Rien n’est plus sot que de traiter avec sérieux des choses frivoles; mais rien n’est plus spirituel que de faire servir les frivolités à des choses sérieuses.
Erasme, Eloge de la Folie.
Après un Superstars assez boring mais surtout expérimental (5 combats au lieu de trois la semaine dernière pour cause de PPV trois jours après), que j’ai tout de même eu plaisir à commenter (d’où la citation), le Superstars du jour nous offre un retour aux choses sérieuses, avec trois combats de midcarders, formule classique. Et lorsqu’on revient de vacances, il y a deux options: soit vous êtes encore la tête à la plage et vous vous ennuyez et faites un mauvais boulot, soit vous revenez plein d’énergie et êtes ultra-productif. Alors, a quelle sauce le Superstars du jour va-t-il être mangé?
Plusieurs catcheurs, plusieurs combats, des dizaines de possibilités.
Review de Superstars du 17 septembre
Rien n’est plus sot que de traiter avec sérieux des choses frivoles; mais rien n’est plus spirituel que de faire servir les frivolités à des choses sérieuses.
Erasme, Eloge de la Folie.
Après un Superstars assez boring mais surtout expérimental (5 combats au lieu de trois la semaine dernière pour cause de PPV trois jours après), que j’ai tout de même eu plaisir à commenter (d’où la citation), le Superstars du jour nous offre un retour aux choses sérieuses, avec trois combats de midcarders, formule classique. Et lorsqu’on revient de vacances, il y a deux options: soit vous êtes encore la tête à la plage et vous vous ennuyez et faites un mauvais boulot, soit vous revenez plein d’énergie et êtes ultra-productif. Alors, a quelle sauce le Superstars du jour va-t-il être mangé?
Plusieurs catcheurs, plusieurs combats, des dizaines de possibilités.
Review de Superstars du 17 septembre
Et comme à l’habitude des rendez-vous classiques, c’est RAW qui ouvre le bal.
Premier combat: RAW : Chris Masters vs Santino Marella
Un affrontement qui avait déjà eu lieu précédemment à Superstars (victoire du Masterpiece) mais, qui, évidemment, sur le papier, laisse un goût amer. Le clown jobber italien face à un bon catcheur mais qui reste cantonné à squatter Superstars et faire des matchs qui ne lui permettent pas de progresser.
Et pourtant, Superstars réussit toujours à surprendre, offrant une bonne confrontation entre les lutteurs, tant à la fois par le côté technique du chef d’oeuvre que par les attitudes du lutteur italien, bien porté par la foule.
Santino a lu la dernière critique de Superstars et les conseils de Chris Masters: pour avoir l’air impressionnant, il faut bander les muscles.
Il est plaisant et drôle de voir Santino s’extasier à chaque prise bien portée, et encouragé par la foule! J’aimerais beaucoup, à titre personnel, le voir dans une feud « comique » avec Hornswoggle par exemple, il la vendrait bien mieux que Chavito. Je m’égare… Quoiqu’il en soit, les clowneries de celui qui était encore Santina il y a quelques temps, n’étaient de plus pas là pour masquer les défauts d’un combat, qui était plus que correct.
L’ami Santino nous a même placé un Masterlock! Mais n’est pas Chris Masters qui veut, et le dépositaire de la prise de soumission s’en est énervé, s’en dégageant, envoyant Santino au tapis d’une monstrueuse clothesline, avant de lui placer SA Masterlock, aboutissant à une perte de connaissance, et à l’arrêt du match par l’arbitre.
Quel clown, ce Santino, toujours prêt à imiter les prises du copain!
Superstars démarre donc très très fort avec un combat de très bonne facture, et on se dit que ça va continuer avec le combat de la fédération extrême!
Heyyy mais non! Ils nous ont ressorti Ask The Divas!
La technique de Christian pour éviter de voir Ask The Divas : faire semblant de regarder ailleurs.
Segment Ask The Divas, le résumé
Et parce que je suis un suiveur complet, voici comme chaque jeudi ou presque, le résumé d’Ask The Divas.
En fait, c’est Dolph qui a le bon plan. Prétexter Ask The Divas pour entrer dans le vestiaire des filles, fallait y penser.
Un contributeur du WWE Universe dont nous préserverons l’anonymat questionne nos divas sur « Est-ce que vous avez déjà eu un rendez-vous foireux, et que s’est-il passé? »
Mickie James qui fut tout de même championne des divas, était terrifiée par la météo horrible ce jour-là. Beth, l’ultra féminine est tombée sur un type plus vieux qu’il n’y paraissait… Alicia Fox et Eve Torres ont été également sollicitées mais je vous épargne les détails, la seconde question étant encore plus croustillante.
En effet, ce petit coquin de « Rhapsody Phyre » ose demander à nos divas si elles ont un talent caché. Y’a que moi qui ait eu l’esprit mal tourné sur cette question?
Moi, je sais envoyer un sms de la main gauche, alors que je suis droitière.
Alors, il paraît que la Kelly au carré est une excellente danseuse qui pratique à peu près toutes les danses, et Gail Kim prétend être une excellente cuisinière (à défaut d’être une excellente catcheuse) et apparemment, elle prétend aussi chercher un mec. Alors, Gail: moi c’est le 06-**-**-**-** (censure éditoriale volontairement imposée par moi-même).
Allez, on retourne aux choses sérieuses, avec cette fois, le combat ECW.
Deuxième combat: ECW: Christian © Vs Paul Burchill
Et en bonus, c’est Zack « Woo Woo Woo » Ryder, #1 Contender pour l’ECW Title, qui est aux côtés de la paire Matthews/Striker pour faire part de son avis éclairé (ou pas.) sur un combat entre l’un des catcheurs ayant le meilleur themesong du catch mondial, venu tout droit de Toronto, Ontario, Canada, Capitain Charisma, alias Christian, face au jobber de luxe made in ECW, et venu pour une fois sans sa sublime soeur Katie Lea, restée à Chelsea, j’ai nommé Paul Burchill.
Un début de match correct, nerveux entre les deux hommes, ponctué des dédicaces de Zack Ryder à …sa copine.
Et je voudrais juste dire à ma femme que j’aime: bordel grognasse, ce soir, tu me mets les pantoufles à la porte!!!
Puis ça s’anime un peu avec une série de bras à la volée du champion, conclue par une clef de bras, dans le but d’affaiblir le rude britannique. Combat intéressant, mais extrêmement mal réalisé, on a loupé pas mal de prises, certes basiques, pour faire à la place des gros plans sur Zack Ryder. Ok, le but était de le montrer, de lui faire faire un peu de promo sur le thème du « ça m’intéresse moyen, je me montre à la télé pour dire que de toute façon Christian va me laisser la ceinture bientôt », mais bon, ca aurait pu être filmé différemment. Parce qu’en plus, ils nous ont calé la pub sur un temps fort de Christian, et nous calent le sponsor du jour sur le ralenti qui s’ensuit: « Tortues Ninja le jeu vidéo ». La pub a cassé a la fois le rythme du match et mon enthousiasme.
En réalité, c’est sponsorisé par Buzz l’éclair: Vers l’infini, et au delà!
Malheureusement, même si les combats de la Icidob sont pas mauvais, ils souffrent un peu du même schéma chaque semaine à Superstars: une opposition entre deux styles différents, un match équilibré, et une victoire qui est celle attendue. Ok, c’est sympa, mais un peu basique, et on aimerait, surtout dans une émission télé ou les trois shows sont montrés, mettre au même niveau les trois divisions en offrant un match un peu plus extraordinaire.
Bref, la pub a cassé le rythme du match, mais Paul Burchill qui nous fait une pâle copie d’Orton en mode vipère redonne un peu d’intérêt à cette rencontre.
Un combat ou en tout cas les deux lutteurs se sont donnés, il y a eu beaucoup de doubles décomptes pour le KO, notamment après cette superplex portée par Burchill, ou ce tornado DDT porté par Captain Charisma.
La ECW innove: le brise-reins en stéréo!
Un combat plein de rebondissements, notamment lorsque l’anglais se relève après une tentative de tombé consécutif à un guillotine inverted Killswitch, et rempli de prises variées, incontestablement le meilleur de la soirée, malgré mes quelques critiques précédentes.
Ah oui, j’en suis tellement enthousiasmé que j’en oublie de vous dire qui a gagné: Christian, après un 3e Killswitch durant le match. Tombé, 1,2,3. Je le dis, je le répète, excellente opposition.
Et on espère que le Main-Event sera du même acabit, car, now it’s time for the Mainnnnnnn-Event!!
Ah non, on nous fait un retour sur Breaking Point et sur le non-évènement tant il a paru évident pour les lecteurs des CDC: la défaite de Randy Orton au point de rupture.
Je vous épargne ça parce que c’est un peu hors-contexte.
On revient aux choses sérieuses.
Main-Event: Smackdown : Dolph Ziggler vs Finlay
Hum. Sur le papier, en voyant l’annonce du combat en début de retransmission, je suis resté perplexe. On nous prive d’un Morrison/Ziggler pour le titre à Breaking Point pour nous coller ce combat à Superstars. On voit, dans ce combat, l’incohérence de la gestion du roster (indépendamment du booking des combats), sur-utilisés, mais surtout mal utilisé. L’abus de présence peut d’ailleurs, évidemment nuire à la santé des lutteurs, et c’est là qu’on est content de ne pas voir les Main-Eventers traditionnels dans ce rendez-vous du jeudi.
Ce coup de gueule étant passé, on peut désormais s’intéresser au combat entre le jeune blondinet aux cheveux longs, et le vieux blondinet aux cheveux courts.
Cette comparaison capillaire vous est offerte par l’Oréal.
Dolph arborait ce qui semble être une nouvelle tenue, à faire pâtir d’envie Katie Lea Burchill, une veste mi-léopard, mi-cuir.
GRAAAAOUUUUUU!!!
Une nouvelle fois, une opposition de style, la fougue de la jeunesse de Mister Perfection face à l’expérience et la rudesse de l’irish brawler.
Combat intéressant qui prouve que Finlay, a mon sens, mérite encore sa place in-ring, et que Dolph est l’incarnation de l’avenir à la WWE.
Wow, merci les Cahiers, c’est trop d’honneur.
On sait qu’a ce niveau, les catcheurs peuvent largement dépasser la trentaine, et des types comme le Taker sont plus proches de la sortie que d’autre chose. Zigg a d’ailleurs déjà tout compris et possède la panoplie du bon heel, qui fuit dans les cordes et ordonne à l’arbitre de faire reculer son adversaire, de lui faire refaire son lacet, pour au final faire une bonne attaque heelasse, avant de se faire contrer, et fuir dans la foule! Voilà de quoi électriser un match, qui, en plus n’en avait pas besoin, le rendant donc plus que bon. Rude, physique, de belles prises alternant chutes et soumissions et même de l’intelligence (Finlay qui tire le tablier du ring pour coincer Dolph dedans…).
Horny? T’es là, fils? Je t’ai amené à bouffer!
Bref du catch comme on l’aime, je crois. Et qui en plus se termine par une victoire de Ziggler suite à sa prise de finition, ce qui permet encore une fois de le montrer comme un catcheur performant malgré sa jeune expérience, et de le faire grimper dans la carte.
Tremble, Taker, Dolph Ziggler arrive.
En bref, un excellent Superstars, sans même forcément le comparer à la semaine dernière. Du bon catch, une carte correcte, et pas de temps mort, voilà de quoi redorer un peu le blason de ce show, et de me motiver à être là dès la semaine prochaine, si le Dieu du catch le veut. En tout cas après un spectacle pareil, moi, je serai au rendez-vous de Superstars…
Because I’m Arthemiz, and I am GORDOOOOOOON!!!