La route de l’enfer est pavée d’un bon Superstars

Going down, party time
My friends are gonna be there too

AC/DC, Highway to Hell

 

A quelques jours du pay-per-view «Hell in a Cell», le Superstars du jour fait peur. Non pas parce qu’il y a l’Undertaker, trop occupé à soigner ses promos assassines envers CM, mais bien parce que les émissions Superstars préliminaires aux PPV sont généralement synonymes de peu d’imagination de la part des scripteurs. Et ce n’est pas la carte de ce show qui nous fera a priori dire le contraire.

 

 


Après 22 secondes de discussion intense, la creative team a fini de booker Superstars et court se pochtronner à la fête des dix ans de Smackdown.


Going down, party time
My friends are gonna be there too

AC/DC, Highway to Hell

 

A quelques jours du pay-per-view «Hell in a Cell», le Superstars du jour fait peur. Non pas parce qu’il y a l’Undertaker, trop occupé à soigner ses promos assassines envers CM, mais bien parce que les émissions Superstars préliminaires aux PPV sont généralement synonymes de peu d’imagination de la part des scripteurs. Et ce n’est pas la carte de ce show qui nous fera a priori dire le contraire.

 

 


Après 22 secondes de discussion intense, la creative team a fini de booker Superstars et court se pochtronner à la fête des dix ans de Smackdown.

 

 

Review de Superstars du 1er octobre

 

Et parce qu’il y aura un champion de RAW dans le main-event, c’est le show bleu qui fait l’ouverture.

 

Premier combat: Smackdown: Shad Gaspard (W/ JTG & Eve Torres) VS Tyson Kidd (W/ David Hart Smith & Natalya)
Ce qui était annoncé au départ sur le site de la WWE comme étant un tag team match se transforme finalement en match solo entre deux membres de teams un peu en retrait ces derniers temps. On va donc voir le grand Shad face au «petit» Tyson et à sa coupe de cheveux Ronaldesque (circa 2002). Et c’est un début de match timide entre les deux hommes, à base de middle-kick donnés par un Tyson Kidd très fuyard dans l’âme. Heureusement, le match finit par s’animer, Tyson prenant le dessus, et surtout un malin plaisir à massacrer la jambe de Shad par tous les moyens « légaux », pendant que Nattie et David vont chatouiller l’ami « yoyoyoyo » JTG.

 

 


David! C’est bon, il fait la même pointure que toi! Ca te va, en beige?

 

 

Heureusement, les nombreux «USA» scandés par le public réveillent l’autre caillera, qui se décide enfin à catcher, enchaînant souplesses, clotheslines et surpassements. C’est d’ailleurs après avoir réceptionné Tyson qui tentait un sunset flip que Shad place son finish move pour faire le tombé et s’imposer, sous les yeux d’une Natalya absolument furieuse et d’un JTG chambreur. Un combat qui laisse sur sa faim tout de même: le match a été sympa et respectueux de l’état de la carte, mais constellé de peu de prises, tout le storytelling étant consacré aux tentatives de Kidd de massacrer la jambe de Shad.

 

 


T’as intérêt à être mort, connard.

 

 

On va se consoler en écoutant nos philosophes préférées.

 

Segment Ask The Divas, le résumé

 

On retombe en enfance, puisque Hellbender se demande ce que voulaient faire nos divas lorsqu’elles étaient plus jeunes.

 

 


Alicia Fox et Rosa Mendes avaient trois ans de retard à l’école. Le catch, c’était leur seul espoir de salut.

 

 

Eh ben figurez-vous que Nattie Neidhart rêvait d’être «entertainer», Layla danseuse professionnelle, l’une des Bellas rêvait de ressembler à Cindy Crawford, et l’autre se voyait animatrice de son propre show. Visiblement, seule Michelle McCool rêvait d’être diva de la WWE. Elle avait probablement déjà des vues sur l’Undertaker.

 

La seconde question, typiquement masculine , pourrait se traduire par « je me fais constamment larguer, comment faites-vous pour garder quelqu’un? » Mickie James nous a placé un magistral « Je ne les garde pas », alors qu’Eve base une relation sur la confiance, tandis que Beth suggère de ne pas mélanger travail et plaisir, précisant même «Vous voulez un bon exemple? Santino». Kikoolol.

 

 


Et toi Brie, tu fais comment pour garder les mecs?
– Moi? Pas besoin. Quand j’ai envie de tirer un coup, je me tape le copain de ma débile de sœur.
– Ah bon? Tu devrais parler moins fort, elle va t’entendre!
– Aucun risque, elle mobilise toutes ses ressources intellectuelles, là.

 

 

Ouf, c’était court ce soir, pour laisser la place à une promo de Hell in A Cell, mais surtout au combat de la ECW!

 

Second Combat: ECW: Tyler Reks vs Sheamus
Un combat ECW qui met en valeur les jeunes pousses de la branche du mardi. L’Irlandais pâle Sheamus, en plein push, face au surfeur bronzé de Laguna Beach, Tyler Reks, en plein rien du tout. Les dreads emmêlées face à la brosse rousse, voilà une opposition capillaire sortie tout droit du début des années 1990. Mais je vais finir par croire que la ECW n’intéresse pas Superstars, puisqu’on loupe le début du combat à cause, une fois encore, des publicités incessantes in-show, pour des jeux vidéo en l’occurrence. Et c’est malgré tout Tyler Reks qui démarre le combat par le bon bout, ce qui a le don de vexer Sheamus, à un point tel qu’il aurait pu se fâcher tout rouge.

 

 


Enfin, tout rose.

 

 

En tout cas, Sheamus nous montre qu’il vient d’un pays à la solide culture foot, parce qu’il a littéralement repris de volée Tyler Reks qui tentait d’esquiver une projection dans les cordes. Notre surfeur aura d’ailleurs bien du mal à récupérer après ce geste exceptionnel. Gros temps fort de Sheamus donc, qui alterne avec ceux de Reks. Belle opposition entre les deux, technique, physique, un bon match, donc, qui relève le niveau. C’est d’ailleurs une fin surprenante et inattendue qui s’offre à nous puisque sur une série de contres, Sheamus, décidément footballistiquement inspiré (ça aide d’être roux comme Paul Scholes), place une reprise de volée en ciseau-non retourné, droit dans la tête du surfeur, complètement KO. Et 1, et 2, et 3 zéro, victoire de l’Irlande.

 

 


Dure semaine pour les fans californiens de surf : Patrick Swayze est mort, Tyler Reks a perdu et le spot de l’année s’est produit aux îles Samoa.

 

 

Vous avez aimé? Tant mieux parce qu’on file droit vers le main-event.

 

Main Event: RAW: US Champion Kofi Kingston vs The Miz
A froid, je me demande toujours autant quel était l’intérêt de ce combat, quelques jours à peine avant Hell in a Cell. Mais les scripteurs de Superstars sont décidément pleins de surprises… Quoi qu’il en soit, ce match s’avère plaisant à regarder, avec un Miz soucieux d’inquiéter le champion à quelques jours de la défense du titre. Heureusement le Ghanaïcain ne s’en laisse pas conter, défiant Mister Awesome du regard, de longues secondes durant.

 

 


Le Miz n’a aucune chance. Quand il est stone, Kofi est capable de tenir deux heures sans cligner des yeux.

 

 

Le combat s’anime ensuite, avec, comme lors du match ECW, des temps forts de part et d’autre. C’est un beau main-event, marqué par de nombreux tombés et une domination de l’US Champ, ce qui a le don de faire flipper le Miz qui, éjecté du ring, fuit lorsqu’il constate que Kofi, désormais originaire de Ghana, West Africa, nous prépare une slingshot plancha. Néanmoins, je reste toujours surpris par le bon niveau du Miz depuis son retour post-bannissement, et je regrette qu’il soit bloqué en midcard. En effet, après avoir repris ses esprits hors du ring, il revient en force, imposant un temps fort à Kingston, s’acharnant sur sa jambe, comme Tyson Kidd sur celle de Shad, sous les yeux d’un arbitre un peu dépassé par les événements. Heureusement, Double K trouve la parade en envoyant de nouveau Miz hors du ring. Mais ça devient immédiatement un mauvais plan, tant le Miz fait preuve de roublardise sur ce match (il aurait d’ailleurs mérité des dizaines de fois la disqualification).
Mais la force d’un champion est d’être capable de s’en sortir dans n’importe quelle situation. Ainsi, c’est après un contre, enchaîné avec le Trouble in Paradise, que Kingston réussit à faire le tombé et à s’imposer, avec bien des difficultés. D’ailleurs, Swagger vient s’en mêler en attaquant un Kofi en pleine célébration, lui portant son Gutwrench Powerbomb, avant d’en faire de même pour le Miz et de poser victorieux, sans oublier d’agiter la ceinture, of course. Serait-ce un présage pour un changement de titre à HIAC?

 

 


Quand Kofi dort, ses rêves se matérialisent au-dessus de sa tête !

 

 

La réponse dimanche, amenée correctement par un show moins boring que prévu, mais qui fut un prélude à l’enfer pour les jambes de nos lutteurs, qui ont donc rendez-vous dans l’enfer de la cage. Moi en tout cas, je les retrouve jeudi, si le Dieu du catch le veut, pour un nouveau rendez-vous de
Superstars…

 

 


Because I’m Arthemiz, and I am GORDOOOOOOON!!!


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