ECW: Burchill a gagné un match!!!

Ce qui est rare est cher.
Sagesse populaire.

 

Bonjour à toutes et tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où tout arrive, y compris les miracles….

 

 


Puisqu’on te dit que le mot de passe est Fidelio!

 

 

Compte rendu de l’ECW du 13 octobre


Ce qui est rare est cher.
Sagesse populaire.

 

Bonjour à toutes et tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où tout arrive, y compris les miracles….

 

 


Puisqu’on te dit que le mot de passe est Fidelio!

 

 

Compte rendu de l’ECW du 13 octobre

 

Cette semaine, la ECW n’a pas réellement fait de fioritures ou d’efforts pour insuffler un thème au show. Celui de la semaine précédente étant suffisant pour résumer les enjeux de la fédération, notamment la course à la place de number one contender, on s’est concentré sur les matchs, toujours les matchs et rien que les matchs.

 

Et d’ailleurs le premier match de la soirée fait un écho direct à l’affrontement par équipe de la semaine dernière: après le Goldust & Tommy Dreamer contre la Ruthless Roundtable, cette semaine, on a droit à Goldust contre Ezekiel ce mardi, et jeudi, ce sera Dreamer contre Kozlov.

 

 


Ouais, je chie dans le coin. Et alors ca vous dérange?

 

 

La bonne nouvelle, à propos de ce match, c’est qu’il est nettement mieux que celui par équipe de la semaine dernière. La mauvaise nouvelle, au sujet de ce même match, c’est que celui de la semaine dernière était vraiment mauvais et que celui-là n’était pas assez supérieur pour être dans la catégorie « bon match »: action in-ring moyenne entre le vétéran et le rookie sur-musculeux, storytelling léger, l’ensemble était trop long pour être un bon squash match et trop court et mono-dimensionnel pour être un affrontement compétitif potable.

 

 


Les looks des athlètes de la WWE sont réalisés par des professionnels après des années d’entrainement. Please, don’t try this at home.

 

 

Par contre, la suite de la soirée va clairement relever le niveau du show, et tout particulièrement la promo que Sheamus a effectuée contre Shelton Benjamin: une excellente promo de heel intelligent qui met à la fois son adversaire, nouvellement babyface, over et respire l’arrogance et la confiance propres aux «bad guys». Plein de vérités (Shelton est un athlète exceptionnel mais qui n’a jamais réussi à confirmer tous les espoirs qu’on plaçait en lui), son petit speech a marqué beaucoup de points parce qu’il frappait juste et il m’a presque totalement convaincu quant à son avenir.

 

 


Les looks des athlètes de la WWE sont réalisés par des professionnels après des années d’entrainement. Please, don’t try this at home. Oui, on l’a déjà dit, mais mieux vaut deux fois qu’une.

 

 

Le second match de la soirée, énième épisode d’une feud déjà bien entamée, voyait l’affrontement de Paul Burchill et du Hurricane. Le match fut bon, comme à l’habitude, mais ce que j’ai le plus particulièrement apprécié, ce sont les infimes changements de look de mes deux Anglais favoris: Burchill, avec sa moustache naissante, a une tête de plus en plus patibulaire et le nouveau maquillage des yeux de Katie Lea rappelle vaguement le masque du Hurricane. En plus de ces changements dans cette feud qui commence à s’éterniser, la nouveauté du soir était la victoire de Burchill, un joli tombé, bien clean de surcroît, suite à un Jacknife. Si cette victoire semblait indispensable pour continuer la feud, ça fait plaisir, étant donné que j’estime que Burchill la méritait.

 

 


Dans vos culs, Jimmy Wang Yang et Funaki, j’ai gagné un match!

 

 

Avant de parler du main-event, je tiens à faire amende honorable puisque j’imaginais la semaine dernière que ce serait Regal, Kozlov et Jackson contre Tatsu, Christian et Ryder. Or ce n’était que Tatsu et Christian contre Ryder et Regal.

 

 


Nous avons tout en commun avec l’Amérique, excepté la langue, bien sûr. Vous comprendre?

 

 

Après un segment backstage montrant que Ryder et Regal ne semblaient pas vraiment sur la même longueur d’ondes (c’est une constante à la WWE ces temps-ci, les tag-teams qui ont des problèmes), le match débute et tout se déroule parfaitement: bonne cohésion des deux équipes, un champion fort, mais pas hyper dominant, Yoshi bien mis en valeur, Regal et Zack Ryder tous deux présentés comme des menaces potentielles pour les babyfaces. En un mot du bon, particulièrement Ryder qui s’est encore distingué en présentant un nouveau contre du killswitch de Christian. La fin et la trahison de Lord Regal par Zach, prévisible, n’a pas entamé la qualité d’un match qui a réussi à montrer tout le monde sous son meilleur jour.

 

 


Maintenant qu’il est KO, on en profite pour lui baisser son slip.

 

 

Même si la ECW a piétiné dans ses feuds, en n’écrivant qu’une page accessoire du déroulement de chacune exposée, elle l’a fait avec suffisamment de conviction, de qualité et d’intensité pour que ce soit crédible. Alors, oui, bien sûr ce n’était que du remplissage d’antenne en attendant que d’autres développements arrivent. Que ce soit pour le titre de challenger numéro 1, dans l’affrontement entre Burchill et The Hurricane ou dans l’opposition entre Shelton et Sheamus, rien n’a vraiment évolué mais ce qui était présenté dans le ring tenait suffisamment la route pour que l’on pardonne tous ces soucis.

 

 


I will always love en you en karaoké! Ma chanson préférée!


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