beaucoup de temps dimanche, comme on l’espère, et qu’il actionne tous les leviers psychologiques à disposition, on pourrait bien se régaler.

 

 


Aucun spectacle n’est plus impressionnant que le haka immobile.

 

 

Si l’équipe Raw était connue depuis le lundi précédent, celle de Smackdown restait à composer. On nous permettra de faire la fine bouche sur la méthode choisie: plusieurs matchs de qualification à Bragging Rights ont été annoncés et effectués sans que Y2J, capitaine désigné de l’équipe (puis co-capitaine avec Kane) n’en prenne la responsabilité. Il aurait été tellement plus intéressant de le voir expliquer que, par exemple, il a vu les jeunes Escobar et McIntyre à l’œuvre, mais ignore s’ils ont vraiment le niveau pour représenter Smackdown dans la bataille, et qu’il les oppose donc à deux hommes qui eux aussi pourraient bien apporter à la team bleue des qualités nécessaires (à savoir Matt Hardy et R-Truth)… De même pour le triple threat qui a vu Ziggler se qualifier au détriment de Finlay et de Knox, et pour la 38ème édition du match par équipe Cryme Tyme – Hart Dynasty. Bref, on aurait adoré avoir Chris partout dans le show, car on just can’t get enough de lui.

 

 


– Kane, après intense réflexion, il m’est venu la brillante idée de te nommer numéro deux de l’équipe.
– Je ne suis pas un numéro. Je suis un homme libre!

 

 

A première vue, la Team Raw part ultra-favorite. Elle comporte deux des plus grandes superstars de l’histoire de la WWE (DX), les World’s Largest et Strongest athlètes, et trois jeunes gars qui ont déjà largement fait leurs preuves et représentent probablement le futur du business (Kingston, Swagger et Rhodes). Face à elle, la Team Smackdown a une sale tête de midcard: Jericho jobbe beaucoup trop pour une star de premier plan, le même constat (mais multiplié par 10) vaut pour Kane, et les cinq autres n’ont jamais rien gagné, à l’exception d’un cinquième de titre par équipes glané par Ziggler, il y a trois ans et sous un autre nom. Les Cryme Tyme ont réussi l’exploit de ne jamais avoir de ceintures par équipes alors que c’est la team en activité la plus ancienne, et de très loin; et les deux rookies surpushés ont encore l’air bien verts, spécialement Escobar, qu’on a pu admirer en action vendredi pour la première fois, face à Matt Hardy.

 

 


Merveille de la nature: la propulsion par le prout.

 

 

Comme de juste, Pablo (euh pardon, Eric) a dû sa victoire à l’interférence de Vickie Guerrero, mais il n’avait pas montré grand-chose auparavant, si bien qu’on se demande même s’il n’a pas une gimmick de « grosse merde incapable de catcher mais qui obtient un push indu grâce à la promotion canapé ». Ca serait assez fun: le mec serait complètement nul, incapable de battre des Slam Master J et des Jimmy Wang Yang, mais Vickie lui offrirait victoire sur victoire… En attendant, le déséquilibre semble patent entre les deux teams, et ça ne fait qu’ajouter à l’intrigue de ce match.

 

 


Tu m’fais trop pitié tu m’saoules vas-y parle à ma main, si t’as pas compris ça veut dire exkiouzmi hein hein.

 

 

Deux autres matchs interbrand auront lieu dimanche. D’abord, un savoureux Miz-Morrison. Les deux anciens comparses ont eu raison de splitter: quelques mois après la draft qui les a envoyés dans des brands différentes, ils sont respectivement champion US et IC. Ce ne sont pas les Colon qui peuvent en dire autant (à propos, Carlito a dû pécher backstage pour ne même pas faire partie de l’équipe des cinq recalés de Raw…). M&M se sont retrouvés ce vendredi à Smackdown pour un Dirt Sheet malheureusement assez foireux: entre les blagues éculées du genre « Miz ressemble à un mélange de ça, ça et ça » et la soudaine et injustifiée montée de tension de Morrison à la fin, on a bien eu quelques répliques réussies, et on a revu par intermittence ce Morrison inventif, décontracté et à l’aise au micro qu’on rêve de voir tous les vendredis; mais globalement, le segment nous a paru assez pénible.

 

 


Je sais que c’est toi qui as volé le balai à chiotte en platine du Palace of Wisdom, chien.

 

 

Il a cependant eu le mérite de s’achever par une référence à l’immense Marty Jannetty, dont au sujet duquel la moitié mâle de la rédac bicéphale et hermaphrodite des CDC vous doit un aveu: il y a une grosse quinzaine d’années, Axl était persuadé que Jannetty était meilleur que Michaels. Quoi qu’il en soit, le bon Marty est revenu lundi soir faire face au Miz, histoire de prendre un coup de la corde à linge bien brutal et de mettre un peu over son adversaire du soir, qui en a bien besoin avant d’affronter l’affriolant Morrison.

 

 


Je vous ai compris!!!

 

 

Les filles vont également interbrander, dans un match à trois contre trois qui s’annonce pas mal du tout. Les transfuges de Raw, Mickie James et Beth Phoenix, avaient fait des offres de services à Jericho, mais seule la seconde a été retenue, en compagnie de Natalya et de la championne McCool. Le principe est donc d’avoir trois heels à SD, contre trois faces à Raw (Melina, qui a défendu son titre lundi contre Jillian en trente secondes, Kelly Kelly et Gail Kim). Pas forcément heureux d’organiser ce match dans la foulée de la draft féminine: trois des six filles concernées étaient dans le camp d’en face il y a une semaine. Du coup, il semble un peu cocasse de leur réclamer l’union sacrée autour du panache de leur brands respectives…

 

 


Tu veux me convaincre que t’es à fond pour la team Smackdown, la nouvelle? T’es la fille d’Eric Besson ou quoi?

 

 

C’est d’ailleurs un reproche que l’on peut étendre au 7 contre 7, ainsi qu’à la terrrrrible stipulation du combat Orton-Cena, qui verra le Marine partir à Smackdown en cas de défaite: la plupart des catcheurs passent régulièrement de Smackdown à Raw et de Raw à Smackdown. Sur les 14 concernés par le match Brand vs Brand, 6 n’étaient pas dans leur brand actuelle avant la draft d’avril dernier (sans parler des deux rookies qui viennent de débarquer). L’exclusivité des brands a été trop mise à mal ces derniers temps pour qu’on adhère sans réserve à l’idée que les catcheurs sont prêts à tout pour l’honneur de « leur » show. Il aurait été plus judicieux de promettre quelque gratification autre que la gloire à la team des vainqueurs…

 

 


Par exemple un livre de cul dédicacé par les auteurs.

 

 

Restent les deux matchs pour les grands titres, dont le buildup a bien peu avancé ce weekend. Côté WHC, on savait depuis la semaine dernière qu’on aurait droit à un match à quatre entre le Taker, Punk, Batista et Mysterio. La grande histoire de vendredi a été que les deux derniers nommés, tellement potes qu’ils peuvent pas s’empêcher de se tripoter dès qu’ils se trouvent à proximité l’un de l’autre, se sont affrontés. L’histoire contée par le match a été réussie: d’abord réticent à déchaîner sa puissance sur son « ptit frère », un peu comme le Big Show face à Jericho le lundi précédent, Batista a fini par s’énerver et à catcher sérieusement. Sauf que Dave, t’es gentil, mais niveau catch, Rey a quelques encablures d’avance. Un petit paquet plus tard et le petit pouvait exulter. D’après Kevin Eck, un heel turn de Batista est probable à Bragging Rights: frustré par cette défaite, l’Animal serait sur le point d’envoyer balader tous ses grands principes pour obtenir l’or. On n’en est pas si sûrs: pour l’instant, il a sportivement serré la main de 619 après le match, avant de voler à son secours quand Punk se glissa dans le ring pour envoyer dormir le nain masqué…

 

 


Lassé d’entendre dire qu’il est un lutteur physique mais stupide, Batista aspire la cervelle de son ami pour tenter de lui voler son fluide intellectuel.

 

 

Quant à l’Undertaker, il continue de se dorer la pilule, tranquille. Depuis son retour, à Summerslam, il a dû catcher trois fois en tout et pour tout, ppv inclus, et jamais plus que 10 minutes d’un seul tenant. Ajoutons-y trois ou quatre promos « Contes de la Crypte » strictement identiques à toutes celles qu’il a livrées depuis le début de sa carrière (« Hé toi cousin, j’vais t’marave, la vie d’ma mère ») et la grotesque séquence du kidnapping de Teddy Long: c’est tout ce qu’a fait notre champion depuis sa dernière résurrection en date. Un peu short à notre goût, et on espère vraiment qu’il va gentiment passer la main dimanche, au lieu de prendre les âmes des autres comme il l’a promis, ce gros dégueulasse.

 

 


CM Punk, je vais prendre ton âme et la foutre dans le corps de Pete Doherty, t’as vu.

 

 

Côté titre WWE, on semble déjà préparer l’avenir. Ainsi, ce lundi, hormis un clip bienvenu retraçant les grandes heures des feuds précédentes entre Orton et Cena, les deux hommes n’ont pas interagi. Faut dire qu’ils avaient de quoi faire chacun de son côté, dans des matchs curieux puisqu’on a eu droit à un Face à Face (Cena – Triple H) et à un Heel à Heel (Orton – Dibiase). Le clash des deux supermen a été étonamment bon. Un match est qualifié de « classic » par les commentateurs quand les adversaires survivent à leurs finishers mutuels: c’est ce qu’il s’est passé à plusieurs reprises dans ce combat où il y eut peu de temps morts et qui se conclut par une victoire clean de HHH, après trois pedigrees (!). S’il faut trois pedigrees pour obtenir un pin sur Cena, on souhaite bien du courage à Randy pour l’Iron Match de dimanche…

 

 


Par contre, faudra que John apprenne à mieux viser pour ses spears.

 

 

Randy, lui, ne s’est pas trop foulé, puisqu’il a mis une pression monstre à sa biatch DiBiase, le sommant de se faire détruire sans y redire un mot, pour expier l’affront de la semaine passée. Le turn du Marine II n’est pas pour tout de suite, et à vrai dire, on serait féru de faces, on ne voudrait pas d’un tel pleutre dans nos rangs héroïques. Humilié à force de baffes et de coups de pied par Orton, Ted a eu un petit instant de révolte quand il repoussa son boss, avant de prendre honte et de subir un RKO, l’air penaud, comme un esclave kiffant d’être maltraité par une maîtresse dominatrix particulièrement torve.

 

 


– Tu le veux où, le prochain coup de pied, esclave?
– Dans la tête maître! Dans la tête!
– Eh bien si c’est comme ça, je vais te le mettre dans les couilles, esclave.
– Oh oui maître! Oh oui!

 

 

Qu’il fasse un face-turn après ça en dirait long sur les faces et l’hypocrisie qui est la leur! DiBiase aura beau vibrionner aux mesures de l’hymne américain avec Cena et saluer les enfants sur la rampe d’accès au ring, il restera à jamais cette petite chose honteuse qui jouit secrètement de se faire marcher sur la gueule par le mâle alpha.

 

 


Alien V: des effets spéciaux de plus en plus effrayants.

 

 

Quelques mots pour finir de la partition de Snoop Dogg, Guest Host d’un soir. De notre point de vue, il a rendu une copie très propre. Alors, certes, on a eu droit à une promo quelque peu insistante de sa dernière bouse (un clip minable et une chanson à faire vomir un ascenseur dénommée « Gangsta Love »), mais le Dogg ne s’est pas emmêlé les pinceaux au moment d’annoncer les matchs et les catcheurs, il n’a pas trop bouffé de temps d’antenne, et les séquences incontournables (sketchs avec Horny, Chavo, Santino – grimé pour l’occasion en Charlie Brown ravi de retrouver « Snoopy the Dog » – et Jillian, dansouille avec DX et les divas) ont été plutôt sympas.
Pornographe cradingue, le Dogg est resté soft avec les Bella et Eve, qui en passant de Smackdown à Raw est passée du statut de sérieuse prétendante à un titre de championne à celui de potiche en chef; gangster assumé, il n’a pas fait étalage de ses flingues dans ce monde de violence omniprésente, se contentant d’humilier Chavo d’une espèce de spear foireux, mais ça, même Bob Barker l’a fait; fumeur de weed invétéré, il nous a fait croire à une pause bedo avec les filles, forçant le réalisateur à balancer en catastrophe un panneau « Problème technique, veuillez nous excuser pour cette interruption momentanée des programmes » digne de France3 Languedoc, jusqu’à ce qu’on comprenne qu’il avait juste allumé ses bougies odorantes. Bref, de la belle ouvrage, et quelques photos rigolotes en backstage en plus.

 

 


Revenu de tous les excès, Snoop Dogg a maintenant besoin d’avoir une bombasse latino, deux jumelles et un nain pour être excité.

 

 

Conclusion: pendant des mois, on s’est lamenté du niveau de Raw et on a applaudi celui de Smackdown. Puis, alors que survient le pay-per-view qui les met aux prises, on se retrouve avec des tendances presque inversées: Smackdown piétine un peu tandis que Raw monte en puissance. Bragging Rights pourrait être le point d’intersection de ces deux dynamiques, Smackdown lesté du poids du Taker, de Batista (voire de Cena!) repartant vers le fond et Raw, rajeuni par les pushs parallèles des Priceless, de Swagger et de Kofi redevenant le vaisseau amiral de la WWE… Ou pas. Allez, time to watch the game, alors on se quitte avec ce bel hommage à un grand bonhomme du XXème siècle.

 

 


Adieu Marek Halter, on t’aimait bien.


Publié

dans