Scramble in the Jungle

Eviter par dessus tout la platitude, les combinaisons de mots que l’on a déjà vues des milliers de fois.
Vladimir Nabokov, Correspondance avec Kiril Nabokov

 

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes,où les carrières ont été brisées sous les yeux d’Hugo Savinovitch et Carlos Cabrera et où Jim Ross a fait une indigestion de Kentucky Grilled Chicken.

 

 


JR a pu s’en mettre plein la panse, apparemment CM Punk est également vegan.

 

 

Analyse de l’ECW du 24 juin


Eviter par dessus tout la platitude, les combinaisons de mots que l’on a déjà vues des milliers de fois.
Vladimir Nabokov, Correspondance avec Kiril Nabokov

 

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes,où les carrières ont été brisées sous les yeux d’Hugo Savinovitch et Carlos Cabrera et où Jim Ross a fait une indigestion de Kentucky Grilled Chicken.

 

 


JR a pu s’en mettre plein la panse, apparemment CM Punk est également vegan.

 

 

Analyse de l’ECW du 24 juin

 

Au programme aujourd’hui, le résumé de cet épisode de la ECW du 24 juin 2009 qui m’a laissé perplexe avant même son commencement. J’ai probablement dû rater un épisode mais il semble qu’il ait été officialisé un Scramble Match pour le Bash – qui n’est plus ni Great, ni American vous l’avez remarqué d’ailleurs, signe que le WWE est lucide à la fois sur la qualité de son produit et sur son caractère international.

 

 


Z’auraient quand même pu mettre l’horaire du méridien de Greenwich, hein.

 

 

Côté stipulation, je n’ai rien contre. Le Scramble Match est une excellente idée, qui apporte un peu de fraîcheur et il y a si peu de matches avec une limite de temps que cela devrait changer un peu. Je n’en dirais pas autant des Three Stages of Hell de Triple H/Orton dont on se doute bien qu’elle a été choisie parce que toutes les autres stipulations avaient déjà été utilisées au moins trois fois entre eux deux.

 

 


Sauf le match de l’échelle, mais ils ont pas l’air très doués pour ça.

 

 

Côté casting idem, les cinq compétiteurs sont légitimes et ont plus que régulièrement leur place en haut de la carte. Non, je me demande juste à quoi servait le main-event de la semaine dernière, où Swagger avait gagné le droit d’avoir un match de championnat contre Dreamer. Et les autres, ils ont gagné leur place en tirant à la courte paille? S’il y a bien un participant qui aurait dû batailler pour gagner sa place pour le match, c’était Finlay qui, contrairement à Dreamer, Henry, Swagger et Christian, n’a jamais porté la ceinture. Enfin bref, la WWE, en planifiant un match à stipulation trop tard a créé dans le booking de la ECW une incohérence — ce qui est plutôt rare dans le cas du show du mardi.

 

 


Une incohérence? Rien vu de tel, moi.

 

 

Je comptais réfléchir sur cette omission de la continuité durant le match d’ouverture mais hélas, je n’en ai pas eu le temps. Evan Bourne / Tyson Kidd était trop court par certains aspects (ces deux-là peuvent faire beaucoup mieux si on leur laisse plus de temps) et trop peu original (on les a déjà vus s’affronter par le passé et dans de meilleurs matchs, avec plus de temps pour le storytelling) pour que j’arrive à mes fins. Cinq minutes pour ces deux là, c’est trop court et c’était donc le premier ratage de la soirée, même si une SSP de Bourne fait toujours plaisir à voir.

 

 


Etan, suspends ton vol!

 

 

Le retour de Finlay dans le ring face à Zack Ryder était, lui, trop long. Le match «compétitif» avait le double but de remettre le vétéran dans la course au titre et de mettre over le type avec un pantalon à une seule jambe. Ce fut trop d’objectifs pour un seul match et le résultat fut à peine correct: Ryder ne s’en est pas trop mal sorti mais la durée du match et le roll-up final de Finlay furent peu convaincants à quelques jours seulement d’une occasion de conquérir la ceinture. A moitié réussi donc, totalement raté même si la possibilité d’un changement de personnalité de Finlay, qui est en train de devenir plus hargneux, n’avait pas déjà été évoquée précédemment (d’ailleurs à ce propos, sa victoire pas très clean, main sur le pantalon de Ryder, est assez habile).

 

 


Y a rien d’habile, j’essaie juste de lui enlever ce pantalon affreux!

 

 

Quant au main-event, il n’y a rien à en dire: Swagger et Mark Henry contre Dreamer et Christian est une affiche qu’on déjà dû voir une bonne douzaine de fois ces derniers mois. La formule étant déjà éprouvée, elle ne fut pas mauvaise et a rempli son objectif: aiguiser l’appétit avant le PPV mais, sans plus, à peine plus que les pubs pour le poulet grillé qui ont entrecoupé le show. La conclusion, assez prévisible, a été matérialisée sous la forme d’une triplette de World Strongest Slams qui remettent le Monster Heel qu’est Mark Henry en selle pour dimanche.

 

 


Putain, Predator, remets ton masque, y a des enfants qui regardent, là!

 

 

Voilà donc un show faible, trop focalisé sur le build-up du PPV et qui n’a pas réussi à développer d’autres choses que ce simple service minimum. J’ajouterai que ce n’est certainement pas la petite vignette backstage qui tease le retour de Gregory Helms en Hurricane qui a amélioré les choses. Alors que lundi, il semblerait que la WWE ait décidé d’abandonner le personnage de Santina, embrayer de suite sur un autre gimmick de double-identité n’est pas forcément la meilleure chose…

 

 


Et pendant ce temps là, très perturbé par le départ de Hornswoggle, Finlay ne discute plus qu’avec son shillelagh.


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