Cette nuit à Rome, ton absence me dévore et mon cœur bat trop fort.
Ai-je raison ou tort de t’aimer tellement fort?
Stéphanie de Monaco, Comme un ouragan
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où l’on médite sérieusement sur -propos de la décision de la WWE de tenir un Pay Per View Spécial Soumission à Montréal.
Katie Lea, experte en soumission, se demande avec anxiété si le PPV de ce dimanche fera allusion au match le plus controversé de tous les temps.
Analyse de l’ECW du 8 septembre
Cette nuit à Rome, ton absence me dévore et mon cœur bat trop fort.
Ai-je raison ou tort de t’aimer tellement fort?
Stéphanie de Monaco, Comme un ouragan
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où l’on médite sérieusement sur -propos de la décision de la WWE de tenir un Pay Per View Spécial Soumission à Montréal.
Katie Lea, experte en soumission, se demande avec anxiété si le PPV de ce dimanche fera allusion au match le plus controversé de tous les temps.
Analyse de l’ECW du 8 septembre
Cette soirée du 8 septembre, la dernière dans le monde de l’Extreme avant Breaking Point, fut avant tout britannique et néanmoins de qualité à l’image du premier match, nouvel épisode de la feud entre Hurricane Helms et Paul Burchill. A Superstars, il y a quinze jours, le Ripper avait remporté une mémorable victoire grâce à l’intervention de Katie Lea. Cette semaine, Burchill subira le sort inverse: distraction à cause d’un choc avec sa sœur et Eye of the Hurricane pour conclure. Mais au delà du résultat, ce fut une nouvelle fois l’occasion pour Burchill de démontrer tous ses talents et tout le bien que je pense de lui. Il a dominé tout le match et accessoirement pu essayer une nouvelle prise: un bien joli Bam Bam Slam. Je passerai, de plus, rapidement sur son double coup de pied renversé, compte-tenu qu’au rayon «deux talons dans le menton», John Morrison en a délivré un de toute beauté ce vendredi.
Non, sérieusement, Gregory, que tu te prennes pour un super-héros, c’est déjà lourd … Mais je t’assure qu’il va falloir que tu trouves un autre moyen si tu veux voler.
Mais au rayon britannique, ce ne fut pas tout, bien au contraire, puisque le match suivant opposait Goldust et Yoshi Tatsu à l’équipe formée par Shelton Benjamin et Sheamus. Hélas, une fois passée ma stupéfaction de voir encore Shelton du côté des mauvais garçons, le match était déjà terminé. Moins de 4 minutes pour un affrontement de tag-teams, c’est trop court, ça fait à peine deux minutes par compétiteur, ce qui est peu. Sans commentaire donc sur cette victoire grâce à un tombé du Gold Standard suite à une prise du guerrier celtique et un blind tag fort opportun.
Ce soir, Goldust en a vu de toutes les couleurs.
Par contre, je vais m’étendre sur la fin du match et la dispute entre les vainqueurs: Sheamus, estimant que son partenaire avait volé sa victoire, a initié une jolie petite bagarre post-match avec Shelton. Et autant le match en lui-même fut peu intéressant, autant cette rixe le fut. D’abord parce qu’elle donne de l’épaisseur aux personnages des deux vainqueurs: Sheamus dans le rôle du rookie qui ne se laisse pas faire et Shelton dans le rôle du vétéran qui a du mal à fonctionner en équipe avec les heels (ce qui laisse encore augurer un face-turn).
Chaque fois qu’il y a des salsifis à la cantine, c’est la même comédie: il se roule par terre et refuse de manger.
Ensuite parce que l’accrochage entre les deux rendait vachement bien à l’antenne. D’habitude, ce genre de baston post-match est plutôt du genre tout pourri, pas assez intense, on croirait presque que les catcheurs retiennent ceux qui sont censés les séparer. Là, les deux se sont donnés à fond, comme il faut. Sheamus a joué avec conviction la carte du bagarreur irlandais et Shelton a fait une super démonstration de sa détente verticale sur les arbitres.
Eh, les gars allez-y mollo, on arrive pas à faire semblant de vous séparer…
Le match de Zack Ryder contre Rory Fargo était bon lui aussi. Ryder a fait exactement le squash-match qu’il fallait à son personnage contre un local jobber. Cela dit, le problème est que compte-tenu de son talent et de sa place dans la carte, il ne devrait plus être opposé à ce genre d’adversaire. Enfin bon, ça lui donne du temps d’antenne alors qu’il était absent la semaine dernière et qu’il n’avait pas gagné depuis longtemps, donc j’aurais tendance à pardonner un peu cette incohérence niveau booking.
Curt Hawkins? C’est toi, mon pote?
Et, comme à chaque fois que Christian en fait partie, le main-event a assuré. Pourtant, l’opposition de l’équipe Christian et Dreamer contre les sbires de Regal avait de quoi donner des craintes, vu que les deux costauds ne sont ni des vétérans expérimentés, ni de grands techniciens.
Comme tous soirs depuis 15 ans, Tommy Dreamer se prépare, non sans enthousiasme, à subir le tombé…
Mais comme je l’ai déjà dit la semaine dernière, ces deux-là fonctionnent bien mieux en équipe qu’individuellement, ne serait-ce que parce que la variété numérique des oppositions, évite à l’un des deux costauds de rester plus de trois minutes dans le ring avec le même adversaire. C’est mieux pour eux, ça …
Stupéfait, Christian découvre que Tommy Dreamer a encore perdu.
Regal, hors du ring fut impérial: intervention pour donner la victoire sur Dreamer, cheap shot sur le champion et Regal Stretch sur l’éternel Jobber inanimé… Du grand art.
Evidemment, j’ai toujours tendance à trouver meilleurs les épisodes de l’ECW sans Abraham Washington. Mais objectivement, celui-là m’a vraiment semblé de très haute tenue: un excellent opener, un très bon tag-match pour conclure, un William Regal en pleine forme qui, à lui seul, a réalisé le build-up du PPV en étant simplement manager, une bagarre post-match réjouissante et un squash match plus que correct. Il faut vraiment creuser pour trouver quelque chose d’un peu au-dessous du lot sur cet épisode.
C’est bien, mon garçon, c’est exactement l’article qu’on souhaitait. Vladimir, tu peux le relâcher. Calme, Ezekiel, calme.