Welcome to the jungle, we’ve got fun and games
Guns n’Roses, Welcome to the Jungle
Que ferait un ado attardé moyen s’il se retrouvait du jour au lendemain bombardé Guest Host de Raw? Eh bien, à peu près tout ce qu’a fait Seth Green lundi dernier. Big up au nabot, même s’il a piqué à Axl sa musique d’entrée. Côté Smackdown, big up à Dolph « please allow me to introduce myself » Ziggler, qui nous a conquis encore plus sûrement que Maria.
La WWE, c’est le Téléthon toute l’année.
Analyse de Smackdown du 10 et de Raw du 13 juillet
Welcome to the jungle, we’ve got fun and games
Guns n’Roses, Welcome to the Jungle
Que ferait un ado attardé moyen s’il se retrouvait du jour au lendemain bombardé Guest Host de Raw? Eh bien, à peu près tout ce qu’a fait Seth Green lundi dernier. Big up au nabot, même s’il a piqué à Axl sa musique d’entrée. Côté Smackdown, big up à Dolph « please allow me to introduce myself » Ziggler, qui nous a conquis encore plus sûrement que Maria.
La WWE, c’est le Téléthon toute l’année.
Analyse de Smackdown du 10 et de Raw du 13 juillet
Seth the world on fire
Autant le dire tout de suite, le concept de « Guest Host » changeant toutes les semaines à Raw est en train de nous convaincre, alors qu’on était initialement plutôt sceptiques. Bien sûr, tout n’est pas parfait: le show tourne souvent davantage autour de l’hôte que des catcheurs. Mais étant donné que les feuds actuelles de Raw sont pour le moins pénibles, c’est peut-être pas plus mal.
Alice a traversé le miroir, et se retrouve en plein trip d’acide.
Lundi, pour la première fois, c’est un non-catcheur qui s’est coltiné ce rôle, après Batista puis Ted DiBiase Sr. les semaines précédentes. Et de notre point de vue, ce Seth Green — qu’on confesse ne pas connaître en dépit des rôles éminents qu’il a tenus dans Austin Powers (rien à voir avec Stone Cold) ou Buffy contre les Vampires (rien à voir avec Gangrel), et qui se révéla être un freluquet ressemblant à Eminem qui aurait été malade —, n’a pas nui à l’émission, au contraire même. Green a, en fait, réalisé exactement ce qu’aurait fait n’importe quel fan lambda à se place: pour commencer, entrer en scène au son de « Welcome to the Jungle »; puis organiser un combat entre six divas en bikini; ensuite, se bombarder dans le main event de la soirée aux côtés des deux principaux faces de la Fédération, à savoir Cena et Triple H, face au champion en titre et à ses sbires; et, tant qu’à faire, faire nawak avec Hornswoggle, punir Jericho pour sa grande gueule en envoyant Mark Henry la lui casser, et devenir pote pour la vie avec le Big Show.
– Mec, si t’as besoin d’un coup de main pour un déménagement, ou juste choper un truc en haut d’une armoire…
… on se bigophone!
Pour ce qui est de l’avancement des storylines, l’intérim de l’animateur-acteur n’a pas vraiment fait progresser le schmimblik. Le prochain ppv, Night of Champions, qui aura lieu dimanche 26, ne sera constitué que de matchs mettant en jeu diverses ceintures; pour ce qui concerne celles de Raw, on savait déjà que le championnat WWE serait un Triple Threat Orton-Cena-Triplache, et que le titre féminin se jouerait entre Maryse et Mickie James. Reste à découvrir qui sera l’adversaire de Kofi Kingston pour le titre US, mais son identité ne fait guère de doute: le Big Show est en plein feud avec le Jamaïcain, et a montré lundi à quel point il pouvait amocher un high flyer, en squashant pratiquement Evan Bourne, lequel ne doit qu’à ses cervicales en chewing-gum de ne pas avoir été paralysé à vie sur un spear particulièrement monstrueux du Show. Un spectacle difficilement soutenable.
Heureusement, Kofi avait de la bonne pour faire passer ça.
Les histoires du moment progressent donc paresseusement, ce qui n’a pas empêché l’émission d’être globalement divertissante. On a assisté à de nouvelles tensions intra-Legacy, cette fois entre Rhodes et DiBiase, le premier affirmant bizarrement que son père avait de bonnes chances d’être le prochain guest host… avant qu’on apprenne qu’au lieu du gros Dusty Rhodes, on aura droit aux barbus les plus célèbres de la planète après Oussama Ben Laden.
La tag team la plus classieuse depuis les Bushwackers.
Comme prévu, les frangins Colon se sont à nouveau tapés, et c’est encore une fois Carlito qui a eu le dessus, et en a profité pour montrer qu’il était définitivement redevenu heel puisqu’il a ressorti le plus terrible attribut de l’enfoiré: la pomme. Ouais, exactement comme Chirac en 1995.
Ca a dû être pénible, l’enfance de Primo.
On n’a rien contre les Colon, catcheurs plus qu’honnêtes et agréables à voir évoluer dans le ring, mais on se demande bien quel destin la WWE leur prépare pour après leur inévitable feud fratricide – feud qui souffrira probablement de la comparaison avec celle qu’ont connue les Hardy plus tôt dans l’année: Matt et Jeff ont beau ne pas être les meilleurs orateurs du monde (ni même de leur rue), leur embrouille avait été marquée par une intensité que celle des Colon n’égalera certainement pas, ne serait-ce qu’à cause du manque de starpower des frangins portoricains. Certains voyaient en Carlito un futur champion de la WWE il y a encore quelques années; d’autres comparent Primo à Rey Mysterio; c’est tout le mal qu’on leur souhaite, mais on les voit plutôt comme des midcarders établis, voire comme des jobbers to the stars, pour encore un long moment… à moins d’une improbable offre en provenance de la Legacy, que leur prestigieuse filiation pourrait leur permettre d’intégrer si Orton continue de bloquer sur son trip « première, deuxième, troisième génération, nous sommes tous des enfants de superstars ».
Mangez cinq fruits et légumes par jour, et vous avez de bonnes chances de vous transformer en artichaut.
Jusqu’où descendront-ils?
A propos de midcarders et de jobbers to the stars, il semble bien tel soit désormais le destin de MVP. Il avait pourtant joué une partition très solide la semaine dernière, micro en main face à Swagger, en évoquant son destin de taulard repenti. Le problème, c’est que cette fois, il fallait se montrer dans le ring, et une fois de plus, le basketteur du dimanche n’a pas donné de raisons de le faire monter plus haut dans la hiérarchie. Il a juste servi à pusher Swagger, dont on espère que le rapprochement avec Orton, esquissé à son arrivée à Raw il y a trois semaines mais jamais évoqué depuis, finisse par se faire… Quant à MVP, le train semble passé (et nous ne nous en plaindrons pas, tant nous n’avons jamais compris l’engouement qu’il provoque chez bon nombre de suiveurs, et tant son cri de guerre nous insupporte).
Hey Jack, ça te dit d’aller faire un… booooowling?
MVP n’en est cependant pas encore au statut de pitre total propre à un Santino Marella (qui au moins assume pleinement son côté clownesque, et nous a encore fait rire aux éclats en jouant avec des figurines de lui-même et de Trish Stratus) ou à un Chavo Guerrero, réduit à se faire humilier semaine après semaine par le nain des enfers. La semaine dernière à Superstars, c’est à genoux que Chavo a lutté et perdu; cette fois, c’est avec une main dans le dos. On trépigne à l’idée de ce que l’esprit malade des ZZ Top va lui réserver la semaine prochaine. Chavo est certes capable de bien mieux (comme l’a montré son match contre Rey Mysterio il y a quelques mois à Smackdown), et on voit peut-être trop Horny à notre goût, mais on a pris le parti d’en rire et d’accepter la Grosse Rigolade made in WWE autour du nain, ça vaut mieux que de ronchonner en permanence, et toute façon, le microbe est là pour durer (il n’aurait que 23 ans, mais peut-être faut-il multiplier l’âge de ces choses-là par sept).
Et puis faut pas trop déconner avec lui, sinon il te jette un sort qui te transforme en cafard.
Un mot enfin de la feud au sommet, dont l’enseignement essentiel nous semble le retour de Triple H à son personnage de Face rigolard au détriment du chef de famille dévoré de haine qu’il incarnait au plus fort de sa guerre contre Orton. Les deux hommes ne semblent d’ailleurs plus rien avoir à se dire, tant et si bien que leur échange ce lundi a été incroyablement quelconque: HHH a lâché une vanne nullissime, comparant Orton à une bonne femme parodiée dans le show de Seth Green: « son point commun avec Orton, c’est que ni l’un ni l’autre n’ont de parties génitales mâles ». Hilarant (de la Baltique). Quant au champion, il a su trouver une réplique ô combien puissante: « Ouais, ben moi j’ai la ceinture et toi, non, nananère ». Un peu plus tôt, le beau-fils de Dieu avait traité Orton de « petite fille pleureuse ». Bref, de confrontation à la vie à la mort entre deux volontés inébranlables on est passés à une querelle de cour d’école maternelle. Soit dit en passant, le « match » entre des marionnettes représentant une obscure bonne femme et Triple H tenu lors de l’émission de Seth Green « Chicken Robot » était bien plus spectaculaire que la plupart des combats de l’homme qui murmurait à l’oreille des sledgehammers. Entre nous, il ferait mieux d’apprendre un nouveau move ou deux au lieu de ressortir les vannes que ses fillettes lui rapportent de la crèche.
Sérieux Triple H, arrête le Dr. Pepper.
Divas: des storylines épaisses comme un bikini
La séquence « Divas » de Raw nous à quant à elle laissé une impression plutôt étrange. Celle d’un bon combat pollué par une stipulation sexiste et ridicule : faire combattre les filles en… maillot de bain!
Par contre, Kelly, ça ne veut pas dire que tu dois te balader en bikini toute la journée.
Alors que le show dans son ensemble était placé sous le registre du nawak, on aurait aimé que Seth Green fasse preuve d’un peu plus d’imagination et d’audace dans l’organisation du tag team match ayant opposé Mickie James, Gail Kim et Kelly Kelly à Maryse, Rosa Mendes et Alicia Fox, plutôt que de nous resservir de la Diva déshabillée dans une sorte de mauvais remake de ce que nous offrait la WWE pendant l’Attitude Era. Ce que les décideurs gravitant autour de Vince et Mister McMahon lui-même semblent avoir oublié, c’est que s’il arrivait effectivement à des Trish et Lita de se retrouver en petite tenue sur le ring, elles bénéficiaient au moins de storylines fortes et parfaitement structurées qui faisaient passer sans trop de grincements de dents la pilule de la vulgarité et du sexisme, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. En effet, la feud entre Mickie et Maryse s’enlise de jour en jour et absolument rien de vient pimenter l’affrontement entre la blonde à la forte poitrine et la brune un peu boulotte, et on se résout à l’idée qu’il en sera ainsi jusqu’au Night of Champions de la semaine prochaine. Cette feud manque cruellement d’intensité in ring (contrairement aux affrontements Melina vs. McCool à Smackdown) et c’est toujours le désert total en dehors, alors même que Raw est le show idéal pour développer un scénario en backstage.
La storyline féminine la plus évoluée de Raw depuis cinq ans.
Ce qui nous parait assez lamentable dans ce booking de mauvais goût, c’est qu’il occulte l’essentiel: le combat de lundi soir était un bon combat, plutôt dynamique. Tous le monde est entré sur le ring et a fait le boulot. Mais ça, la majorité des suiveurs de la WWE semble s’en foutre, préférant se concentrer sur une éventuelle fuite de mamelle capricieuse, ou sur une subite apparition de poil pubien rebelle.
Gail Kim est une catcheuse extrêmement talentueuse, dont la maîtrise et la technique représentent des atouts à même de la propulser jusqu’au somm… HE MAIS ON VOIT UN BOUT DE TETON LA!!!
Pourtant, les filles nous ont offert un combat de très bonne qualité, dans des conditions difficiles. C’est qu’il n’y a pas autant de prises sur un maillot de bain que sur un costume de lutte classique. C’est d’ailleurs flagrant à la fin du combat, lorsque Maryse projette Mickie sur un coin métallique du ring. Elle commence sa prise en agrippant le bas du maillot de la dodue, avant de se raviser et de se contenter d’accompagner timidement la projection de la main. On ne sait ce qu’il serait advenu de la culotte de Mickie James si la Canadienne avait porté sa prise comme à son habitude.
Bof, si Mickie avait perdu sa culotte, y aurait rien eu de grave, elle a toujours sa culotte de cheval dessous.
Bref, malgré un roster riche comme l’effectif du Real Madrid, la division féminine de Raw ne décolle pas. Et confine Gail Kim dans un rôle de midcarder qui ne lui sied guère. Mais avouons-le, nous sommes confiants. Raw semble reprendre des couleurs et retrouver le goût de l’audace, et les divas pourraient bien en profiter.
Pleure pas Mickie, la prochaine fois on fait un combat en scaphandre.
Jericho, le Bachelor
Premier effet de l’onde de choc causée par la blessure d’Edge la semaine dernière: Jericho est à présent seul avec ses ceintures de champion par équipes. Sans aucune pitié pour son éphémère comparse, Y2J a (brillamment, comme toujours) expliqué qu’il était de passage à Raw pour trouver un remplaçant digne de sa propre grandeur, pas comme ce pitre d’Edge qui fait rien qu’à se déchirer le tendon d’Achille (dénigrement qui semble d’ailleurs annoncer que quand Edge reviendra, ce sera en Face…). Jericho va donc se balader de show en show en quête de la perle rare, celle à qui il pourra offrir sa rose. Ca ne sera pas Mark Henry, hélas, même si Chris avait l’air enchanté à cette idée, comme il l’a montré avec un concentré de mimiques et d’œillades dignes de Jack Lemmon. Malheureusement, le gros Mark, over comme jamais dans sa carrière, voulait juste quelqu’un sur qui cogner. Chris finira torse poil, ses fringues Cerrutti arrachées, et préférera battre prudemment en retraite.
– Chris, je refuse d’être ton partenaire car la constante irrévérence dont tu fais preuve à l’égard de tes condisciples relève à mes yeux de ce même pharisaïsme que tu prétends dénoncer à force de philippiques rébarbatives.
La question du partenaire mystère de Y2J face à la Legacy lors de Night of Champions reste donc en suspens. Au vu de Smackdown de vendredi dernier, le nom de Ziggler semble s’imposer, avec une telle évidence qu’on n’exclut pas un twist final qui verrait Jericho s’allier à quelqu’un d’autre. En tout cas, si Seth G. a vécu une soirée de rêve lundi à Raw, Dolph Z. en avait vécu une de son côté quelques jours plus tôt à Smackdown. Jugez plutôt: il joue au docteur avec Maria dans un placard; il bat John Morrison dans un excellent combat; et il finit par être convié sur le ring par Edge & Jericho en personne pour achever le champion Intercontinental, après un nouveau combat extraordinaire entre Mysterio et Jericho. On connaît pire soirée… A posteriori, l’invitation à le rejoindre entre les cordes faite par Edge (le show été enregistré la veille de sa blessure) à Ziggler ressemble quand même beaucoup à un passage de témoin.
– T’es blond, t’es heel, t’es à Smackdown? Ben ramène-toi alors. C’est quoi ton nom déjà?
A contrario, Jeff Hardy a passé une soirée particulièrement pourrie. Non content de se faire méchamment chokeslammer par Kane du haut de la troisième corde (ben oui, Jeff n’est à la WWE que depuis dix ans, normal qu’il se laisse déconcentrer par l’arrivée sur la rampe d’accès au ring de CM Punk alors qu’il est aux prises avec Kane), le cadet des Hardy a ensuite dû subir une promo outrageante mais diablement efficace de CM Punk. Ce dernier a lourdement insisté sur les suspensions passées de Hardy pour usage de drogues — manquements qu’il n’a pas manqué de comparer à ses propres mérites. Rien ne garantit autant une bonne feud que des bases réelles, et les problèmes de Hardy sont assez connus pour résonner aux oreilles du public, surtout quand il fait face à une incarnation du mode de vie sain telle que Punk… Le plus réjouissant là-dedans, c’est que le mec ultra clean et moralisateur est le heel tandis que le demi-tox est le face!
Haha, connard, c’est moi qui l’ai ta méthadone!
L’intensité à Smackdown est donc bien présente, en dépit de deux atrocités pour le prix d’une seule: un nouveau Word Up lourdingue des Cryme Tyme et surtout une atroce vignette de R-Truth, jouant pour une raison inconnue un semi-débile mental à la dentition ronaldinhesque tentant vainement de pénétrer dans la Rabobank Arena.
Manquait plus que ça.
Après avoir subi toue cette horreur, c’était bien le moins qu’on assiste enfin à une victoire des Hart sur les Cryme Tyme, mais la smala en rose et noir ne semble toujours pas réellement over… Il est temps de déterminer lequel des trois sait le mieux parler, et lui confier une grosse promo sur le retour de la plus grande famille de l’histoire.
– Les Hart, une grande famille?
– Ben ouais… Jonathan et Jennifer, putain!
– Excellent, ptdlol!!!
Encore une fois, les Divas de Smackdown nous ont offert un spectacle tout en intensité et on avoue se régaler à la vue des affrontements entre la méchante Michelle McCool et la gentille Melina. Vendredi dernier, cette dernière, associée à l’athlétique et toujours souriante Eva Torres, a une nouvelle fois retrouvé sur sa route la championne et son nouveau toutou, la disgracieuse Layla, pour un combat parfaitement rythmé. C’est donc Melina qui a pris le dessus sur son adversaire, et plutôt deux fois qu’une puisque qu’après avoir infligé un roll up à Layla pour mettre fin au match, elle a cette fois ci su résister à la charge post-combat de Michelle McCool, l’obligeant même à fuir et à quitter l’arena sous les quolibets et les sifflets de la foule. C’est aussi ce qu’on aime dans le booking des divas de Smackdown et c’est précisément ce qui donne de l’intensité et de la consistance à la feud. A la fin du combat, les deux rivales n’hésitent jamais à continuer à se foutre sur la gueule, dans le ring et plus souvent en dehors, tandis que de leur côté Mickie James et Maryse ne parviennent toujours pas à dépasser le stade de l’échange de regards méchants. Lorsque Michelle perd, ou lorsque l’une de ses protégées est défaite, Michelle n’est pas contente et lorsque Michelle n’est pas contente, elle se venge immédiatement. Alors que, lorsque Maryse perd, elle sort invariablement son «ferme ta boite à camembert» et balance ses cheveux en arrière. C’est ce qui fait toute la différence entre une feud intense et une feud qui ne décolle pas.
Conseil à Michelle McCool: enduire le bord du ring de superglu.
Soulignons tout de même que, malgré notre enthousiasme du moment, nos craintes restent entières sur le devenir de la division à court terme. Melina vs. Michelle, Michelle vs. Melina, McCool vs. la femme élastique… On a tout de même un peu peur de se lasser et ce n’est pas la pauvreté du roster qui nous fera penser le contraire, d’autant que Natalya ne catche toujours pas. Du coup, on se laisserait bien tentés par un énième pillage de l’ECW et on se dit que Katie Lee et son catch tout en puissance seraient les bienvenus à Smackdown.
Et puis elle pourra donner des leçons de maquillage à Jeff Hardy.
Une qui décolle, jusqu’à atteindre le septième ciel (on le lui souhaite), c’est la jolie et souriante Maria qui nous a fait la surprise de sortir d’un… placard en compagnie de Dolph Ziggler! Nous avions déjà cru comprendre la semaine précédente que quelque chose se passait entre ces deux là, c’est confirmé. Même s’il est encore un peu tôt pour affirmer que la relation entre Dolph et Maria sera autre chose qu’une simple passade, gageons qu’après une partie de jambes en l’air (et les divas sont souples) dans un obscur placard, c’est plutôt bien parti entre le heel et la face. Un signe qui ne trompe pas : la petite tape sur les fesses assénée par Maria à son boyfriend et accompagnée de ce petit gloussement gourmand si caractéristique d’une femme comblée. Maintenant, que les bookers fassent leur travail. On aimerait bien par exemple retrouver la « caliente » Maria dans un triangle amoureux qui associerait le charismatique Morrison. Oseront-ils?
– Dave, c’était vraiment génial, on recommence quand tu veux.
– Dolph. Pas Dave, Dolph.
– Ah oui, pardon, Ralph.
Enfin, saluons comme il se doit une tendance qui se confirme: celle qui voit les géants être enfin pris au sérieux. On se souvient que 2008 a été marquée, entre autres, par des victoires répétées de Rey Mysterio (1m68, 80 kilos) sur Kane et Mike Knox (à peu près deux fois plus balèzes que lui). A l’ECW, Mark Henry a essuyé plusieurs défaites face à des catcheurs bien plus malingres. Quant au Great et au Big, ils ont été plus souvent qu’à leur tour la proie des super-héros Triple H et Cena. Or ces derniers temps, non seulement les gros gagnent, mais ils le font avec la manière. Ainsi, Kane a battu Jeff Hardy pendant que Khali aurait vaincu le champion Punk sans l’intervention du Big Red Monster; Mark Henry est booké comme un béhémot indestructible depuis son arrivée à Raw; et le Big Show a fait ces temps derniers du petit bois de Bourne et de Kingston. Tout cela nous semble fort logique: la différence de taille et de poids est telle que les victoires des petits sur les énormes devraient être rares pour conserver un caractère exceptionnel. Et le booking est actuellement suffisamment fin pour refaire des big men de véritables terreurs, sans pour autant les pusher nécessairement tout en haut de l’affiche. Le tout gagne en cohérence, et ce n’est pas plus mal.
Show, Henry, ramenez vos gros culs, je vous prends tous les deux, à genoux et une main dans le dos.
On se quitte avec une image qu’on ne reverra malheureusement plus avant longtemps, celle de l’entrée en ring de l’opportuniste ultime, qui nous manquera d’autant plus qu’on aurait adoré voir évoluer son équipe avec Jericho, un vrai couple de rêve: deux des meilleurs catcheurs du moment, qui sont de plus les meilleurs orateurs de la Fédé. Espérons qu’on aura droit à quelques reportages sur la convalescence d’Edge: on adorerait le voir piquer leur bouffe aux autres patients de l’hosto, draguer les infirmières et improviser des combats avec des béquilles en guise de kendo sticks.
I’ll be back, bitches!