Superstars: La deuxième fois est toujours meilleure.
Les premières fois, c’est tout ce qui compte dans la vie. Le reste n’est qu’ennui.
Raymond Quatorze.
Les premières fois étant toujours ce qu’elles sont, moi je dis que vous allez trouver que c’est mieux la seconde. Voici aujourd’hui le deuxième épisode des reviews de Superstars.
Alors Tyler, pas vrai que la deuxième fois c’est encore mieux que la première?
Review de Superstars du 3 septembre 2009
Superstars: La deuxième fois est toujours meilleure.
Les premières fois, c’est tout ce qui compte dans la vie. Le reste n’est qu’ennui.
Raymond Quatorze.
Les premières fois étant toujours ce qu’elles sont, moi je dis que vous allez trouver que c’est mieux la seconde. Voici aujourd’hui le deuxième épisode des reviews de Superstars.
Alors Tyler, pas vrai que la deuxième fois c’est encore mieux que la première?
Review de Superstars du 3 septembre 2009
Trois combats comme d’hab, un par show, et à tout seigneur tout honneur, c’est par Raw qu’on démarre.
Premier Combat: RAW: Evan Bourne vs Chris Masters
Et on commence fort avec une classique opposition de style, Evan l’aérien face au très terrestre et technicien Chris Masters. Ce dernier avait d’ailleurs failli placer son MasterLock face à l’ami Mark Henry lors du dernier Raw. C’est dire le talent du bonhomme, dont le retour a été apprécié par bon nombre de lecteurs des Cahiers. Et, d’emblée, c’est le Masterpice qui impose son rythme lent, prenant même le temps de se recoiffer entre deux coups dans le coin assénés à l’homme aux cervicales en chewing-gum.
Oh, Evan, arrête de gueuler, j’essaie de réciter l’Enfer de Dante dans ma tête, tu me déconcentres là !
L’ami Evan a même fait un début de match catastrophe, ne plaçant qu’un ou deux pauvres contres, manquant d’assurance sur ses prises (surprenant pour un type qui place un SSP en match…) et botchant même son premier pin. Mais bon, sa résistance était finalement récompensée: après avoir résisté à deux Torture Rack (merci les os en caoutchouc) et autres prises de soumission bien plus classes qu’un STF, Air Bourne parvint à envoyer quelques contres un peu mous du genou, même si le dernier lui amène finalement la victoire. Après avoir tenté un crossbody depuis la troisième corde, intercepté par Chris Masters, qui tente ensuite de le placer dans un Masterlock, Evan Bourne se défait de la prise et colle un coup de pied retourné pleine face à Masters qui vacille. Ce dernier tente ensuite un coup de bélier dans le coin mais Evan esquive, Masters se coinçant dans le poteau, avant de se manger un coup de pied de Bourne qui le place pour son SSP, pin, 1,2,3, youpi.
Premier combat avec une victoire de l’aérien sur la technique, qui laisse un peu sur sa faim le fan moyen, tant Evan n’a rien montré, mais qui finalement constitue un booking intelligent: Chris Masters n’a pas besoin de cette victoire pour s’assurer une place dans la carte, tant il est performant depuis son retour, et Evan a encore besoin d’une ou deux victoires de rang pour gagner une place ou deux dans la hiérarchie. Mais il lui faudra tout de même montrer plus d’assurance à l’avenir.
C’est facile d’exsuder la confiance, Evan. Suffit de bander les muscles et de regarder ton adversaire de haut en bas.
Deuxième combat: ECW: William Regal vs Tyler Reks
L’ami William Regal, accompagné de ses nouveaux faire-valoirs Ezekiel Jackson et Vladimir Kozlov avait à en découdre avec l’un des petits jeunots qui montent à la ECW, le surfeur tout droit venu de Laguna Beach, California, Tyler Reks.
Là encore, sur le papier, la confrontation paraissait déséquilibrée entre l’expérimenté lutteur anglais et le jeune chien fou californien. Mais contrairement au combat précédent entre Masters et Bourne, la différence a été moins flagrante, Reks offrant une bien meilleure résistance, faisant étalage d’une certaine force et d’une technique certaine, à moins que ce soit le contraire. Soit dit en passant, heureusement que le caractère plaisant du combat a permis de ne pas s’attarder sur les commentaires soporifiques de la paire Matthews & Striker. Enfin, comme la semaine dernière, ce match est resté estampillé ECW, avec son côté technique, old school, mais jamais déplaisant à regarder, sans issue prévisible dans un sens ou de l’autre, Regal ne s’imposant qu’après un bon gros high knee dans la face du surfeur qui ne l’avait pas vu venir. Incontestablement le meilleur combat de la soirée, alors qu’il ne présageait rien sur le papier.
Keanu Reeves a essayé d’infiltrer les surfeurs braqueurs de banque, mais Patrick Swayze l’a vite grillé.
Et quand je disais que cet épisode de Superstars fut de meilleure facture que le précédent, je le confirme, puisque pour une fois, nous n’avons pas eu de « Ask the Divas » (remplacé par la présentation de la carte du prochain PPV), pour mon plus grand plaisir; il faut dire qu’elles ont enfin décidé à se bouger dans leurs divisions respectives, et que les deux dernières divas dispo avaient rendez-vous sur le ring pour le Main-Event.
Main-Event: SmackDown: 6-person mixed tag team match: Cryme Tyme with Eve Torres vs Natalya, Tyson Kidd and David Hart Smith, The Hart Dynasty
Match attendu sur le papier, parce qu’il confirme la montée en puissance dans la carte des Cryme Tyme, mais aussi parce qu’il permet d’alimenter le semblant de feud entre ces deux teams.
Coup de pied dans les couilles, yeah yeah.
Début de match assez vif des CT, enfin surtout de JTG, qui confirment leur potentiel in-ring, là où un David Hart Smith est plus limité. L’entrée relativement rapide des deux divas change la donne, avec une Natalya très technique, sur qui je parierai volontiers une pièce lorsqu’on se décidera enfin à lui donner sa chance en solo. On retiendra de l’opposition une magnifique esquive de surpassement de David Smith, qui se trouvait tout de même projeté à plus de deux mètres cinquante de haut. Respect. C’est en quelque sorte la preuve d’une amélioration de leur job in-ring: enfin, j’ai vu une équipe qui bosse en équipe chez les Hart en voyant ce match. Tags intelligents, constamment en surnombre, ils se sont mis au niveau de leurs adversaires du soir, ce qui leur a permis de remporter le match, grâce à Natalya. En effet, après un blind-tag, la nièce de qui vous savez s’est retrouvée face à Eve, qui lui a mis une série de coups durant un temps fort. Mais à trop vouloir en faire, celle-ci s’est fait contrer sur un Moonsault, ce qui a permis à Natalya de placer son spinning Clothesline, puis de river les épaules de son adversaire. Hop, match plié.
– Bon, JTG, c’était sympa mais faut y aller là, Shad va me raccompagner, salut.
– Hé attends, pourquoi tu pars avec lui, yo? Sérieux, qu’est-ce qu’il a de plus que moi ce mec, yo? C’est quoi qui te plait chez lui, yo?
– Franchement? Sa conversation.
Au final, un Superstars d’une excellente facture, sauf peut-être pour le premier match, d’un point de vue strictement technique, mais qui jouit d’un excellent bookin, qu’il convient de souligner car il a permis à chacun des présents de conforter ou d’améliorer sa place dans la carte de sa division.
En bref, comme je le disais, la deuxième fois est toujours meilleure, et on espère remettre cela la semaine prochaine, si le Dieu du catch le veut. En tout cas moi je serai au rendez-vous de Superstars…
Because I’m Arthemiz, and I am GORDOOOOOOON!!!