Stephanie McMahon, The first class bitch.

 

Place maintenant à l’enfant terrible de la WWE, Stephanie Marie McMahon-Levesque herself ! (Plus connue sur ces pages comme Steph McMahon ou plus simplement Steph.)

 


 

Place maintenant à l’enfant terrible de la WWE, Stephanie Marie McMahon-Levesque herself ! (Plus connue sur ces pages comme Steph McMahon ou plus simplement Steph.)

 

Fille de Vince McMahon, le big boss de la WWE, toute sa vie a gravité le plus naturellement du monde autour du catch où elle fait ses premières apparitions comme mannequin de la WWE alors qu’elle n’est encore qu’adolescente. Dès lors, elle gravira peu à peu tous les échelons qui la mèneront vers une gloire planétaire : Formidable actrice, remarquable catcheuse au corps sculptural et athlétique (elle sera sacrée championne WWF en 2000), la tête ne fonctionne pas trop mal non plus, merci pour elle. Diplômée en communication, The Billion Dollar Princess, comme le public la surnomme tendrement, est également la vice présidente de l’équipe créative de la WWE (elle supervise et décide de toutes les storylines et des feuds entre catcheurs et catcheuses) et après avoir été General Manager de Smackdown! elle est aujourd’hui à la tête de Raw. Si elle ne catche plus, elle n’hésite pas de temps à autres à monter sur le ring pour coller une raclée à une impertinente diva et vous verrez dans quelques vidéos ci-dessous qu’il est préférable de ne pas irriter notre Steph « bitchy » Mc Mahon ! Dans la vraie vie, elle est officiellement, au sein de la WWE, Executive Vice President, Creative, Development and Operations. Une sacrée nana !

 

Les storylines de la famille Mc Mahon sont pour le moins complexes, j’espère que les puristes ne nous en voudront pas si nous simplifions à outrance !

 

Se carrière devant les écrans débute en 99, alors qu’elle n’a que 23 ans, et le moins que l’on puisse dire c’est que cela démarre fort ! Alors que son père, Vince, et l’Undertaker se vouent une haine tenace, elle est enlevée par le célèbre croque-mort, trainée de force sur le ring et promise à un … mariage satanique avec l’Undertaker en personne !
Elle ne devra son salut qu’à l’intervention divine de Stone Cold Steve Austin, pourtant l’ennemi juré de son père ! The Black Wedding : Deux minutes terrifiantes mais indispensables !. Suivra alors une ascension fulgurante de notre égérie de la WWE, jusqu’au titre de Championne Féminine de la WWE en mars 2000, l’année de ses 24 ans !

 

Sa carrière lancée, elle tombe amoureuse de Test, évidemment catcheur de la WWE et ils se fiancent en 99, la cérémonie de mariage devant avoir lieu sur le ring, comme de bien entendu. Radieuse, plus belle que jamais dans sa robe blanche, un bouquet de roses rouges et blanches à la main, elle est entourée de sa famille au centre du ring, elle semble tout simplement heureuse et se prépare à vivre le plus beau jour de sa vie quand soudain… Damn ! La cérémonie est interrompue par un Triple H revanchard et rigolard qui projette une vidéo sur le grand écran de la salle ! Le public et la famille retiennent leur souffle ! Re damn ! Cette vidéo révèle que Stéphanie est déjà mariée avec … Triple H en personne, qui a drogué notre belle amazone avant de l’épouser à Las Vegas ! Stéphanie est en larmes et hurle sa haine de Triple H (ah, il faut voir ce visage baigné de larmes et entendre ce cri du cœur entre deux sanglots, « I hate you », j’en ai des frissons en y repensant). Bien évidemment, l’inéluctable arrive : Test, le fiancé de Steph met un terme à leur relation. Stephanie est effondrée et haïra Triple H pendant longtemps pour ses méfaits. Je vous recommande chaudement de regarder Le dénouement tragique de ce mariage avorté. Ça dure certes près de 8 minutes mais c’est aussi urgent qu’improbable.

 

 

 

Aussi curieux que cela puisse paraitre, Stéphanie finira par tomber amoureuse de ce pirate de Triple H et ils assureront même ensemble, en 2000, l’intérim de la direction de la WWE pendant que son père Vince se remet de blessures, infligées lors d’un combat… C’est l’époque bénie où elle est championne en titre et Triple H champion de la WWE, l’époque où elle se réconcilie enfin avec son père et son frère, au détriment de sa relation avec sa mère qui est dans un état semi comateux et demande le divorce, lassée qu’elle est des nombreuses infidélités d’un Vince qui se tape toutes les Divas qui bougent. Et Dieu sait qu’elles sont nombreuses et bougent beaucoup.
En 2001, elle se consacre à un rôle de manager de Triple H même si elle n’hésite pas à monter sur le ring pour alimenter le feud qui l’oppose à Trish, qui s’est tapée son père.

 

 

2001 est également l’année de ses implants mammaires qui lui permettent d’arborer désormais un bonnet D de fort belle facture. Elle a une phrase très poétique, très belle et qui résume parfaitement le pourquoi de cette opération : « my breast looked like two melted packets of butter ». Alors bien sûr, il se trouvera toujours un goujat comme Jericho, ce connard qui la déteste, pour moquer sa transformation (« It seems like our little billionaire princess sure has grown over the last year…well, in two specific places at least—talk about foreign objects—you wanna say let the bodies hit the floor? I would say let the boobies hit the floor! ») mais toujours est-il qu’elle le vit vient, qu’elle se sent à l’aise et qu’elle assume son choix le plus parfaitement du monde, pour le plus grand bonheur de son mari.

 

2002 est une année assez sombre pour Stéphanie. Son mariage est un champ de ruines et c’est assez logiquement que le divorce est prononcé. La haine entre Triple H et notre héroïne est à son comble et culminera lors de l’alliance entre Stéph et Chris Jericho, le meilleur ennemi de Triple H ! Croyant pouvoir se débarrasser de Triple H et lui faire perdre sa ceinture, c’est pourtant elle qui perdra tout ce qu’elle de plus cher. En effet, à l’issue d’un combat à 3 McMahon, Jericho et Triple H (où elle est associée à Jericho, oui le même qui aime l’humilier, oui je sais c’est compliqué…), elle se voit obligée de quitter la WWE en mars 2002, son départ étant un des enjeux de leur affrontement… 🙁

 

 

En juillet 2002, elle reviendra pourtant plus forte et plus confiante que jamais dans un rôle nouveau pour elle : Celui de General Manager de Smackdown!, le poste lui ayant été offert par son papa. Très dynamique, elle relance cette division via diverses initiatives (comme le championnat des USA, ou le titre WWE par équipe) et en signant de nouveaux catcheurs comme Hulk Hogan (ce qui rendra son papa vraiment furax). Et ce qui devait arriver arriva. Jaloux du succès et de l’activité de sa fille, papa n’est pas content et la tension est à son comble entre Vince et sa Bitchy Steph. Il tentera alors par tous les moyens de la virer ! (il lui fait par exemple affronter des colosses sans cœur comme A Train ou ce gros taré de Brock Lesnar afin qu’elle quitte son poste de GM !). Ici, 3 minutes qui résument parfaitement les tensions entre Vince le boucher et Steph « Angel » McMahon. Certaines scènes sont à la limite du soutenable mais il faut avoir vu cette vidéo pour mieux comprendre la personnalité de son père, ce psychopathe patenté !

 

 

Il obtiendra finalement gain de cause lors du No Mercy 2003, dans un « I Quit Game » titanesque qui oppose le père et la fille ! L’enjeu est simple : elle devra quitter Smackdown! si elle abandonne en cours de match. Techniquement, elle n’abandonnera pas, ce serait mal connaitre Stephanie mais, alors qu’elle se fait massacrer (étrangler en fait) par son propre père, sa mère Linda lance une serviette blanche sur le ring, entrainant ainsi le forfait de notre Princesse du ring ! Ici, Les 4 dernières minutes de ce No Mercy Père-Fille. A la fin de la vidéo, toute la cruauté du personnage apparait quand il saisit sa femme au visage et la jette violemment à terre !

 

 

Cette période, vous l’avez compris, est marquée par de vives tensions au sein de la famille Mc Mahon. Stephanie est alors très proche de sa mère (qu’elle a pourtant giflée à de nombreuses reprises mais ce serait trop long de tout vous expliquer…) et ne supporte plus les infidélités de son père qui, après Trish, s’affiche maintenant avec cette salope de Sable. Les rivalités entre Stéphanie et les maitresses de Vince sont parmi les meilleurs feuds de la WWE et nous permettent d’en savoir un peu plus sur la personnalité de la divine diva ! J’ai une tendresse toute particulière pour la haine farouche qu’elle voue à Sable et qui a donné au catch et à la WWE quelques scènes épiques où le côté «éruptif» du caractère de Stephanie est clairement mis en lumière pour la plus grande joie de ses fans qui ne se lassent pas de voir Stéphanie tabasser Sable sur un ring (2m30) et même parfois en coulisse (1m30). Ces deux vidéos sont indispensables si on veut se targuer de connaitre un peu ce monument de la WWE !

 

 

Après son départ forcé en 2003, Stephanie « sexy » Mc Mahon n’apparait qu’épisodiquement, en 2004 et 2005, jusqu’à sa première grossesse en 2006 (elle est officiellement madame Triple H depuis 2003. Soulignons que l’annonce de sa grossesse a été un coup dur pour les fans puisque selon la storyline, elle est divorcée du même Triple H !). Entre 2005 et 2008, elle fait donc quelques come back retentissants dans les shows de Raw, dont ceux qui révèleront la terrible vérité du fils caché de son père, période durant laquelle elle alternera rapports détestables et pacifiés avec son malade mental de papa (à qui elle conseillera d’ailleurs de se soigner, genre je t’aime mais t’es vraiment un gros malade). Deux grossesses successives la tiendront donc à distance des rings (mais pas de son taf’ irl hein), jusqu’en novembre 2008, lorsqu’elle devient General Manager de Raw qu’elle co-administre avec son frère, son père étant une nouvelle fois blessé. Evidemment, l’expérience de co administration tourne court, Shane accusant sa sœur de tout décider sans concertation aucune et la laissant seule aux commandes de Raw !
Que se passera-t-il lors du grand retour de Vince ? La question est posée, mais au sein de Raw, on ne questionne plus l’autorité de Stephanie. Le dernier à l’avoir fait, Chris Jericho, a été viré sans ménagement…

 


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