Beep beep, beep beep, yeah!
Les Beatles, Drive My Car
Des sentiments mitigés nous animent à l’issue de ce weekend. Et surtout, une grande inquiétude: que va-t-il advenir de Teddy Long?
Le remake américain de Taxi fout grave les jetons.
Analyse de Smackdown du 18 septembre et de Raw du 21
Beep beep, beep beep, yeah!
Les Beatles, Drive My Car
Des sentiments mitigés nous animent à l’issue de ce weekend. Et surtout, une grande inquiétude: que va-t-il advenir de Teddy Long?
Le remake américain de Taxi fout grave les jetons.
Analyse de Smackdown du 18 septembre et de Raw du 21
La grande affaire de la semaine passée a été le transfert de Batista de Raw à Smackdown, un événement tellurique dont on ne mesure pas encore toutes les implications. Batista, à ce stade de sa carrière, nous apparaît en effet comme le Charles Pasqua du catch moderne: une vraie machine à faire perdre l’entité qui l’accueille. Car l’Animal, à la fois populaire auprès des foules ricaines, doté de solides réseaux en backstage et réputé pour sa soif de gloriole, occupe toujours, dans les shows où il se produit, une place démesurée aussi bien au regard de son niveau in ring qu’au regard de son talent au micro. Sans être nullissime dans ces deux catégories, il émarge tout de même à la catégorie des très moyens, et ce ne sont pas ses blessures à répétition qui vont fluidifier son catch répétitif. Raw a donc perdu l’un de ses grands boulets, ce qui pourrait laisser un peu de place aux jeunes kinenveulent dans le main event. En revanche, Smackdown va devoir intégrer le bestiau, qui pourrait rapidement s’orienter vers le championnat du monde poids lourds. Alors qu’il y a quelques semaines encore on se frottait les mains de voir le WHC disputé par les jeunes et sémillants Punk et Hardy, Morrison attendant son tour dans l’ombre, voilà que la principale ceinture de Smackdown voit se profiler, derrière l’ombre du quadragénaire Undertaker, celle du quadragénaire Batista…
S’ils le lâchent, tu seras le premier qu’il va bouffer, gros.
Il n’empêche que, pour ses débuts dans le show bleu, le Gréco-Phillipin le plus célèbre de la banlieue de Washington semble d’abord s’orienter vers un tableau moins relevé, car c’est Jericho en personne qui est venu lui souhaiter la bienvenue, l’entraînant donc dans un affrontement avec lui-même puis avec son comparse le Big Show la semaine prochaine. De là à imaginer que Batigol va se consacrer au titre par équipe (par exemple avec Rey Mysterio, une fois celui-ci de retour de suspension), il n’y a qu’un pas qu’on serait heureux de voir franchi: au moins, ça nous éviterait une redite des feuds Batista-Undertaker et Batista-Punk de 2007-2008, et puis on le verrait un peu moins, surtout. Naturellement, tout comme il avait battu Orton en quittant Raw, l’Animal a vaincu Jericho pour son arrivée à Smackdown, et ses défaites risquent d’être aussi rares que précieuses dans les semaines à venir. Smackdown n’avait plus de gros balèze invincible depuis le départ de Triple H à la dernière draft, espérons que Batista ne soit pas booké dans cet emploi lassant.
Yo,yo,yo,yo vous m’avez reconnu dans ma nouvelle gimmick de DJ Batista? Je vous annonce ma nouvelle équipe avec Slam Master J et on va aller clasher ces bâtards de Cryme Tyme, yooooo!
L’autre grand développement de Smackdown, c’est la digestion du Montreal Screwjob II tenu à Breaking Point. C’est donc Teddy Long qui va payer les pots cassés pour le retour précipité de l’Undertaker, revenu d’entre les morts (ou d’entre les vacanciers, plutôt) à la veille d’un pay-per-view qu’il ne pouvait ni perdre, ni gagner. Dans une séquence que l’on considérera, selon que l’on soit bien luné ou non, comme hilarante par son côté série Z ou embarrassante de nullité, le croque-mort a embarqué le malheureux General Manager vers quelque cimetière sous la lune, dans la propre limo de celui-ci. On notera au passage l’immense efficacité des gardes du corps de Long, qui ont disparu comme par enchantement quand leur boss s’est installé dans la bagnole.
Highway to hell, I’m on the Highway to hell! Hmm, sympa cette radio!
Le grand ordonnateur du Screw-the Taker-Job semble être Vince, dont Long n’aurait fait qu’exécuter les ordres. Mais voilà, la ligne de défense « je ne faisais qu’obéir à des ordres venus d’en haut » est éculée depuis le procès de Nuremberg, et si le Taker devrait prendre en pitié l’arbitre Scott Armstrong, venu pleurer sur sa femme et ses enfants qui se retrouveraient sans doute à la rue s’il perdait son job après trente ans de bons et loyaux services (vivement la réforme de l’assurance-chômage, tu fous quoi Barack?), le même argument servi par Long n’a apparemment pas ému le macchabée ambulant. Après ce rapt satanique (à propos, qu’est-il arrivé au chauffeur de Long?), on attend avec une certaine impatience de voir un Teddy Long crucifié sur la grille du Hell in a Cell la semaine prochaine, à la Silence des Agneaux style.
Toujours un grand succès, les soirées mousse au Pink Paradise.
Pendant ce temps-là, CM Punk parade avec sa ceinture, et sert une fois de plus un pensum de haute volée à un public honteux, qualifié cette fois de « zombies tendant mécaniquement la main pour leur dose à l’issue d’une nouvelle journée passée à ingurgiter des pilules qui vous font oublier l’absurdité absolue de ce qui vous tient lieu d’existence », ou un truc dans le genre. On aime voir Punk catcher, mais on préfère encore quand il pérore ses sermons, tant il se révèle brillant dans l’exercice. La foule de bouffeurs de hamburgers, buveurs de bière, fumeurs et accros au Valium qui en a pris pour son grade vendredi n’a sans doute pas tout compris, mais elle l’a copieusement hué, comme il sied à tout bon heel.
Le syndicat des dealers manifeste son mécontentement face à cette nouvelle campagne de dénigrement.
Les autres développements de Smackdown sont moins rigolos: Morrison a certes fourni, comme à son habitude, un match de haute volée face à Mike Knox, mais pitié, que le type qui lui écrit ses blagues soit envoyé au plus vite dans un treck au Kirghizistan! « Mister Ziggles », même les kids le reprennent pas, et Ziggler a bien du mal à faire croire que ça lui en touche une, sans même parler de faire bouger l’autre. Il est presque fascinant de voir comment une feud qui avait tout pour cartonner entre deux jeunes gars en pleine ascension est ramenée, par la (dis)grâce d’un booking ridicule, à des proportions Chavornswoggliennes.
Allez public, avec moi: Ziggles, t’as les boules, t’as les glandes, t’as les crottes de nez qui pendent!
Si la feud Ziggler-Morrison paraît sortir tout droit d’une querelle d’école primaire, les filles qui leur tournent autour, elles, ont clairement le niveau collège. Le coup de la photo compromettante de la semaine dernière a été validé ce vendredi par une exposition d’art moderne dans le vestiaire des divas. Bonne pâte (mais où sont passés ses soupçons sur la fidélité de Dolph?), Melina a bien tenté de faire le ménage, mais évidemment Maria s’est pointée à ce moment-là, et la spécialiste du grand écart et du cri primaire (on parle de son catch, hein) n’a même pas été foutue de la convaincre qu’elle n’était pas l’auteur des photos. C’est la fin d’une belle amitié de trois semaines entre la rousse et la brune, laquelle est allée ensuite évacuer sa frustration sur la mère Michelle, le véritable cerveau de l’affaire. Titeuf meets Hélène et les Garçons: c’est ça aussi, Smackdown.
– Maria, je suis tellement désolée, je ne voulais pas que tu voies ces photos où Dolph paraît tenir Michelle McCool par la taille…
– Heu, c’est gentil Melina, mais y a la sextape qui tourne en boucle sur le Titantron, là.
En lower midcard, pas grand-chose de nouveau. Les Cryme Tyme et les Hart continuent de se mettre sur la gueule, sans pour autant qu’un nouveau title shot ne semble à leur portée à plus ou moins longue échéance, surtout si Batista se met dans le crâne d’entrer à son tour dans la valse des prétendants à la ceinture par équipes. Quant au sympathique McIntyre, il poursuit sa progression de semaine en semaine. Rappel: la première fois, il avait laissé R-Truth chanter son interminable wazzup avant de l’agresser; la semaine suivante, il l’a défoncé avant la fin du dernier couplet; une semaine plus tard, il l’a assommé pendant une interview backstage; et cette fois, avant de bousiller Charlie Haas en traître, il a apparemment chopé le rappeur à son domicile, vu que, comme il a dit, « malheureusement, R-Truth ne peut pas être là ce soir à cause d’un malheureux accident ». La prochaine étape, normalement, c’est que Drew va inventer une machine à remonter le temps et égorger R-Truth dans son berceau.
En cette période de grippe A, est-il vraiment sage de serrer la main à des inconnus?
Enfin, on a assisté à la fin très attendue de l’interminable feud Kali-Khane (ou l’inverse). L’Indien doit se faire opérer (ça faisait un bail qu’il était temps, à notre avis) et sera absent plusieurs mois, ce qui a conduit la WWE à mettre en scène la destruction de sa jambe par le monstre rouge (à noter que Khali a très mal vendu la blessure; il a l’air sympa ce mec, mais il sait vraiment rien faire). On aurait préféré voir cette feud cesser dans d’autres circonstances qu’une blessure longue durée de l’un des protagonistes, mais on est secrètement soulagés d’être débarrassés de l’embarrassant Playboy du Pundjab pour les mois qui viennent.
– Ptain, regarde mec, il a vraiment des genoux, comme nous!
– Ouah, dingue. Pourquoi il les plie jamais alors?
Côté Raw, on s’attendait au pire avec un guest host comme Cedric the Entertainer, humoriste de seconde zone spécialisé dans les comédies débiles pour Blacks. Eh bien, ce fut moins pire que nos craintes. Soit nos attentes sont au plus bas après des épisodes aussi calamiteux que ceux des gars du Hangover ou de Bob Barker, soit Cedric a été moins exaspérant que prévu. Le départ a cependant été catastrophique: le guest host, arrivé dans une limo pleine de personnages qu’on ne reverra jamais et dont on se fout éperdument, dont une chèvre et un rabbin censé être en train de circoncire un bébé (wtf?), s’est déclaré d’entrée de jeu « immense fan de la WWE »… avant de se gourer sur le nom d’un catcheur aussi peu connu que Randy Orton, de ne pas être foutu de reconnaître les darons Rhodes et DiBiase et enfin de nous infliger une séquence pitoyable de ressemblance entre des catcheurs et des animaux ou des personnages de dessin animé).
Moyennement sympa, de comparer Mark Henry à Roselyne Bachelot.
La suite a été un peu moins désastreuse, car le bon Cedric est sagement resté loin du main event — n’apparaissant que sur le Titantron au moment du fight improvisé entre les poids lourds de Raw pour leur annoncer qu’ils auraient un combat à trois contre trois à la fin de la soirée — et s’est contenté de s’amuser avec les clowns habituels, et d’une façon qui nous a paru moins glauque que celle de certains de ses prédécesseurs. Le clou de sa participatipn, ce fut ce combat entre Cedric et Chavo, encore plus tex-averyesque que les habituels Chavo-Horny. La séquence où Cedric, déguisé en super-héros, s’est planqué sous le ring et où Chavo, à pas de loup, est venu l’accueillir à la sortie pour tomber nez à nez avec Ezekiel Jacks…. heu, avec un Cedric deux fois plus balèze d’un coup, était sotie tout droit d’un Titi et Grosminet, ou d’un film muet de 1910. Même l’obligatoire apparition du nain en fin de « match » n’a pas été choquante. Bref, ce fut un intermède plutôt fun, à notre avis.
William? Vlad? Vous êtes bourrés ou quoi?
Côté filles, Raw déroule depuis quelques semaines la même partition: pratiquement pas de storyline, juste des first challengers qui se succèdent à la file. On n’est pas contre si ça offre de bons combats, et on était justement parti pour un match solide entre la toujours efficace Beth Phoenix et une Mickie James qui a apparemment encore tous ses seins, malgré les rumeurs d’implosion d’implant qui sillonnent le net… mais il a pris prématurément fin, puisqu’au bout d’une minute, une Alicia Fox accessoirement plus jolie que jamais a détourné l’attention de la championne, offrant à Beth une ouverture létale. A la suite de quoi, Foxy Lady a naturellement étalé ce qui restait de Mickie avec son superbe scissors kick, se posant comme une concurrente sérieuse pour le tire… à voir s’il sera défendu dans une cage d’ici dix jours.
Allez Kanye, amène-toi, c’est maintenant que tu dois dire que je mérite la ceinture!
Celui qui sera défendu de manière certaine au Hell in a Cell, c’est le titre US de Kofi. Le resta sera opposé dans un triple threat au duo de débiles Miz-Swagger. Débiles, car les deux heels ne semblent pas avoir compris que « to be the man, you have to beat the man » et non pas « to be the man, you have to steal the belt ». Du coup, ils passent leur temps à voler la ceinture de Kofi et à se balader avec, très fiers. Un peu comme si l’équipe nationale du Luxembourg allait piquer la Coupe du Monde au musée de la Fifa, quoi. Le comble de la stupidité, ou plutôt le pire booking qu’on ait vu depuis longtemps, est survenu ce lundi dans le combat Swagger-Kofi. C’était un combat POUR LE TITRE. On écrit ça en majuscules pour que the All-American American des États-Unis from the United States of America in God we Trust percute, s’il venait à nous lire: s’il gagnait ce combat, Swagger devenait champion. Or qu’a-t-il fait, ce crétin? Voyant Miz le maraudeur piquer la ceinture de Kofi, il l’a poursuivi, cogné, pris la ceinture… et s’est barré avec, perdant le match par décompte à l’extérieur. Swagger a donc sacrifié une chance en or de gagner le titre pour le plaisir de voler la ceinture et de se balader avec quelques jours. Le Miz, qui avait fait le coup la semaine précédente et a passé ses nerfs cette fois sur le flying jobber Evan Bourne, n’a pas l’air plus futé. Conseil à Kofi pour le Hell in a Cell: se pointer avec deux reliques à 10 dollars et les offrir à ses adversaires avant d’entrer dans la cage. Les deux abrutis s’en iront probablement tout heureux, exhiber leurs jolies breloques en backstage.
Moui, j’ai également dérobé le diplôme de mon médecin et je l’ai accroché à mon mur. Je suis donc à la fois champion des États-Unis en titre, et Docteur Miz.
Le grand développement de Raw, cette semaine, aura été le nouveau jalon de la prochaine implosion de la Legacy. Aparté: qu’entend-on exactement par « Legacy »? Au départ, ce concept désignait le groupe que formait Orton avec ses sbires mais, ces derniers temps, Rhodes et DiBiase ont abandonné leur surnom de Priceless et se dénomment à présent « Legacy », si bien que quand les trois hommes catchent ensemble, ce qui est de plus en plus rare, on les annonce comme « Randy Orton and Legacy ». Bref, les deux djeunzes semblent sortir de l’influence du mentor, et par le haut: ils livrent une feud efficace à DX, sans avoir besoin de lui; et lui, de son côté, a préféré cette semaine se reposer sur Jerishow pour casser la tête incassable de Cena.
– Randy, pourquoi tu préfères te faire aider par Jerishow et pas par nous?
– Parce qu’ils sont plus expérimentés, plus forts et plus doués que vous.
– Ah OK, ça se tient.
Si le face-turn de DiBiase ne nous semble pas obligatoire — la merde « direct to video » The Marine II ne constitue pas nécessairement une obligation pour son interprète principal de faire partie du clan des gentils —, l’éloignement d’Orton et de ses copains apparaît néanmoins proche. Les deux gamins ont pris une assurance folle ces temps derniers, comme quoi il a suffi du bon booking de Breaking Point pour faire de ces deux timides chiots deux hyènes effrayantes. Une fois de plus, ils ont tenu leur rang face à DX, terminant par un nouveau beating infligé à Triple H. Ils vont probablement finir en morceaux à l’issue du Hell in a Cell (Trips a annoncé que ce serait la fin de leur feud, et comme c’est lui le boss, sa parole a valeur d’évangile), mais ils ont en tout cas significativement progressé ces derniers mois, Rhodes réalisant d’ailleurs un très bon combat contre The Game ce lundi.
Après avoir vu Inglourious Basterds, Rhodes et DiBiase ont décidé de scalper leurs ennemis.
Les séquences de signature de contrat sont trop fréquentes pour qu’on soit encore surpris par leur déroulement. On s’attend toujours à ce que ça se termine en une énorme bagarre — un peu comme la signature de papiers de divorce. Cette fois, une providentielle règle interdisant la castagne à Orton et Cena (sinon quoi, d’ailleurs?) était en vigueur, ce qui a conduit Randy à appeler ses nouveaux potes Jerishow à l’aide. Or Jerishow étant pris en marquage individuel par MarkVP, l’issue était évidente: un match à six. Et comme la stip de ce dernier résidait dans le fait que celui, de Cena ou d’Orton, dont l’équipe perdait, allait se fader à lui tout seul, la semaine prochaine, les trois adversaires de ce soir, il était évident que la team de Super Cena allait perdre, pour lui permettre de faire étalage de son courage indomptable lundi prochain.
Ce que t’entends dans ta tête, ce ne sont pas des voix. Ce sont des vaisseaux sanguins qui explosent.
Le combat fut sympathique, surtout pour ceux qui comme nous adorent aussi bien Orton que Jerishow, une association qu’on serait ravis de revoir à l’avenir. Comme de juste, l’affaire s’est terminée sur un RKO, Henry faisant le job. Les trois heels, tous unis en une haine commune de Cena, ont célébré ça comme s’ils venaient d’éclater l’Undertaker à Wrestlemania.
Who’s the bitch now?
Soulignons tout de même que la séquence de signature de contrat fut plutôt réussie, par la grâce de deux acteurs optant pour leurs plus grands classiques: la combinaison d’humour et d’intensité pour Cena, le mélange de sang-froid et de folie pour Orton. Dommage cependant que Cena ait jugé bon d’incorporer à ses vannes une réplique du genre « Hmmn, en fait t’es un homme en slip qui passe beaucoup de temps avec d’autres hommes en slip… », d’autant que Triple H a fait la même il y a deux semaines. Mais hormis cet impair, la séquence fut réussie, d’autant que Cena a réitéré sa promesse de révéler sa vraie nature bestiale une fois dans la cage.
Randy, je vais te fister à mort.
Pour finir, saluons nous aussi Lilian Garcia, qui va se marier et dont le mari ne doit pas être enchanté à l’idée qu’elle passe sa vie à proximité immédiate de l’harceleur Randy Orton, du sexual chocolate Mark Henry et autres Chick Magnet THE MIZ! Elle quitte donc la WWE, qui une fois n’est pas coutume lui a offert un bel adieu émouvant, qui vit la sympathique Lilian prononcer un discours convenu mais sincère, les larmes aux yeux. Lita n’avait pas eu exactement droit au même traitement. Lilian se gourait régulièrement dans ses annonces, mais elle avait l’air gentille et douce, dans ce monde de brutes. Bon vent, et comme disait Georges Marchais, Liliane, fais tes valises.
C’est très dur pour moi de quitter la WCW après 10 ans de bons et loyaux services. Mais je tiens à remercier particulièrement la présidente, Dixie Carter, et surtout tous les fans, le ROH Universe! Merci à tous et pour finir en beauté, je vais maintenant interpréter l’hymne national, la Marseillaise!
Et en bonus web, une interview de votre serviteur à propos des CDC. Allez-y, ça parle de vous en bien!